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| La beauté du soufisme | |
| | Auteur | Message |
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cristophoros Grand spirituel Confirmé
| Sujet: La beauté du soufisme Mer 2 Sep - 20:26 | |
| Bonsoir, Encore un petit article glané au travers du net apparemment clair et concis pour se faire une première idée et pourquoi pas généré un premier intérêt, pour ceux qui ne connaissent pas dans la découverte du soufisme: par Michel Guillaume(La pensée Soufie. No59-60. 1979)Extrait de l’éditorial. Le titre est de 3e Millénaire J’ai toujours trouvé admirables les gens qui lorsqu’un ami leur demande : « Mais qu’est donc ce Soufisme auquel tu t’intéresses? », sont capables de répondre du tac au tac et de donner du Soufisme une définition lapidaire et qui, soit cependant compréhensible pour tout un chacun. Inayat Khan, un jour qu’on l’interrogeait sur ce point, répondit : « Vous pourrez dire que c’est la philosophie religieuse de l’amour, de l’harmonie et de la beauté”. C’est une définition à la fois très belle, très large et très vraie. Mais comme la plupart des définitions, elle est un peu abstraite et risque de laisser notre interlocuteur dans le vague si nous ne sommes pas capables de la lui expliquer davantage ; pour la lui expliquer, peut-être faudrait-il commencer par bien la comprendre nous-mêmes ; et le mieux pour la comprendre au fond serait peut-être d’en faire une réalité. Or les gens qui, parmi les Soufis se rattachant à Inayat Khan, ont, fût-ce à un degré mineur, découvert en eux-mêmes le principe d’amour, qui ont appliqué la loi d’harmonie dans leur existence quotidienne et grâce à cela ont fait de leur vie une œuvre de beauté, ne sont pas légion. Eux seuls pourtant peuvent justifier une telle définition devant le monde extérieur. Pour nous, qui n’en sommes pas encore là, nous pouvons expliquer que tel est l’idéal que nous cherchons à vivre. Et nous pouvons indiquer que nous trouvons une aide dans l’œuvre d’Inayat Khan, dans l’esprit qui se dégage de cette œuvre et aussi dans l’amitié qui nous lie à certains de ses disciples. C’est en quoi nous pouvons affirmer aux autres : je suis bien Soufi, ou plus justement et modestement peut-être : je suis bien un aspirant au Soufisme. On trouvera dans le présent numéro de quoi mieux comprendre l’importance que le Soufi donne à l’amour, ce qu’il entend par l’harmonie et de quelle beauté il s’agit. Mais peut-être faudrait-il aussi expliquer plus clairement ces deux mots : « philosophie religieuse », deux mots piège qui risquent bien d’être une source de méprise. Pour la plupart des gens en effet, la philosophie est une étude que l’on fait dans des livres assez difficiles à lire, ou en suivant une formation universitaire « ad-hoc ». Pour les spécialistes, c’est une activité de l’esprit qui se détache des objets ordinaires pour ne s’occuper que des idées, et non des choses que ces idées représentent. C’est ainsi par exemple qu’un philosophe pourra concevoir et énoncer sur la morale, les idées les plus sublimes sans pour cela les appliquer dans sa vie ; qu’il pourra, s’occupant de spiritualité montrer une compréhension remarquable sans pour autant devenir spirituel ; et faire les études les plus pénétrantes sur la psychologie sans pour cela tâcher d’agir sur son propre esprit. Mais ce n’est pas une telle philosophie que l’on a en vue dans le Soufisme. Quant à ce que l’on entend par « religion », le piège est pire encore on peut lui donner tant de sens différents, depuis la sainteté la plus authentique jusqu’à. la plus effroyable des inquisitions ! C’est pourquoi il, est nécessaire de préciser le sens du terme « philosophie religieuse » que nous avons évoqué plus haut. La philosophie dont il est question en Soufisme est éveil à la vie de l’Esprit. Et c’est d’abord l’éveil à l’idée qu’au-delà de notre petite personnalité limitée, de notre « moi je », du