La Grande Bellezza - 2013

Bonjour à tous,

Je voulais vous proposer si vus en avez l'occasion de regarder La Grande Bellezza. C'est l'histoire d'un journaliste italien de 65 ans, Jep, qui s'auto problame Roi des mondanités à Rome. Le film est le récit de sa quête de la beauté, mais pas n'importe laquelle, la Grande Beauté !

Je vous partage ce film car en plus de présenter un travail esthétique magnifique tant par les visuels et les sons, ce film m'a personnellement chamboulé assez profondément.
C'est un film sublime (pas dans le sens très très beau mais dans le sens Sublime comme en parle Kant, c'est-à-dire qui amène une certaine transcendance, un contact avec quelque chose de plus grand, avec "Dieu").

Voilà, en espérant que certains d'entre vous prendront la peine de visionner ce chef d’œuvre qui a la potentiel de vous faire rire aux éclats, de vous émouvoir, mais surtout, de vous faire comprendre des choses sur vous-même... et de vous questionner.

ça peut paraître bizarre, mais j'ai senti une connexion avec plus grand que moi, j'ai senti un appel, qu'on me saisissait aux tripes, qu'on m'élevait... Je pense qu'il faut le voir pour comprendre. La scène avec lles flamants roses... L'extase... La beauté... J'en perds mon latin



Synopsis

Rome dans la splendeur de l’été. Les touristes se pressent sur le Janicule : un Japonais s’effondre foudroyé par tant de beauté. Jep Gambardella – un bel homme au charme irrésistible malgré les premiers signes de la vieillesse – jouit des mondanités de la ville. Il est de toutes les soirées et de toutes les fêtes, son esprit fait merveille et sa compagnie recherchée. Journaliste à succès, séducteur impénitent, il a écrit dans sa jeunesse un roman qui lui a valu un prix littéraire et une réputation d’écrivain frustré : il cache son désarroi derrière une attitude cynique et désabusée qui l’amène à poser sur le monde un regard d’une amère lucidité. Sur la terrasse de son appartement romain qui domine le Colisée, il donne des fêtes où se met à nu "l’appareil humain" – c’est le titre de son roman – et se joue la comédie du néant. Revenu de tout, Jep rêve parfois de se remettre à écrire, traversé par les souvenirs d’un amour de jeunesse auquel il se raccroche, mais y parviendra-t-il ? Surmontera-t-il son profond dégoût de lui-même et des autres dans une ville dont l’aveuglante beauté a quelque chose de paralysant…

malbigent a écrit:

Super le partage !!
tu as aimé ??

Le mur de la langue... comme toujours... Ça n'est pas le genre de film que je regarde et en général je ne vais pas au cinéma... même à l'époque où je vivais en France. Je dois être hermétique à la transcendance...

Excellent film, qui commence avec un syndrome de Stendhal pour annoncer le grandiose, j'ai beaucoup aimé également, merci pour le rappel, je le reverrais bien du coup !

J'ai l'impression aussi, d'après la bande annonce, que ce personnage avait la peur de vieillir !!

J'ai regardé le film !

Magnifiques images de Rome, mélancolique !