xenia la chamane Grand spirituel Confirmé
| Sujet: Inquiétudes autour du Tramadol, un antidouleur Mer 25 Jan - 20:07 | |
| Inquiétudes autour du Tramadol, un antidouleur
Le Tramadol qui remplace le Di-Antalvic fait l’objet d’une surveillance des autorités françaises de contrôle du médicament. Motif : une addiction importante d’une partie des patients. Ce médicament a déjà des effets dévastateurs au Moyen-Orient.
Pour certains, c’est le remède miracle contre la douleur. Pour d’autres, c’est un « poison » qui a ruiné leur vie. La molécule Tramadol, qui existe dans le générique et dans d’autres médicaments (Topalgic, Ixprim...), est un antidouleur dérivé de l’opium dont la consommation est en forte hausse depuis deux ans, suscite de nombreuses inquiétudes. A tel point que l’Afssaps, l’agence française du médicament, a décidé de le placer sous surveillance. Très efficace contre les douleurs au dos ou aux articulations, le Tramadol a des effets secondaires pouvant se révéler très graves : vomissements, désorientation, troubles du sommeil… Surtout, comme tous les dérivés d’opiacé, il peut entraîner une forte accoutumance nécessitant ensuite une période de sevrage.
Premières overdoses en 2010
Autre problème, son usage peut être détourné pour ses effets psychotropes. En 2010, les premières overdoses au Tramadol sont apparues en France. « On m’a prescrit du Tramadol à la suite d’un accident de moto où j’avais eu la jambe fracturée, raconte Teddy, un étudiant lillois de 26 ans. Personne ne m’avait prévenu des effets addictifs, j’ai augmenté les doses et je suis devenu complètement accro. Mon médecin me le prescrivait sans limite. Un jour, j’ai eu un trou noir de plusieurs minutes devant ma télé et j’ai compris qu’il fallait arrêter. Je me suis sevré tout seul, pendant dix jours de cauchemar. »
C’est le retrait, en mars dernier, du Di-Antalvic qui a mis le Tramadol sur le devant de la scène. En France, le Di-Antalvic était l’antidouleur le plus consommé, distribué chaque année à plus de 70 millions de boîtes pour 8 millions d’utilisateurs réguliers. A la suite d’études dénonçant le rôle de ce médicament dans des centaines de suicides, au Royaume-Uni notamment, il a été interdit par l’Agence européenne du médicament. En deux ans, 50% des utilisateurs du Di-Antalvic se sont reportés sur des antidouleur moins forts comme le paracétamol, et 35% sur des traitements plus forts dits de « palier 2 » comme le Tramadol. Celui-ci a vu sa consommation grimper de 30% pour arriver à plus de 12 millions de boîtes distribuées l’année dernière.
Outre le produit générique appelé Tramadol, la molécule se retrouve dans une vingtaine de médicaments vendus en France sur ordonnance, comme le Topalgic, Contramal ou Ixprim qui l’associe à du paracétamol. De nombreux médecins dénoncent le recours trop laxiste au Tramadol. « Ce traitement n’est pas anodin, explique Jean-Claude Grange, généraliste. On le prescrit en sortant des urgences hospitalières, y compris aux personnes âgées alors qu’elles sont très fragiles face à ce produit… Il m’arrive d’en prescrire, mais très prudemment ».
A Gaza, mais aussi en Egypte ou en Libye, ses effets proches de la drogue sont très recherchés, au point d’avoir suscité une alerte internationale
Source : http://www.leparisien.fr/societe/inquietudes-autour-du-tramadol-un-antidouleur-25-01-2012-1829106.php | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Inquiétudes autour du Tramadol, un antidouleur Mer 25 Jan - 21:51 | |
| Encore un médicament faisant des siennes, j'avais lu aussi qu'il y avait une sorte traffic de ce médicament et que pour 4 ou 5$ en Egypte ou en Syrie, l'on peut se le procurer très facilement. Bref les drogues sont partout. |
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Invité Invité
| Sujet: je crois que les médecins sont un peu démunis face à la douleur Mer 25 Jan - 22:13 | |
| une personne qui travaille et qui a un mal de dos va souvent se voir prescrit des myorelaxant. Idem pour les dents. En fait c'est un peu bêbête mais voilà personne ne propose d'alternative à part égale du cabinet du médecin. Pas de mairie soucieuse de ses administrés et ouvrant un centre de médecine douce en prêtant des locaux pour démarrer. Alors c'est un peu le monopole du soin ou du manque de soin ça dépend ce qu'on recherche. Avec le manque de temps les transports et le reste ceux qui souffrent n'y pensent que quand ils sont arrêtés par le médecin, c'est à dire quand les myorelaxants ne suffisent plus ou quand ils ont permis de travailler jusqu'à l'accident. Et souvent les bobologies avaient caché le vrai problème qui s'exprimait par le mal de dos. On est mal soignés par contre les maladies elles sont prises très au sérieux, on leur déballe un tapis rouge et on en fait beaucoup pour la maladie. A côté d'elle le patient n'a plus qu'à bien se tenir si on suit cette logique... inhumaine et complètement marchande du point de vue d’Hippocrate. |
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