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| URGENT: DEFENSE DES MEDECINES NATURELLES URGENTISSIMMEEE!!!! | |
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Auteur | Message |
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xenia la chamane Grand spirituel Confirmé
| Sujet: URGENT: DEFENSE DES MEDECINES NATURELLES URGENTISSIMMEEE!!!! Mer 16 Mar - 10:07 | |
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| | | Arwen Aucun Rang
| Sujet: Re: URGENT: DEFENSE DES MEDECINES NATURELLES URGENTISSIMMEEE!!!! Mer 16 Mar - 12:08 | |
| Les plantes médicinales
| bientôt interdites dans l'UE ?
| Non ! Tout ne va pas changer le 1er mai 2011.
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http://www.infovaccin.fr/plantes_medicinales.html
Dernière édition par Astya le Mer 16 Mar - 12:13, édité 1 fois | |
| | | Arwen Aucun Rang
| Sujet: Re: URGENT: DEFENSE DES MEDECINES NATURELLES URGENTISSIMMEEE!!!! Mer 16 Mar - 12:10 | |
| J'ai l'impression que ce truc revient tous les ans et a chaque fois, ce n'est pas fait, j'ai bien peur d'une intox ou d'un hoax donc a approfondir on a deja entendu parlé de ça l'année derniere pour Mai 2009 | |
| | | elo Grand spirituel Confirmé
| Sujet: Re: URGENT: DEFENSE DES MEDECINES NATURELLES URGENTISSIMMEEE!!!! Mer 16 Mar - 12:14 | |
| Je ne comprends pas Pourquoi veulent-ils interdire la quasi-totalité des plantes médicinales??? Astya, j'espère que tu as raison lorsque tu dis que c'est probablement de l'intox car les plantes sont bien utiles. | |
| | | Servan Grand spirituel Confirmé
| Sujet: Re: URGENT: DEFENSE DES MEDECINES NATURELLES URGENTISSIMMEEE!!!! Mer 16 Mar - 12:57 | |
| Je pense comme Astya que c'est une intox, mais je propose d'ouvrir un atelier d'identification des plantes médicinales, comment les trouver dans la nature et les doser, comme ça au pire on ira récolter nous-mêmes nos plantes!!! | |
| | | elo Grand spirituel Confirmé
| Sujet: Re: URGENT: DEFENSE DES MEDECINES NATURELLES URGENTISSIMMEEE!!!! Mer 16 Mar - 13:45 | |
| - Servan a écrit:
- Je pense comme Astya que c'est une intox, mais je propose d'ouvrir un atelier d'identification des plantes médicinales, comment les trouver dans la nature et les doser, comme ça au pire on ira récolter nous-mêmes nos plantes!!!
S'occuper soi-même de la cueillette des plantes? c'est une idée séduisante mais à condition de vraiment bien s'y connaitre histoire de ne pas confondre une plante médicinale avec une plante toxique... Ou pourquoi ne pas être accompagné d'un guide lors de cette cuiellette? je trouve cela plus rassurant pour les novices. | |
| | | argileblanche Grand spirituel Confirmé
| Sujet: Re: URGENT: DEFENSE DES MEDECINES NATURELLES URGENTISSIMMEEE!!!! Mer 16 Mar - 20:43 | |
| merci xénia ! ce site est très intéressant , notamment la brochure pour la prévention des concers pour le sujet , la directive européenne sur le contrôle des plantes , j'ai pris le message au sérieux , j'ai signé la pétition ... bien sûr il y a le recours qui va permettre qu'elle ne soit pas appliquée le 1 er mai , mais ce n'est qu'un report , j'aimerais bien que ce ne soit pas sérieux , mais on a déjà vu tout un groupe de formules homéopathiques interdites , pareil pour les semences interdites et de même pour les légumes , alors pourquoi pas les plantes médicinales ? ils ont aussi réduit à minima la production de laitages au lait cru ... c'est vraiment très grave , il faut se battre ( d'accord pour ton atelier servan ) encre merci xénia ! merci aussi astya pour ton lien sur un site également très intéressant et qui apporte des précisions ! | |
| | | xenia la chamane Grand spirituel Confirmé
| Sujet: Re: URGENT: DEFENSE DES MEDECINES NATURELLES URGENTISSIMMEEE!!!! Mer 16 Mar - 20:59 | |
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| | | Arwen Aucun Rang
| Sujet: Re: URGENT: DEFENSE DES MEDECINES NATURELLES URGENTISSIMMEEE!!!! Mer 16 Mar - 23:56 | |
| - argileblanche a écrit:
- merci xénia !
