Je suis le roseau, mince et fragile.
J’ai pour père le grand vent et pour mère la grande rivière.
Je suis né au bord de la grande rivière, je me nourris d’elle.
Je me balance lentement, bercé par le grand vent.
Souvent le vent devient plus fort, la rivière lus grande, plus puissante.
Alors, j’ai peur d’être emporté, brisé.
Ensemble, alors, le vent et la rivière me parlent :
Le vent : mon fils, ne résiste pas à ma force qui te plie en deux.
Laisse toi aller.
En te secouant dans toutes les directions, je t’apprends à danser au rythme de la vie.
Ta mère la rivière coule plus rapidement aussi et tu as peur d’être déraciné.
Suis sa direction. Laisse toi aller.
Elle t’apprend à danser au rythme de la vie.
Aie confiance.