Le secret de francois 1er - chapitre 1
Résumé du film :
La Renaissance française prit son essor au XVIème siècle sous l'impulsion du roi François 1er. Souverain bâtisseur, il donna à la France certains de ses plus beaux fleurons architecturaux. S'ils offrent un formidable témoignage de l'époque Renaissance, les châteaux de François 1er renferment aussi de nombreux mystères dont les révélations pourraient bien conduire à de fantastiques découvertes.
Didier Coilhac, autodidacte passionné, a voué sa vie au dévoilement de ces secrets. Il sera notre guide afin de décoder les messages cachés par les artistes et bâtisseurs de la Renaissance.
Nous débutons notre investigation par le plus emblématique et le plus spectaculaire des châteaux de François 1er, le château de Chambord. Ce vaisseau de pierre, élevé curieusement en zone marécageuse et éloigné des centres urbains, avait pour principale fonction de servir de relais de chasse pour le roi et sa cour.
Si l'emblème bien connu de François 1er, la salamandre, est omniprésent sur les murs du château, la cordelière en huit, qu'il tient de sa mère Louise de Savoie, présente des déclinaisons remarquables. La répétition du chiffre 8 est trop inhabituelle pour ne pas nous questionner.
La Renaissance est la renaissance de l'antiquité. Dans la mythologie égyptienne, le 8 fut particulièrement assimilé au dieu Thot, qui fut aussi appelé Schmun, ce qui signifie 8. Des statues égyptiennes et des sphinx sont représentés sur les pierres de la Renaissance, trois siècles avant les débuts de l'égyptologie.
L'équivalent Grec de ce dieu égyptien est Hermès, dieu alchimiste, dont le nom a donné l'Hermétisme, la science des initiés. Le caducée, une double boucle en forme de 8, est l'emblème du dieu Hermès. On retrouve ce symbole représenté au château de Fontainebleau, le lieu de résidence de François 1er et autre création remarquable du roi-bâtisseur.
Vous l'aurez compris, nous allons évoquer une Renaissance imprégnée d'ésotérisme, avec Hermès comme guide, le dieu de l'Hermétisme et de l'Herméneutique, le dieu du mystère et de l'art de le déchiffrer.
Si Chambord et Fontainebleau portent des traces de la science d'Hermès, d'autres édifices, que l'on appelle demeures philosophales, sont ouvertement tournés vers l'ésotérisme. François 1er rendit visite au seigneur du château de Dampierre-sur-Boutonne dont les plafonds arborent d'étranges caissons alchimiques. Notons que si la science d'Hermès trouva les faveurs du roi, celui-ci s'appliqua à s'en garder le privilège, par exemple en interdisant les traités d'alchimie. Remarquons également sa lutte contre toutes les formes de compagnonnage. N'y aurait-t-il pas l'intention de maintenir le peuple dans l'ignorance de ces pratiques obscures ou élitistes ? Que cherchait donc à cacher le roi-bâtisseur ?
Un début de réponse peut sans doute apparaître dans l'étude des anomalies architecturales que l’on rencontre à Chambord. Les architectes auraient-t-ils commis des erreurs ? Ou bien s'agirait-il d'autre chose, le codage d'une information capitale ?
Remarquons que le représentant du roi sur les chantiers des châteaux n'était autre que son secrétaire-chiffreur, Philibert Babou, qui était spécialisé dans le décryptage des courriers interceptés.
Le donjon de Chambord attire particulièrement notre attention par les aberrations de symétrie que l'on y rencontre, défiant les canons esthétiques d'Alberti, le grand penseur-architecte de la Renaissance, lui-même cryptologue. Toujours dans le donjon, un étrange F inversé, isolé parmi les autres caissons de plafond, questionne également l'observateur.
Par de subtils jeux de retournement, Didier Coilhac redonne une cohérence à l'ensemble et met en évidence la présence d'un axe suggérant une direction. Dans la continuité de cet axe, dirigé vers le Nord-Est, nous arrivons sur la ville de Fontainebleau.
Le château de Fontainebleau doit son apparence actuelle à François 1er. Il en fit sa demeure permanente, comme le firent 34 souverains de l'Histoire de France.
Les indices recueillis dans la Demeure des Rois semblent corroborer nos découvertes sur Chambord. En particulier les salamandres de l'extraordinaire galerie François 1er : ces salamandres sont représentées de profil, de façon classique, sauf 2 d'entre-elles qui attirent notre attention car nous les percevons d'en haut, en vue aérienne. En reliant ces 2 salamandres, nous retrouvons l'axe de Chambord.
Cela donne envie de poursuivre notre périple vers le Nord-Est.
Et nous ne sommes pas déçus. Le prolongement de l'axe nous conduit à la ville de Reims, la ville du sacre des rois de France, 25 d'entre eux furent couronnés dans la cathédrale Notre-Dame, dont bien sûr François 1er.
Mais retournons à Chambord car si Reims est bien la cité visée par les codeurs de la Renaissance, il y a de fortes chances que le château nous l'indique, d'une manière ou d'une autre.
Et c'est le cas. Des preuves apparaissent clairement par l'étude du donjon, ainsi que par le positionnement des fleurs de lys sur les toits du château. La fleur de lys, emblème historique et éternel de la royauté française.
Les codages, les messages cryptés que nous révélons au fur et à mesure que nous avançons dans notre enquête, pourraient trouver leur origine et leur inspiration dans la cabale hébraïque, la science secrète du Judaïsme, dont le renouveau s'épanouira au siècle de François 1er. Guillaume Postel ou encore Jean Thénaud furent d'éminents cabalistes proches du roi de France.
Devons-nous en déduire que la fameuse cathédrale Notre-Dame de Reims est le but ultime de notre voyage, l'objectif de cette grande cabale architecturale ?
Et bien non. Car malgré tout l'intérêt que la cathédrale inspire, ce n'est pas l'édifice du sacre qui est visé par les codeurs de la Renaissance. Il existe un autre monument, la basilique Saint-Remi, qui est rattachée aux fondements même de cette royauté et par conséquent d'une importance capitale dans notre Histoire.
En étudiant l'édifice, nous observons une étrange coïncidence : les flèches de Saint-Remi s'élèvent à 56 mètres. A Chambord, le point le plus haut est marqué par une immense fleur de lys qui culmine à 56 mètres.
La révélation qui suit verrouille totalement les hypothèses présentées jusqu'ici.
En reliant le château de Chambord à la Basilique Saint-Remi de Reims, nous obtenons un résultat étonnant, presque surnaturel.
Les 3 édifices sont alignés avec une précision extraordinaire. Le château de Fontainebleau, situé au milieu de l'axe, n'est que 300 mètres à côté de sa position idéale sur une longueur de 259 kilomètres !
Avons-nous commencé à percer les secrets des codeurs de la Renaissance ?
C'est probable, car l'alignement des châteaux royaux avec la basilique de Reims n'est en fait que les prémices d'un réseau de révélations qui vont nous mener de surprise en surprise.
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