ce site est très intéressant , notamment la brochure pour la prévention des concers
pour le sujet , la directive européenne sur le contrôle des plantes , j'ai pris le message au sérieux , j'ai signé la pétition ...
bien sûr il y a le recours qui va permettre qu'elle ne soit pas appliquée le 1 er mai , mais ce n'est qu'un report ,
j'aimerais bien que ce ne soit pas sérieux , mais on a déjà vu tout un groupe de formules homéopathiques interdites , pareil pour les semences interdites et de même pour les légumes , alors pourquoi pas les plantes médicinales ?
ils ont aussi réduit à minima la production de laitages au lait cru ...
c'est vraiment très grave , il faut se battre
( d'accord pour ton atelier servan )
encre merci xénia !
merci aussi astya pour ton lien sur un site également très intéressant et qui apporte des précisions !
Parce que ça fait 3 ans que je vois le même message, seule la date change. De plus, il y en a dans beaucoup de médicament, et toute les entreprise, boutiques etc qui vendent des plantes, si elle devaient fermer, serait une catastrophe économique. L'année dernière, il était même dit qu'ils voulaient enlever les vitamines minéraux etc, de l'alimentation etc Non, je n'y crois pas. | |
| | | Arwen Aucun Rang
| Sujet: Re: URGENT: DEFENSE DES MEDECINES NATURELLES URGENTISSIMMEEE!!!! Jeu 17 Mar - 0:15 | |
| Les plantes médicinales bientôt interdites dans l'UE ? Non ! Tout ne va pas changer au 1er mai 2011*.
Depuis 2008, nous avons lu et entendu tout et n’importe quoi sur le Codex alimentarius créé en 1963 par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et la FAO (Food and Agriculture Organization) des Nations Unies. Il a pour objet de définir les normes pour tous les produits alimentaires et compléments alimentaires. Les 27 pays membres de l’Union Européenne (UE) utilisent de plus en plus le Codex pour façonner la réglementation alimentaire en conformité avec les lois européennes. Ses partisans affirment que le Codex Alimentarius est une référence pour l'alimentation et qu'il n'y a aucune obligation faite aux pays de l'adopter, qu'ils soient membres d'un Codex ou de toute autre organisation de commerce international. Loin de moi l’idée de défendre le fait que l'Organisation mondiale du commerce utilise le Codex Alimentarius comme référence internationale pour la résolution des conflits concernant la sécurité alimentaire et la protection des consommateurs, car je pense qu’il représente une terrible menace pour l’accès futur aux compléments en vitamines et oligoéléments utilisés dans les thérapies naturelles, mais il convient de ne pas raconter n’importe quoi sur un sujet aussi grave. Déjà, en 1996, la délégation allemande avait fait une proposition pour qu'aucune plante, vitamine ou minéral, ne soit vendu librement pour raisons préventives et que les compléments alimentaires soient classés comme drogues. Cette proposition a été validée mais jamais appliquée car de nombreuses protestations ont succédé à cette annonce. En juillet 2005, lors de la 28e session de la Commission du Codex Alimentarius, les Directives concernant les compléments alimentaires en vitamines et sels minéraux ont été adoptées. Ce texte ne vise pas à interdire les compléments alimentaires, mais à imposer certaines informations sur leur étiquetage comme la consommation minimale et maximale de vitamines, ainsi que des normes de sécurité et d'efficacité pour leur fabrication. L'OMS a ajouté que ces directives assurent aux consommateurs des effets bénéfiques sur leur santé, ce qui n’est pas évident, car les pays membres peuvent choisir arbitrairement le classement des compléments alimentaires comme alicaments ou médicaments. En outre, le Codex sert plutôt les intérêts des multinationales de l'industrie pharmaceutique et agroalimentaire, car il a permis de remettre sur le marché des pesticides interdits, et recommande que le bétail soit traité aux antibiotiques et à l'hormone de croissance