personnage enclos dans son identité civile que nous croyons être, s’étend tout un domaine de conscience qui est beaucoup plus vaste, plus heureux, plus libre et plus durable et que ce domaine, il est possible pour nous de l’atteindre. Mais cette philosophie est encore « religieuse » dans le sens où ce n’est pas notre « moi-je », notre égo qui décide de cet éveil, de l’évolution de notre personnalité qui en est la conséquence, ni de ses modalités. Notre ego, notre « moi-je » ne peut qu’acquiescer à une volonté plus profonde qui s’est levée en nous et se soumettre à une autorité plus haute. Autorité qu’il peut reconnaître en un Dieu extérieur, ou bien dans la voix d’un Guide intérieur, ou bien encore sous forme humaine, comme son Maître spirituel. Une telle soumission peut sembler bizarre ou peu naturelle à un esprit peu averti. Pourquoi cette privation de liberté ? Mais où est la liberté ? Quand nous sommes enchaînés à toutes les petites préférences et toutes les petites répulsions de notre « moi-je » pouvons-nous prétendre que nous sommes libres? En outre, il ne faudrait pas voir cette soumission comme obligatoire, forcée, ni même comme délibérée. C’est bien au contraire une attitude qui naît spontanément, une attitude faite d’amour, de respect, de dévotion, une attitude qui provient du fait que nous avons touché du doigt notre propre impuissance et réalisé la bonté supérieure et la vraie puissance de l’un de ces trois aspects du Divin : le Dieu extérieur, le guide intérieur et le Maitre humain. Que l’on ne se méprenne pas. Ce qui précède n’est nullement l’exposé d’un nouveau Credo d’une nouvelle Foi. Encore moins une sorte de « programme à suivre » pour arriver à l’état de Soufi ; et bien moins encore une propagande pour un certain mouvement. C’est la description du processus naturel par où passent toutes les âmes lorsqu’elles s’éveillent à la vie intérieure. Le Soufisme (ou toute autre discipline) ne peut offrir qu’une méthode pour cette fin. Dans ce cas, puisque le Soufisme est une méthode, comment la définir? On demandait un jour à Inayat Khan en quoi la méthode soufie se différentiait par exemple de la voie chrétienne ou bouddhiste ou védantique. Il répondit en substance qu’il n’y avait pas de différence fondamentale puisque le but final est le même, mais que si l’on voulait trouver une différence on pouvait le trouver en ceci : tandis que les trois précédentes mettent plutôt l’accent sur l’ascétisme le renoncement extérieur au monde et la vie érémitique ou monacale, le Soufisme (sans exclure aucune voie) cherche plutôt à ne pas séparer la vie extérieure et active dans le monde, avec tout ce qu’elle implique, de la vie intérieure et se sert de la première pour mieux vivre la seconde, mais en ayant spécialement égard à l’harmonie. Le terrain d’évolution de l’être humain normal est l’existence elle-même avec ses luttes ses victoires apparentes et ses défaites illusoires ; avec ses espoirs et ses désirs (qu’il faut apprendre à tenir en main) ses craintes (qu’il faut affronter pour les dépasser), ses moments d’abattement (qu’il faut apprendre à surmonter) et ainsi de suite. Sur ce terrain chaque situation nouvelle se présente à nous comme un défi ou mieux comme un examen qu’il s’agit de réussir. Si nous ne réussissons pas du premier coup, notre destiné nous le fera recommencer sous une autre forme dans des circonstances et un environnement qui pourront être différents mais analogues. Lorsque l’examen est enfin passé, ce succès nous permet d’accéder un peu plus haut, où nous attend une nouvelle perspective d’évolution. Par conséquent, la première ambition du Soufisme est de nous aider à mieux comprendre la nature des situations dans lesquelles nous sommes placés et la manière de réussir nos examens successifs avec le plus d’aisance. Comment s’acquiert cette aisance ? Elle s’acquiert par l’exercice de l’harmonie. Comme en musique, il faut apprendre à