«Les vaccins ne sont pas si innocents qu'on le dit»
BOURTON,WILLIAM
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Mardi 16 janvier 2001
A bout portant «Les vaccins ne sont pas si innocents qu'on le dit»
Depuis le 1er janvier, le ministère de la Santé a modifié le calendrier de vaccination des nourrissons: l'âge d'administration des premières injections est abaissé à deux mois. Par ailleurs, la vaccination (obligatoire) contre la poliomyélite doit désormais être pratiquée par injection. Que pensez-vous de ces réformes ?
On a arrêté d'administrer le vaccin polio oralement car on a observé des cas de maladies post-vaccinales et des cas secondaires, c'est-à-dire des cas de contamination par des enfants vaccinés. Le fait que ce vaccin soit désormais administré par injection ne m'étonne dès lors pas. Par contre, je ne comprends absolument pas la base théorique justifiant l'abaissement de l'âge de vaccination!
Que reprochez-vous à la vaccination précoce?
En tant que pédiatre, j'observe une énorme perturbation du système immunitaire des bébés. La plupart du temps, quand les parents passent à la médecine homéopathique, c'est qu'ils ont fait toutes les tentatives possibles en médecine «classique». Quand on voit l'anamnèse, en général, le bébé va bien. Puis on commence à vacciner et il fait des maladies; on lui prescrit alors des antibiotiques. Mais cela recommence, souvent de manière plus grave. Apparaissent alors les allergies, traitées à la cortisone... C'est un phénomène que l'on ne voyait pas autrefois et pour lequel la médecine traditionnelle n'a plus vraiment de solution. A mon avis, c'est clairement lié à la perturbation globale du système immunitaire, dynamité par cette masse de vaccins administrés trop tôt. A Stockholm, on a comparé deux populations scolaires de niveau social semblable: une école «Steiner» (une manière de pensée anthroposophe où, entre autres, on se méfie des vaccins) et une école «classique». Les mêmes médecins ont relevé que, dans la première école, 7 % des enfants étaient asthmatiques contre 17 % dans la seconde... Je trouve que cela mérite réflexion.
«J'essaye
de ne pas vacciner
avant l'âge de 6 mois»
Outre les allergies, avez-vous d'autres griefs à formuler?
Prenons le «vaccin rougeole». La rougeole a toujours été considérée comme une maladie assez bénigne, avec de temps en temps de mauvaises réactions. Et puis on a décidé de vacciner massivement. Les Etats-Unis l'ont décidé avant nous. Qu'ont constaté les médecins américains? Une baisse de l'incidence de la rougeole, mais suivie d'une remontée chez les enfants en bas âge et chez les gens plus âgés, avec une augmentation de la mortalité. Autrefois les bébés étaient protégés par les anticorps maternels jusqu'à 6 à 9 mois; aujourd'hui, comme il n'y a plus de diffusion suffisante de la rougeole et que le vaccin n'offre pas de protection à long terme, on observe plutôt une augmentation de la morbidité suite à la rougeole. Les vaccins ne sont ni si efficaces, ni si innocents qu'on le dit.
Certains militants «anti-vaccins» affirment que la généralisation de la vaccination serait responsable d'une augmentation des cancers. Qu'en est-il, selon vous?
Ce que je sais, c'est que l'on voit apparaître actuellement des tumeurs où l'on isole un virus issu des premiers vaccins polio. Quels que soient les types de vaccins, ils doivent toujours être préparés sur des lignées de cellules, qui sont modifiées pour être immortelles, et en fait sont cancéreuses. Ces lignées de cellules transmettent toujours des déchets qui peuvent être des virus ou des oncogènes.
Reste que les avantages, les bienfaits de la vaccination sont tout de même supérieurs aux «effets secondaires»...
Si l'on étudie les statistiques à long terme, on observe la plupart du temps une diminution de la maladie avant l'intervention des vaccins. De manière générale, les campagnes de vaccinations n'ont pas apporté de modifications dans la courbe d'augmentation de la longévité; et cela depuis 150 ans, c'est-à-dire longtemps avant l'intervention des vaccins.
En tant que pédiatre, que proposez-vous aux parents, e n termes de vaccination?
J'essaye de ne pas vacciner avant l'âge de 6 mois. Je l'ai dit, jusque là, l'enfant est protégé par les anticorps de sa mère. A 6 mois, j'administre la polio et le «diphtérie-tétanos-coqueluche», car il s'agit d'un vaccin dont on connaît les effets secondaires. Je recommence deux mois après et puis entre 15 et 18 mois.
«L'information diffusée
est souvent
partiale»
Vous ne rejettez donc pas la vaccination «en bloc»?
D'abord, le vaccin polio est obligatoire, je n'ai donc pas le droit de faire autrement. En ce qui concerne les autres... la pression est énorme! Je trouve ainsi indigne que l'ONE (singulièrement du côté francophone), qui contrôle toutes les crèches, s'arroge le droit d'imposer aux gens toute une série de vaccins mais n'en assume nullement la responsabilité! Le médecin est toujours personnellement responsable des actes qu'il pose et je ne suis pas très bien le corps médical qui obéit sans réfléchir aux ukases des gens qui fabriquent les vaccins. L'information diffusée sur le sujet est le plus souvent partiale. Deux exemples: le vaccin «rougeole-rubéole-oreillons» a été introduit au Japon, en sachant que l'on déplorait un accident grave pour 200.000 doses. La première année, on a constaté un accident grave pour 30.000 doses; la deuxième, un accident grave pour moins de 10.000 doses, sans parler des effets pervers sur l'état de santé général de la population. Moralité, ce vaccin est aujourd'hui interdit au Japon! Dans ce même pays, on a fait l'expérimentation de retarder les premières vaccinations de 3 mois à 2 ans pour voir si elles étaient impliquées dans les morts subites du nourrisson: celles-ci ont régressé de 90 %! Aux lecteurs intéressés, je recommande le livre de Michel Georget, préfacé par le doyen de la faculté de médecine de Bobigny: «Vaccination, les vérités indésirables», paru aux éditions Dangles.*
Propos recueillis par
WILLIAM BOURTON
Jean-Louis
Laloy
Docteur en médecine, pédiatre homéopathe
http://archives.lesoir.be/-les-vaccins-ne-sont-pas-si-innocents-qu-on-le-dit-_t-20010116-Z0K4QM.html