commercialisée par Monsanto. Néanmoins, comme l’indique fort justement Thierry Thévenin, secrétaire général du syndicat S.I.M.P.L.E.S. « il a le mérite de mettre en lumière un phénomène bien réel et inquiétant : l'inflation galopante des outils et des procédures réglementaires qui, sous le louable prétexte de protéger le public, le déresponsabilisent et l'assujettissent progressivement aux rares groupes de pression ou d'intérêt (industriels, distributeurs, médias,...) qui sont suffisamment organisés et puissants pour avoir les moyens de décrypter, analyser, orienter ces mesures ou même plus simplement d'exister légalement en passant à travers le crible de ces dispositions juridiques d'une incroyable complexité. » Il est évident qu’il est impossible, aussi bien financièrement que temporellement de valider la diffusion légale des milliers d’espèces médicinales qui sont utilisées à travers le monde. Mais cette impossibilité ne correspond pas pour autant à une suppression totale de ces produits. Or, ces derniers temps, nous avons été inondés de mails émanent de Heidi Stevenson, repris à l’unisson par l’ANH (Alliance for Natural Health International) et des centaines d’associations, qui titrent : « Grande victoire pour l’industrie pharmaceutique : Les plantes médicinales bientôt interdites dans L'UE ». Ils ajoutent que, dès le 1er mai 2011*, les préparations à base de plantes vont disparaître, ainsi que la possibilité pour les herboristes de les prescrire et que toutes les plantes médicinales seront illégales dans l’Union Européenne. Comme si, du jour au lendemain, toutes les boutiques diététiques devaient fermer leur portes et tous les fabricants de produits naturels allaient mettre au chômage leur personnel, ce qui représente des dizaines de milliers de personnes. À vrai dire, si c’était exact, ce serait presque trop beau car cela réveillerait peut-être un peu l’inertie de la population qui ne se révolte jamais, excepté pour défendre ses « acquis sociaux » sans comprendre que d’autres « acquis » sont tout aussi importants. Tout d’abord, cette annonce fait l’amalgame entre le Codex régissant les vitamines et les compléments alimentaires et la Directive européenne concernant ces mêmes compléments mais qui sont deux choses différentes. La Directive européenne a été adoptée par la FAO, alors que c’est l’OMS qui gère le Codex et son application. Or la Directive européenne n’a pas encore établi la proportion maximale de vitamines et minéraux que peuvent contenir ces compléments ni à quelle date, ces restrictions seront appliquées. Il est donc inexact d’affirmer que tout va changer le 1er mai 2011*. Le danger principal serait de limiter la concentration de vitamines et minéraux à des dosages très faibles, donc sans aucun effet. Cependant, même si cela se produisait, les consommateurs compenseraient en prenant plus de tablettes ou capsules, ce qui entraînerait un coût bien plus élevé qu’aujourd’hui, mais ne verrait pas la disparition de ces produits. Quant aux plantes, si l’on ne les appellent pas « médicinales » on pourra toujours les vendre. L'avis d'observateurs compétents Paul Anthony Taylor est depuis six ans observateur délégué officiel aux réunions du Codex Alimentarius, au nom de la National Health Federation. Il affirme que : « Toutes les normes alimentaires définies par le Codex sont déjà obligatoires, précisément parce qu’elles servent de référence juridique à l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) dans ses arbitrages internationaux. » Toutefois, il précise que le Codex est aujourd’hui le front principal d’une guerre politico-économique pour le contrôle des sources de nourriture et qu’il définit aussi les normes pour les vitamines et compléments alimentaires, les nomenclatures de soins, les aliments bios ou OGM, l’étiquetage sur les emballages alimentaires, la publicité pour les aliments et les additifs alimentaires, ainsi que les résidus de pesticides et de drogues