reconnaitre à quel ton et à quel rythme appartient ce que nous rencontrons, que ce soit situation ou personne. Par exemple telle situation, telle personne, est-elle dans notre propre ton ? Pouvons-nous l’affronter d’égal à égal ? Est-elle accordée à un ton supérieur ou bien est-elle inférieure à nous ? Notre comportement, notre attitude devront être différents dans ces trois cas. Et quel est le rythme de cette situation, de cette personne ? Est-ce un rythme lent, égal, constructif qu’il ne faut pas contrarier, un rythme cohérent d’activité soutenue auquel nous devrons répondre, ou un rythme chaotique, destructif ? Il est évident que notre réponse à chacune de ces situations ne peut être identique. La seconde ambition du Soufisme est de nous aider à mieux nous connaitre nous-mêmes, à toucher en nous la vie intérieure. Par vie intérieure, on entend non seulement la vie mentale et la vie des sentiments, comment voir les pensées vivre, se développer, d’où elles viennent, dans quelles directions elles vont et leur influence sur notre destinée, mais aussi comment en saisir les mobiles. Il s’agit encore de prendre contact avec ce qui est au-delà des pensées et des sentiments, domaine qui n’est pas si limité que nous le sommes, qui n’est pas si personnel et grâce auquel nous pouvons nous sentir unis à nos semblables, à ceux qui sont plus haut ou plus bas, à la vie autour de nous, aux choses mêmes. Mais il s’agit surtout de développer en nous ce qui est beau, comme la sympathie, la modestie, le respect, la pureté des motifs et aussi ce qui est fort, comme le courage, la patience, l’endurance. Pour tout ce qui touche ainsi à la vie intérieure, les pratiques spirituelles transmises par la tradition sont une grande aide. Mais on ne peut pas très bien expliquer en quoi consiste cet entraînement ésotérique, car c’est chose beaucoup plus délicate qu’on ne l’imagine généralement, en fait, beaucoup trop délicate pour qu’on puisse en écrire quoi que ce soit. D’abord c’est un domaine trop intime, ensuite c’est un domaine trop individuel : chacun y a son chemin qui lui est particulier. De sorte que les expériences que l’on y fait ne sont pas forcément interchangeables d’une personne à l’autre. Cependant il y a une voie qui a toujours été considérée avec une particulière faveur par les Soufis et c’est celle de la dévotion. Quoi qu’il en soit, c’est dans les deux directions que l’on a tenté d’indiquer plus haut que le Soufisme cherche à nous venir en aide : dans notre existence de tous les jours par son enseignement extérieur et dans notre vie intérieure par son entraînement spirituel. Pensées du GAYAN de HAZRAT INAYATLe désir caché du Créateur est le secret de la création tout entière. (Chala 16) La beauté est l’objet que chaque âme recherche (Chala 18) Une personnalité attrayante est aussi précieuse que l’or et aussi délicieuse que le parfum. (Chala 20) La vie est la chose principale que nous ayons à considérer, et la vie véritable est la vie intérieure, la réalisation de Dieu. (Chala 23) http://www.revue3emillenaire.com Vous pouvez partager ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer l’auteur, la source et le site : http://www.elishean.fr/ Bonne lecture, | |
| | | Rooks Grand initié
| Sujet: Re: La beauté du soufisme Mer 2 Sep - 21:33 | |
| je ne connaissais pas.Merci du partage.Je me rends compte d'une chose c'est que la citation "tous les chemins mènent a Rome" prend un sens de plus en plus fort sur mon chemin Oui,beaucoup de similitude avec ce qu'on m'a enseigné.Un peu comme dans les religions,des personnages différents avec des vies différentes mais au final on parle de la même chose.A l'heure d'aujourd'hui et je dirais meme plus que jamais je me rends compte egalement que mon "sensei" a moi est plus que formidable.La patience dont il a fait preuve vient d'une autre planete hahahaha mais ce n'etait pas en vain,a croire qu'il le savait a l'avance car c'etait pas gagné .Bien sur,je n'ai pas la prétention de dire que je suis meilleur ou moins bien qu'un autre,je suis juste heureux la tout de suite maintenant!!! et pour ça,si jamais tu passes par la, MERCI du fond du cœur!!! | |
