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Sujet: Le réchauffement climatique Lun 19 Avr - 20:29
"Le réchauffement climatique" (Conférence de Vincent Courtillot à l'université de Nantes)
Vincent Courtillot (né le 6 mars 1948) est un géophysicien français.
Ses thèmes de recherche vont du champ magnétique terrestre actuel et passé (paléomagnétisme) à la géodynamique, la tectonique des plaques et les points chauds (mouvements de convection à l'intérieur de la Terre). Il a travaillé dans les années récentes sur les conséquences climatiques et biologiques du volcanisme massif des traps sur les extinctions en masses d’espèces et sur les évolutions climatiques des derniers siècles. Il fut décoré à plusieurs reprises pour ses travaux en géodynamique et en géophysique. [1]
Il fait partie des sceptiques dans les controverses sur le réchauffement climatique et est au cœur d'une polémique importante qui a eu un large écho médiatique dans la presse française[2].
Formation et carrière académique [modifier]
Il est diplômé de l'École des Mines de Paris, de l'université de Stanford, et de celles de Paris 6 et Paris 7.
Docteur ès sciences, Vincent Courtillot est professeur de géophysique à l’université Paris-Diderot. Il est également titulaire de la chaire de paléomagnétisme et géodynamique de l’Institut universitaire de France et directeur de l’Institut de physique du globe de Paris. Il a enseigné à Stanford, à l’université de Californie à Santa Barbara et au Caltech. Travaux scientifiques en géophysique [modifier]
Vincent Courtillot a publié plus de 200 articles dans les revues scientifiques internationales sur le géomagnétisme (découverte des sauts de variation séculaire ou « jerks »), le paléomagnétisme (collision de l'Inde et de l'Asie, formation du Tibet), la tectonique des plaques au Tibet et en Afar (propagation des déchirures continentales), les points chauds et leurs conséquences en terme de dérive des continents et d'extinction en masse des espèces biologiques. Les derniers travaux de son équipe démontrent l'ampleur des éruptions dans les traps du Deccan il y a 65 millions d'années (crise Crétacé-Tertiaire, avec notamment l'extinction des dinosaures) : des coulées de lave de près de 10 000 km3 ont pu se mettre en place en quelques décennies, polluant l'atmosphère avec des vapeurs de gaz sulfureux. Travaux récents en météorologie [modifier]
Plus récemment, avec Jean-Louis Le Mouël, il a entrepris des travaux sur les longues séries de mesures de température enregistrées dans les stations météorologiques au cours des 150 à 250 dernières années. Le groupe a conclu à l'importance du rôle des variations de l'activité solaire (et de manière concomitante des rayons cosmiques, du champ électrique atmosphérique et de la couverture nuageuse) dans l'évolution du climat ; il suggère que le degré de certitude (90%) avec lequel le dernier rapport du GIEC attribue le réchauffement climatique principalement aux gaz à effet de serre d'origine anthropique est surestimé et que l'analyse de nombreuses données météorologiques doit être reprise. [réf. nécessaire] Controverses sur le climat [modifier]
Vincent Courtillot a publié en 1982 un premier article [3],[4] concernant le changement climatique actuel dans la prestigieuse revue Nature en collaboration avec notamment Anny Cazenave, qui a été membre du GIEC de 2004 à 2007 et est l'auteur principal du chapître Ocean climate change and sea level du 4ème rapport de ce groupe d'experts publié en 2007. Cependant, Vincent Courtillot ne se considère pas comme un expert du changement climatique, car il ne s'est réellement intéressé à cette problématique que depuis quelques années seulement, au sein d'une équipe animée par Jean-Louis Le Mouël. .
Selon Courtillot et Le Mouël, les membres du GIEC minimisent les incertitudes sur les données et les scenarii qui fondent leurs conclusions. [réf. nécessaire]
Si Total et Schlumberger apportent à l'IPGP un soutien pour un programme de recherche sur la séquestration du CO2[5],[6], aucune des recherches du groupe n'a reçu de financement autre que public (Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et CNRS)[réf. nécessaire] et Courtillot conclut que « ce financement ne conditionne donc en rien l’orientation et le résultat de ses recherches, tout comme les membres du GIEC ne sauraient sans preuves être soupçonnés de malhonnêteté du simple fait que leurs laboratoires, universités ou instituts de recherche sont soutenus financièrement pour partie par de multiples entreprises. » [réf. souhaitée]
Il pense que le mode d'élaboration des rapports du GIEC, basé sur l'établissement d'un « consensus », n'est pas en lui-même un processus de caractère scientifique. Son analyse repose sur le fait qu'un consensus ne représente que les vues de la majorité de ceux qui sont interrogés à un instant donné et que l'application d'une telle procédure à toutes les découvertes majeures du XXe siècle n'aurait donné la bonne réponse qu'avec parfois de nombreuses décennies de retard : c'est le cas de la dérive des continents, de la théorie de la relativité générale, de la découverte du code génétique. Ces théories, fondamentales pour la science moderne, ont mis de dix à soixante ans pour rallier effectivement la majorité des experts. [réf. souhaitée] Prix et distinctions [7] [modifier]
* Membre de l'Académie des Sciences * Prix Gay, Académie des Sciences (1981) * Premier prix Franco-Britannique (Académie des Sciences et Royal Society, 1985) * Fellow, American Geophysical Union (1990) * Chevalier, Ordre national du Mérite (1990) * Médaille d’argent du Centre national de la recherche scientifique (1993) * Fairchild Distinguished Scholar (Cal Tech, 1994) * Membre, Academia Europaea (1994) * Chevalier, Légion d'honneur (1994) * Gerald Stanton Ford Lecturer (Université du Minnesota, 1996) * Professeur, Institut universitaire de France (1996) * Associate, Royal Astronomical Society (1997) * Officier, Ordre national du Mérite (1997) * Commandeur, Ordre des Palmes académiques (1997) * Prix Dolomieu, Académie des Sciences (2001) * Moore Distinguished Fellow (CalTech, 2001) * 2002 Louis Clark Vanuxem Lecturer (Princeton, 2002) * Premier « Bullard Lecturer », American Geophysical Union (2002) * 2006 Médaille André Dumont de la Société Geologica Belgica * 2008 Membre de l'Académie des sciences de Chine[8]