vétérinaires dans les aliments. « Le Codex Alimentarius considère que les intérêts du commerce international sont bien plus importants que la protection de la santé des consommateurs. La preuve en est dans le financement. Le Codex reçoit 86 % de son budget de la part de la FAO (7,2 millions de dollars) et seulement 14 % (1,2 millions de dollars) de l’OMS. » Il est indéniable qu’il privilégie toujours les intérêts économiques, surtout ceux des industries pharmaceutiques, chimiques et génétiques, avant ceux de la santé humaine. Ainsi, nous devons considérer le Codex comme une menace pour les produits et compléments alimentaires naturels qui ne seront pas totalement interdits mais dont la concentration de vitamines et minéraux risque d’être limitée à des dosages très faibles, donc sans aucun effet, par l’Union européenne. Ce risque est certain, mais ce n’est pas une raison pour affoler la population de manière irresponsable. C’est pour cela que j’adhère totalement avec la déclaration du 18 octobre 2010 de Thierry Thévenin, cité plus haut et lui-même producteur de plantes, botaniste et enseignant pour la formation professionnelle. Il se passionne depuis une vingtaine d’années pour la recherche, la pratique et la transmission des savoirs traditionnels et modernes autour des plantes sauvages alimentaires et médicales. Il est donc bien placé pour savoir de quoi il parle. « Je le redis, je ne souscrirai pas à l'appel de Mme Stevenson car il est erroné, subjectif et présente, à mon avis, un ton manipulateur qui dessert la cause qu'il veut soutenir. » À l’annonce que les plantes médicinales seront bientôt interdites dans l'UE, il répond : « Non, c'est faux ! C'est la vente d'une plante en tant que médicinale (c'est-à-dire délivrée avec des indications thérapeutiques) qui sera interdite tant qu'on n’aura pas obtenu une AMM (autorisation de commercialisation) auprès du HMPC (Committee on Herbal Medicinal Products). Il s'agit d'ailleurs de l'aboutissement effectif de la Directive N° 2004/24/CE du 31 mars 2004 relative aux savoirs traditionnels (plantes médicinales traditionnelles), directive citée plus bas par Mme Stevenson. » Il confirme qu’il s’agit là de pure désinformation destinée à susciter de l'émotion chez le lecteur. Il nous informe que cette directive est censée permettre une procédure d'autorisation de mise sur le marché « simplifiée » pour l'enregistrement des médicaments traditionnels à base de plantes sans exiger les renseignements et les documents classiques des tests et essais sur la sécurité et l'efficacité, à condition qu'il existe suffisamment de preuves d'une l'utilisation médicinale du produit – éléments bibliographiques ou rapports d'experts – pendant une période d'au moins 30 ans, dont au moins 15 ans dans la Communauté Européenne. Thierry Thévenin regrette cependant que « cette procédure même “simplifiée” par rapport à celle qui est prévue pour les médicaments classiques, reste trop lourde et coûteuse pour des petites structures artisanales, surtout si elles ont une grande gamme de remèdes à faire valider. Ce sont donc les petits acteurs de la filière qui seront poussés vers l'illégalité le 1er mai 2011*. » Quant à la déclaration que réglemente l’usage des produits à base de plante qui étaient auparavant librement échangés, il répond ironiquement : « Librement échangés ? Certainement pas : en France, en tout cas, le libre échange des plantes n'existe plus légalement depuis le début du XIIIe siècle, époque de l'institution des corporations des professions de santé (apothicaires, herboristes, médecins, épiciers...). De même, dans le plus grand nombre – la totalité ? – des autres pays de l'Union, des dispositions réglementaires légifèrent depuis très longtemps sur la question de l'échange des plantes médicinales. » Selon son opinion, dans ce texte, ce sont les gros distributeurs de compléments alimentaires qui « crient au loup » car ils sont en guerre médiatique contre leur « ennemi