| | | cristophoros Grand spirituel Confirmé
| Sujet: Re: La beauté du soufisme Mer 2 Sep - 23:11 | |
| Tu sais Rooks tu viens de soulever le seul point où je suis en partie en désaccord avec le soufisme: "Le senseï humain"! Pour moi chacun est "le maître de l'autre alternativement", c'est la "loi du partage en toute honnêteté"! Dans ma conception nous sommes tous à des moments des fois disciple, des fois enseignant, rappelles-toi cette si vrai et si juste citation: "on a toujours besoin d'un plus "petit" que soi." "Les vrais Grand Maître" passe le plus clair de leur temps à se goinfrer et radoter des savoir livresque (faux dans le soufisme), mais je leur préfère de loin l'élève/enseignant qui agira toujours dans sa vérité spontanée. Élève/enseignant ou "Les vrais Grand Maître" je trouve que cela sonne un peux comme "être ou ne pas être" cette grande question dont tu as maintenant la réponse. Détachement, discernement, écoute du cœur doivent être "les seuls vrais Maîtres acceptables de nos vie", pour les autres il ne s'agit que de gentils informateurs (grand ou petit) qui donne de l'information. Bonne nuit Ps: j'ai barré par honnêteté une partie de mon texte qui n'est que rapprochement par ignorance, ne connaissant pas aussi bien le soufisme que d'autres courant religieux, j'avoue avoir pris un raccourci un peux facile et surtout pas vrai! Ma pénitence sera de faire l'effort d'étudier plus profondément ce courant (qui le mérite vraiment), afin "d'essayer" d'en débattre et de vous rapporter ce qu'il m'aura apporté. Mais vous l'aurez compris j'ai le plus grand mal avec les qualificatifs de "Maître" ou "Grand Maître" tout comme Pape, curé, Pasteur, Imam, Rabbin...., je leur préfère de loin ceux de "Théologien mystique"ou de "Grand théologien mystique" dans le soufisme les deux sont employés d'où mon partiel désaccord.
Dernière édition par cristophoros le Jeu 3 Sep - 2:06, édité 1 fois | |
| | | cristophoros Grand spirituel Confirmé
| | | | Rooks Grand initié
| Sujet: Re: La beauté du soufisme Jeu 3 Sep - 4:41 | |
| C'est moi et uniquement moi même qui joue avec ces qualificatifs.Le jour ou je lui ai exposé ma requête il a refusé car pour lui il n'est possible d'avoir ce statue,d’apres lui il est très loin d'en avoir les qualités.Les choses se sont mises en places finalement toute seul.Un dialogue du cœur comme tu dis c'est mis en place et c'est cette force qui m'a permis d'avancer assez rapidement.Ensuite le soufisme je ne connais pas du tout,il y a des lignes qui m'ont rappelé certaine chose. - Citation :
- Détachement, discernement, écoute du cœur
Voila,ici c'est super bien résumé.Il y a juste eu mal entendu de part ma légèreté car au final je partage ton avis.Je ne cherche pas a te convaincre.Avec lui j'ai simplement appris a ouvrir et écouter mon cœur,il n'a fait que me proposer des clefs lorsque je criais a l'aide. | |
| | | Rooks Grand initié
| Sujet: Re: La beauté du soufisme Jeu 3 Sep - 5:48 | |
| De plus j'aimerais qu'on revienne sur le sujet du soufisme car je commence a me sentir un peu irespecteux dans le sens ou il a rien demandé et les vibrations degagées ne lui correspondent pas,c'etait un ptit clin d'oeil dans mon elan et au final il y a peu de chance pour qu'il passe sur ce forum. Bonne journée. | |
| | | cristophoros Grand spirituel Confirmé
| Sujet: Re: La beauté du soufisme Jeu 3 Sep - 13:05 | |
| - Rooks a écrit:
- De plus j'aimerais qu'on revienne sur le sujet du soufisme car je commence a me sentir un peu irespecteux dans le sens ou il a rien demandé et les vibrations degagées ne lui correspondent pas,c'etait un ptit clin d'oeil dans mon elan et au final il y a peu de chance pour qu'il passe sur ce forum.
