j'ai lu la vie et le testament de ce prêtre
j'en retiens que c'était un homme bon , profondément écoeuré des mensonges et hypocrisies des religions , plus particulièrement de celle qu'il enseignait lui même (par force ) ayant obéi à ses parents et donc accepté d'être prêtre .
il rejette toute la bible , ancien et nouveau testament sauf quelques beaux textes comme les proverbes de salomon ,( mais on sent qu'il est de parti pris et qu'il en rajoute pour appuyer ses démonstrations , sans compter quelques grossières erreurs comme la fille de jephté qui n'a pas été immolée mais consacrée à dieu )
ceci dit il a raison sur beaucoup de choses et notamment sur la doctrine de la trinité (un seul dieu en trois personnes ) qui est vraiment une absurdité
jésus n'était pas dieu , mais un sage , un maitre , dommage que ce prêtre le rabaisse encore plus sous prétexte que ses parents étaient pauvres , et pas d'une grande classe sociale , de même que ses disciples .
mais au final , j'en retiens que son texte est très utile pour démasquer les religions et n'en déplaise à hokmah et aux athées qui le citent , il n'était pas athée mais déiste comme en témoigne sa conclusion que je vous recopie :
" Je finirai par supplier Dieu, si outragé par cette secte, de daigner nous rappeler à la Religion naturelle, dont le Christianisme est l'ennemi déclaré ;
à cette Religion sainte que Dieu a mise dans le coeur de tous les hommes, qui nous apprend à ne rien faire à autrui que ce que nous voudrions être fait à nous-mêmes.
Alors l'univers serait composé de bons citoyens, de pères justes, d'enfants soumis, d'amis tendres. Dieu nous a donné cette Religion en nous donnant la raison.
Puisse le fanatisme ne la plus pervertir ! Je vais mourir plus rempli de ces désirs que d'espérances. "
" Voilà le précis exact du Testament in-folio de Jean Meslier. Qu’on juge de quel poids est le témoignage d’un Prêtre mourant qui demande pardon à Dieu."
ndlr : ce qu'il nomme la secte est la religion catholique , cette religion qu'il a été obligé d'enseigner toute sa vie contre son gré de peur de représailles ( très dures à l'époque )