naturel » : les gros distributeurs de l'industrie pharmaceutique. « Les producteurs du syndicat S.I.M.P.L.E.S. ainsi que tous les petits acteurs indépendants de l'herboristerie européenne se trouvent quelque part dans un espèce de no-man's land au beau milieu du front de la bataille et dans l'ombre de ces deux géants. » Il faut savoir que le diplôme d'herboriste a été supprimé par le gouvernement de Vichy en 1941, peu après la création de l’Ordre des médecins. Il existe encore des herboristeries qui continuent de vendre des plantes médicinales au nom des derniers titulaires du diplôme d'herboriste, mais légalement, seuls les pharmaciens ont le droit de vendre les plantes présentées selon leurs propriétés médicinales. Une tolérance existe cependant pour les personnes travaillant avec les herboristes diplômés, même si officiellement les herboristes n'exercent plus depuis longtemps. Aussi, le syndicat S.I.M.P.L.E.S. réclame une réhabilitation rapide du métier d’herboriste, « qui prenne en compte les évolutions multiculturelles et les exigences environnementales qui caractérisent notre époque et notre continent, ainsi qu’une intégration de la transmission des savoirs populaires relatifs aux plantes médicinales dans l’éducation en général et dans l’éducation à la santé en particulier. » Le texte d’Heidi Stevenson ajoute : « Bien sûr, les plantes sont loin d’être des médicaments. Ce sont des préparations faites à partir de sources biologiques. Elles ne sont pas nécessairement purifiées, car cela peut modifier leur nature et leur efficacité, comme pour tout aliment. C’est une distorsion de leur nature et de la nature de l’herboriste de les prendre pour des médicaments ». Une nouvelle fois, à l’instar de Thierry Thévenin, je ne peux souscrire à cette affirmation qui pour moi est erronée. Si pour la plupart des gens le mot « médicament » est réservé à un produit pharmaceutique de synthèse, je suis d'accord, les plantes ne sont pas des médicaments. Mais si l’on considère comme médicament toute substance ou composition qui possède des propriétés curatives ou préventives des maladies humaines ou animales, et qui peut restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiologiques en exerçant une action pharmacologique, immunologique ou métabolique, alors les plantes sont des médicaments ! De même, on peut considérer comme médicaments les produits diététiques qui renferment dans leur composition des substances chimiques ou biologiques qui ne sont pas elles-mêmes des aliments, mais dont la présence confère à ces produits des propriétés spéciales recherchées en thérapeutique. Scott Tips est un avocat américain, spécialiste international des lois qui régissent la nourriture et les médicaments. Il est président et conseiller juridique de la NHF (National Health Federation), la plus ancienne organisation mondiale qui défend la liberté des consommateurs en ce qui concerne leur santé, et représente sa clientèle internationale sur plusieurs continents. Il profite de son exceptionnelle expérience pour discuter non seulement de la structure et de la marche du Codex, mais de la restriction de la qualité et la quantité de vitamines et de minéraux dans la nourriture actuelle. J’ai eu la chance de le rencontrer il y a plusieurs années, nous sommes devenus amis, et je lui ai demandé certaines précisions sur ce fameux Codex. Voici ce qu’il m’a répondu : « En ce qui concerne l’Union européenne, je pense que sa Directive sur les compléments alimentaires a déjà “cloué le cercueil” de nombreux produits. Ils disparaissent des étagères des pays libéraux qui permettaient de les vendre (comme le Royaume-Uni, l’Irlande, la Hollande et même la Suède). « Ceci dit, le guide du Codex sur les suppléments alimentaires ne sera achevé que d’ici deux ans environ. Je pense que d’ici là, le monde aura bien changé et j’espère que toute sa structure corrompue aura disparu, emportant tout le non-sens actuel avec elle. » Nous ne