Bonne journée. Coucou Rooks, Tu vois Rooks, je pense avoir soulevé un lièvre avec cette pensé. regarde: Lui se sent gêner et toi tu te sens irrespectueux, peut être faut-il que tu trouves le juste milieux. Moi, les gens pour lesquels j'éprouve un très grand respect, une très grande tendresse, de la reconnaissance pour ce qu'ils sont ou ce qu'ils m'apportent tu sais comment je les appelle? Tout simplement "mon ami" (d’ailleurs c'est comme cela que j'appelle mon âme)! On est rarement gêné ou irrespectueux avec un "vrai ami" au contraire on est sincère, on se dit tout, on se soutient mutuellement... Ami, amour même racine bizarre non? L'un est un qualificatif l'autre est le plus beau des sentiments. Revenons au soufisme que je ne connais pas plus que toi! Hier j'ai lu un poème d'un grand mystique soufie, j'avoue je m'y suis égaré sans vraiment comprendre de quoi, de qui, de quand on parlait et ce matin au réveil eurêka (enfin je crois), j'aimerais que tu (ou d'autres) essais de répondre à la même question: A qui, de quoi, de quand parle "notre ami", le grand mystique soufie? Le voilà: Chant d’amour soufi Xavier Séguin 23 novembre 2014 Le grand mystique soufi Jalal ad-Din Rumi a composé ce sublime chant d’amour à prendre avec fougue. J’y entends un écho vibrant au non moins sublime Cantique des cantiques que le roi Salomon dédia à sa bien-aimée la Reine de Saba. « Tu es partie : ton départ m’arrache des larmes de sang, Mon angoisse toujours accrue accroît mes larmes. Tu n’es pas partie seule, mes yeux sont partis avec toi : Puisque je n’ai plus d’yeux, comment verser des larmes ? Sache que ton âme ressemble à une caverne, Dans laquelle il y a un étrange bazar. Chacun avec sa Bien-aimée agit comme il lui plaît, Mais cette Bien-aimée est mystérieuse et étrange ! Notre corps pétri de terre est la lumière des cieux. Les anges envient notre pénétration. Tantôt si purs que les esprits des cieux nous suivent, Tantôt si impurs que les démons s’enfuient. Autrefois des enfants, avant d’être des maîtres Heureux de voir chez nous des visages amis. Écoute la fin de notre aventure : Nous sommes devenus pareils aux nuages, pareils au vent. Tous les atomes qu’on trouve dans l’air, et dans le désert, Sache qu’ils sont amoureux comme nous. Sache que chaque atome, heureux ou malheureux, Est étourdi par le Soleil de l’âme non formatée. Je suis l’Océan tout entier, pas une simple goutte ! Je ne suis pas un prétentieux à l’oeil fourbe. Chaque atome à qui je parle en silence, S’exclame sans tarder: « Je ne suis pas un atome! » La bien-aimée est devenue pareille au soleil, L’amoureux, tel un atome, se met à danser. Lorsque tremblote la brise du printemps d’amour, Chaque branche qui a quelque feuille se met à danser. La bien-aimée murmurait des paroles indistinctes, Ma raison s’est égarée ; il ne m’en est rien resté ! Mon Dieu ! elle devait prononcer une incantation, Car la trace est gravée dans mon coeur de pierre. Tu me dis que je suis fou et extravagant. C’est toi qui est folle de chercher la raison dans un fou. Tu trouves que je suis imprudent et inflexible, C’est la sphère elle-même qui est inflexible. Dès que j’entendis le mot amour, J’ai usé mes yeux, mon âme et mon coeur sur son chemin. Je me suis dit que, bien que l’amant et l’aimée soient deux, En vérité ils ne sont qu’un et je devais y voir double. Je suis ivre de toi… non de vin, ni d’opium, Je suis fou, ne cherche pas la raison chez un fou. De mon âme débordante naissent mille fleuves, De ma danse tournoyante, le monde est étourdi. En voyant mon teint jauni, cette idole célèbre, M’a dit: « N’espère plus que je sois à toi» «Tu as été mon amant pendant cent lunes Maintenant tu as la couleur de l’automne, moi je garde celle du printemps» En souvenir de ta lèvre, je baise le rubis de ma bague ; N’ayant pas celle-là, je baise celui-ci. Ne pouvant atteindre ton ciel, Je me prosterne et je baise la terre. Pourquoi rôdes-tu dans le quartier de ton imagination, Que laves-tu avec les larmes de sang de ton coeur ? De la tête jusqu’aux pieds tu es le Vrai ; Que cherches-tu, ô ignorant de toi-même ? Ne dis pas : « La nuit» Notre jour n’a pas de nuit ; Dans la secte de l’amour, il n’est d’autre secte que l’amour. L’amour est un océan sans fond, ni rive ; Bien des hommes s’y noient sans plaintes et sans lamentations. L’amour est un grand bien qui produit de grands maux. L’amant ne fuira pas ces maux. Dans l’amour, la vaillance est à qui Capitule aussitôt que l’amour