pouvons que partager son espérance que le monde aura changé d’ici deux ans mais, en attendant, nous devons rester rigoureux dans nos affirmations et notre combat. Il est certain que les industries agro-alimentaires et pharmaceutiques sont des ennemis du bien-être de l’humanité, mais nous ne pouvons pas affirmer n’importe quoi. Que pouvons-nous faire ? Thierry Thévenin croit que « la protection de la santé et liberté de mouvement des préparations médicinales des citoyens de l'Europe passera, non pas par une lutte médiatique ou juridique pour des droits ou des espaces commerciaux, mais plutôt par la revendication – y compris s'il le faut par une certaine résistance citoyenne – d'espaces légaux d'éducation et de formation pour la préservation et la transmission des savoirs médicinaux traditionnels. « L'ensemble de ces savoirs est immense et précieux, il est le fruit d'innombrables siècles d'adaptation, d'innovation, d'expérimentation des peuples, ne laissons pas accaparer, appauvrir ou enfermer ce patrimoine commun dans des cadres prétendus sécuritaires, juridiques ou scientifiques, lesquels ne sont bien souvent en réalité que des outils servant des monopoles ou des intérêts particuliers. Et faisons également attention de ne pas nous laisser berner par des discours de propagande marketing qui viseraient à nous faire défendre au nom d'un prétendu principe de libre échange, un mode de consommation néolibéral aveugle et outrancier de ce même patrimoine. » La première des choses à faire est de ne pas consommer ce qu’on nous propose officiellement. Comme le disait si bien Coluche, si on ne consommait pas, on ne fabriquerait pas. Nous devons également faire passer le message sur les risques que nous courrons en persistant à avaler n’importe quoi sous le prétexte que « ce n’est pas cher » ou que « c’est remboursé », car notre santé n’a pas de prix. Mais nous devons aussi nous garder de dire n’importe quoi et de faire circuler des messages qui nuisent à notre cause, provoquant ainsi l’effet inverse de celui que nous voudrions obtenir. Aussi, au lieu de nous battre contre des géants omnipotents, essayons plutôt de changer nos habitudes, de bannir la peur du « qu’en dira-t-on » et de prendre parti ouvertement contre ce que nous réprouvons. La résistance passive est plus efficace que la guerre aveugle et notre bon sens doit être notre guide principal. Je terminerai en signalant que Paul Anthony Taylor soutient l’Initiative pour un Référendum Européen afin d’obtenir le droit de soumettre à un référendum tous les changements de lois significatifs au niveau national ou européen. Actuellement, cette Initiative fait signer une pétition pour une « Europe pour le Peuple et par le Peuple », afin de rejeter le traité de Lisbonne, dont le but est de livrer l’Europe une fois pour toutes aux mains des multinationales, et une pétition pour un référendum sur les remèdes naturels. À ce jour, elle a recueilli un quart de million de signatures dans toute l’Europe et a des relais actifs dans tous les 27 pays membres. Sylvie Simon Qui est Sylvie Simon ? Les videos de Sylvie Simon | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: URGENT: DEFENSE DES MEDECINES NATURELLES URGENTISSIMMEEE!!!! Jeu 17 Mar - 9:26 | |
| moi jai decouvert la petition il y a quelques semaines et j avoue que ca ne m a pas etonnee! quand on sait qui est Big pharma et quil pret a tout pour proteger ses profits! il parait meme qu au etats unis un homme a ete condamne a une amende parce quil cultivait des legumes bio dans son jardin et quil en faisait profiter ses voisins!nous vivons dans un monde de fous ou seul le profit compte ! alors si vous vous avez un petit jardin ou balcon profitez en pour faire pousser des legumes ou quelques plantes! |
| | | Invité Invité
| Sujet: réponse à Xenia Jeu 17 Mar - 19:21 | |
| coucou Xenia
Il ne s'agit que d'une directive, c'est à dire un projet soumis par un groupe parlementaire en vue d'être discuté.