l’attaque. Qui de plus malheureux qu’un amant sans espoir ? Aucun remède au mal d’aimer. Nulle avarice, nulle hypocrisie n’apaise le chagrin d’amour; Nulle fidélité, nulle cruauté n’existe dans l’amour vrai. On a pétri l’argile de l’homme avec la rosée d’amour, Et mille troubles, mille désordres naissent dans le monde. Les mille lancettes de l’amour ont piqué les veines de l’âme Pour y prendre une goutte; et cette goutte s’appelle : le coeur. La nuit vient de passer… mon ivresse continue. Sous ton empire, je m’occupe de mes propres affaires. Je suis à la fois l’amant et l’aimé. Je suis à la fois le bouquet, le rossignol et la rose de moi-même. Le rossignol est venu au jardin, les corbeaux se sont enfuis ; Allons au jardin ensemble, ô flambeau de mes yeux. Comme le lys et la rose, épanouissons-nous dans l’extase ; Comme l’eau qui court, courons de jardin en jardin. » Jalal ad-Din Rumi http://eden-saga.com/chant-damour-soufi.html Bonne journée Ps: Prend ton temps pour répondre car c'est à la foi très compliquer et très simple à comprendre quand on est un peux initié à la spiritualité. | |
| | | Rooks Grand initié
| Sujet: Re: La beauté du soufisme Jeu 3 Sep - 15:23 | |
| - Citation :
- Lui se sent gêner et toi tu te sens irrespectueux, peut être faut-il que tu trouves le juste milieux. Moi, les gens pour lesquels j'éprouve un très grand respect, une très grande tendresse, de la reconnaissance pour ce qu'ils sont ou ce qu'ils m'apportent tu sais comment je les appelle?
Tout simplement "mon ami" (d’ailleurs c'est comme cela que j'appelle mon âme)! On est rarement gêné ou irrespectueux avec un "vrai ami" au contraire on est sincère, on se dit tout, on se soutient mutuellement... Ami, amour même racine bizarre non? L'un est un qualificatif l'autre est le plus beau des sentiments. Je suis désolé mais il m'est impossible de te laisser dire des choses pareils.Ici ce n'est que ton jugement fondé sur ce que tu crois,penses et le pire sans rien savoir de moi ou ceux qui m'entourent.Mais c'est pas grave car je viens de comprendre pourquoi.Je le dis involontairement depuis plusieurs jours,ça viens juste de faire tilt,un enseignement de plus et j'ai gouté sa saveur et tu sais quoi j'ai pas aimé.J'ai presque pu le toucher du bout des doigts.Il est ou il est devenu très très puissant et je sais une chose c'est que lui est loin d’être mon ami!Mes erreurs étaient encore une fois sous mon nez et je les ai alimenté involontairement mais il y avait une raison.On apprend de ses erreurs,j'ai trouvé cela beau et effrayant a la fois... | |
| | | cristophoros Grand spirituel Confirmé
| Sujet: Re: La beauté du soufisme Jeu 3 Sep - 16:45 | |
| Salut Rooks, Je veux bien te croire sur parole mais ensuite que veux tu que je fasses avec tes explications sous forme d'énigmes? Content que ça t'ai permis d'avancer, encore une preuve de plus que l'élève inconsciemment peut aussi devenir enseignant pour qui sait "voir". bonne journée | |
| | | melahel Grand spirituel Confirmé
| Sujet: Re: La beauté du soufisme Jeu 3 Sep - 17:04 | |
| L enseignement est partout autour de nous et pas souvent là où on pense le trouver....il devient enseignement lorsqu on en prends conscience | |
| | | cristophoros Grand spirituel Confirmé
| Sujet: Re: La beauté du soufisme Jeu 3 Sep - 17:32 | |
| - melahel a écrit:
- L enseignement est partout autour de nous et pas souvent là où on pense le trouver....il devient enseignement lorsqu on en prends conscience
salut mélahel, C'est tout à fais ça et c'est pourquoi (à mon avis) personne ne peut être "le maître" d'un autre car "un maître" ne peut être qu'un aide, un guide sur le chemin de la prise de conscience. Moi par exemple j'ai besoin d'expérimenté puis d'observé les effets de la dites expérimentation avant d'avoir une prise de conscience. Sans chemin pas de vécut et sans vécut pas de réelle, véritable et pérenne prise de conscience. Si demain je trouve "un Maître" capable de vivre ce que je vis à ma place peut être que je changerais mon fusil d'épaule. En attendant je prend la seule chose qu'il est capable de m'offrir à savoir sa propre expérimentation par son vécut, son discernement, sa propre vision. Enfin ce n'est que mon avis, je me trompe peut-être mais ceci est en rapport avec mon propre chemin. Alors quelqu'un se lance? On essai d'interpréter la pensé du grand mystique soufi Jalal ad-Din Rumi au travers de son poème? | |
| | | Eole Petit Scarabé
| Sujet: Re: La beauté du soufisme Ven 4 Sep - 8:30 | |
| La vie ordinaire Aucune illusion n'est peut-être aussi commune et aussi insidieuse que celle qui fait croire que la vie spirituelle va éloigner le chercheur de la vie ordinaire. La vie quotidienne sera toujours incluse. En fait, nous nous immergeons de plus en plus dans l'ordinaire : « Nous coupons du bois et nous portons de l'eau ». Nous sommes souvent le moins préparés pour cette mondanité de la voie. Après avoir goûté à la passion de l'âme qui initialement semble tellement « autre » par rapport à notre expérience ordinaire, nous avons tendance à attendre que la banalité de la vie s'efface dans l'exaltation ou dans l'extase du voyage intérieur. Nous imaginons peut-être une vie spirituelle remplie de défis dangereux et d'états spirituels. Mais c'est seulement l'ego qui une fois encore accapare l'expérience pour ses fins propres.
Il n'est pas satisfaisant de n'être qu'un simple voyageur marchant dans la poussière en direction de sa maison ! Le caractère vraiment unique de notre nature apparaît souvent tout à fait ordinaire et simple. Une amie décrit ainsi son expérience : « Je suis toujours choquée de constater à quel point les choses sont ordinaires, à quel point je redescends encore et encore vers l'ordinaire. Je m'attendais vraiment à ce que les choses soient "extra-ordinaires". » Une autre amie qui vint vers mon maître s'attendait à vivre une simple vie de méditation, mais après quelques années elle se retrouva en train d'enseigner à trente enfants qui demandaient toute son attention tout au long de la journée, dans une école primaire au centre de la cité. Ce n'était pas ce qu'elle avait imaginé ! Souvent, l'attachement à l'« extraordinaire » de la vie spirituelle est un autre moyen de nous protéger contre la vie et contre nous-mêmes, de même qu'une fantaisie romantique peut nous protéger contre la vulnérabilité et les demandes d'une vraie relation. L'amour vrai nous met à nu et nous rend vulnérables car les schémas qui nous protègent sont alors dissous ou brûlés. Contrairement à bien des illusions, la vraie nature de la voie c'est de nous rendre de plus en plus vides, c'est de nous aider à avoir moins plutôt que plus. Alors que les illusions gonflent le plus souvent l'ego, lui faisant croire qu'il est spécial, sur la vraie voie nous devenons plus ordinaires et plus simples. Lorsque nous vivons la passion de l'âme, déchirés par l'amour, il se peut que nous oubliions trop aisément l'importance de payer nos factures à temps ou de prendre soin de nos besoins humains et de nos responsabilités. Il se peut que nous traversions la vie sans bien faire attention à la façon dont nous traitons les autres et nous-mêmes.
Mais, sans une base solide dans le quotidien, sans apprendre à traiter la vie avec l'attention et le respect dont elle a besoin, il ne nous est pas possible d'y vivre pleinement l'énergie de l'âme. Se centrer sur la vie quotidienne donne une base à l'énergie rencontrée sur le chemin, de plus cela rend difficile à l'ego de créer des fantaisies spirituelles. C'est pourquoi, traditionnellement, quand un jeune homme venait pour la première fois au tekke (ou khânqâh - ce qui signifie centre ou refuge soufi, en turc ou en persan), on lui donnait à faire les tâches les plus mondaines ou les plus basses, par exemple : nettoyer les toilettes ou balayer la cour. Il était possible que les premières années on ne lui donne aucunes pratiques spirituelles, mais à leur place, de simples tâches de service. Il est important de ne pas rejeter la dimension ordinaire de notre expérience, car la nature de l'âme est simple et ordinaire et s'exprime souvent dans ce qu'il y a de plus ordinaire. L'âme est une qualité d'être dans laquelle les choses « sont », tout simplement. Là, la paix « est », l'amour « est », même le pouvoir « est », tout simplement. Nous ne remarquerons jamais, nous vivrons encore moins ces qualités de l'âme si nous suivons nos désirs afin d'échapper à l'ordinaire, si nous créons des drames inutiles ou des fantaisies. Les haïku Zen reflètent souvent cette simplicité. La rosée sur l'herbe est présente, ici et maintenant, sans faire d'histoire. La pleine lune de la moisson reflétée sur l'eau est à la fois simple et profonde. Le contenant que nous créons sur le chemin est une relation de maturité avec la vie. Nous ne serons jamais capables de vivre le paradoxe de l'ordinaire rencontrant l'extraordinaire si nous ne sommes pas prêts à accepter la vie telle qu'elle est.
La vraie tâche, c'est de rester fidèle à soi-même dans tous les défis de la vie quotidienne, de s'intérioriser ne serait-ce que cinq minutes par jour alors même qu'il y aurait des distractions nombreuses. L'acte de se souvenir n'a plus lieu dans l'isolement, mais au bureau et au supermarché. Il se peut que la voie soit l'opposé de ce à quoi on s'attendait ; il se peut qu'elle soit paradoxale, troublante et contraire à notre conditionnement, mais elle doit être vécue dans le monde, elle doit faire partie de la vie quotidienne. A cette phase particulière de l'évolution de l'humanité, la nature ordinaire de la vie a une autre signification. Dans cette ère qui commence, cet ordinaire va être capable de refléter le numineux de l'âme d'une autre façon. Mais, afin de permettre à la vie de refléter la richesse et la nature éternelle de l'âme, nous devons abandonner les schémas, personnels et collectifs, qui nous éloignent de l'ordinaire. Nous devons apprendre à discerner entre une fantaisie de la vie spirituelle du type Disneyland avec toutes ses montagnes russes et ses barbes à papa, et la vraie manière par laquelle Il se révèle Lui-Même. Source: Le journal Soufi .
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| | | cristophoros Grand spirituel Confirmé
| Sujet: Re: La beauté du soufisme Ven 4 Sep - 17:36 | |
| Bonjour à tous, Merci Éole d'avoir poster ce texte "extraordinaire" et criant de vérité sur la vie ordinaire. Extraordinaire par sa grande sagesse et "ordinaire" par ce chemin de "simplicité vrai" qu'il préconise. Comme quoi, il n'y a pas besoin d'être bac +12 pour arriver au sommet de la simplicité. Il m'a rappelé bien des choses! Enfant je me demandais pourquoi mon père ne me donnait que les pires corvées à la maison, en m'expliquant bien, qu'il fallait les faire parfaitement, "consciencieusement (en conscience)". Il lui arrivait de caché des pièces (2cts) sous les meubles pour vérifier mon assiduité au balais et quand je lui rapportais que j'avais trouvé une monnaie. Il s'écriait "malheureux", ne le cries pas trop fort, quelqu'un pourrait t'entendre. Mets les plutôt dans ta poche car c'est le début de la fortune! Il m'arrivait de mourgagner (je m'égarais, je n'avais pas conscience de la leçon, râlais, mince passé la serpillère c'est nul, 2cts "c'est rien!"), mais depuis quelques années je sais pourquoi il le faisait! D'abord parce qu'il m'aimait puis parce qu'" il a du être soufi dans une autre vie"! C'est marrant et peut être un peux "triste" des fois comme on est long à intégrer certaines leçons, d'abord on bute puis ça nous rebute et à la fin "eurêka" et on se trouve délivrer de ce mal (ignorance par inconscience) qui nous rongeait et enrichi par une leçon qui marquera à tout jamais notre chemin de vie. Merci "Éole", merci aussi à "mon Papa" (Paix à ton âme)! Bonne soirée Ps: Si personne ne s'est lancé d'ici demain, je donnerais ma compréhension du poème comme cela si certains veulent participer mais sont "timide pour se lancer "ils pourront me corriger" si je m'égare. Oui! oui! Ça m'arrive! Et le pire c'est que quand ça m'arrive et que personne ne me reprend, "je n'en ai jamais conscience!"
Alors à tous "les amis" (petits ou grands) qui me reprendront.... Un grand MERCI d'avance! | |
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