Il suffit qu'un seul chef d'Etat européen rejette la directive pour qu'elle soit abandonnée. C'était le cas par exemple de la directive Bolkenstein, sur l'emploi que Chirac a désapprouvé, et qui a été supprimée illico.
D'après la vidéo, ce groupe parlementaire a des arguments anti-capitalistes, donc il s'agit probablement d'un groupe communiste ou d'extrême-gauche. En tant que groupe parlementaire, il a le droit de soumettre des directives... qui sont rejetées systématiquement par la majorité par la suite.
De toute façon, comment veux-tu qu'ils interdisent les tisanes ou les onguents (pommades d'origine naturelle) que tu fais toi-même.
Tant qu'il y aura des arbres dans la forêt et des plantes aromatiques dans les jardins, il y aura des onguents. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: URGENT: DEFENSE DES MEDECINES NATURELLES URGENTISSIMMEEE!!!! Ven 18 Mar - 2:10 | |
| https://www.dailymotion.com/video/xhn0fp_guerison-naturelle-interdite-par-l-europe-et-les-lobbys_webcam
voici une video explicative.
petition: http://www.defensemedecinenaturelle.eu/signerlapetition.php |
| | | Invité Invité
| Sujet: Pétiton pour l'utilisation des plantes médicinales Ven 18 Mar - 6:34 | |
| Une décision de l'UE va être prise concernant les plantes médicinales. Il serait intéressant de signer la pétition, si l'on veut choisir nous même la façon de se soigner. http://www.defensemedecinenaturelle.eu/
A faire circuler, s'il vous plait |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: URGENT: DEFENSE DES MEDECINES NATURELLES URGENTISSIMMEEE!!!! Ven 18 Mar - 6:42 | |
| Je viens de voir ce poste, après d'avoir posté dans phytothérapie pour le même sujet.
Maintenant en lisant ce que vous avez écrit, et même si ça revient tous les ans, je pense qu'il faut tout de même, que les personnes intéressées à ce sujet signent la pétition, le fait de montrer que tout le monde s'intéresse a ce sujet.
Vous savez quand il est question d'argent, surtout dans cette envergure, les groupes pharmaceutiques recherchent les gros, très gros profits.
J'estime que l'on est en droit de vouloir être actif dans notre gurison et décider par nous mêmes ce que l'on souhaite. |
| | | Arwen Aucun Rang
| Sujet: Re: URGENT: DEFENSE DES MEDECINES NATURELLES URGENTISSIMMEEE!!!! Ven 18 Mar - 7:53 | |
| - Citation :
- J'estime que l'on est en droit de vouloir être actif dans notre gurison et décider par nous mêmes ce que l'on souhaite.
Tu as raison ... et ce devrait etre pareil pour tout, meme les vaccins, on ne nous laisse pas de liberté, on nous enleve notre libre arbitre ... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: URGENT: DEFENSE DES MEDECINES NATURELLES URGENTISSIMMEEE!!!! Ven 18 Mar - 8:04 | |
| C'est certain. Je crois qu'il ne faut pas oublier, tout de même que les vaccins ont sauvé de très nombreuses vies, mais là, je pense que maintenant il y a une dérive avec les vaccinations, de plus les vaccins sont bien souvent mis sur le marché dans l'urgence, et il n'y a pas assez de recul, d'où des maladies relativement graves et des décès suite a des vaccinations. |
| | | Arwen Aucun Rang
| Sujet: Re: URGENT: DEFENSE DES MEDECINES NATURELLES URGENTISSIMMEEE!!!! Ven 18 Mar - 8:09 | |
| Pour le fait que les vaccins ai sauvé des vies ... c'est pas sur, il y a doute. Des scientifiques independants pensent meme que NON, qu'il y a eu manipulation des labos ... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: URGENT: DEFENSE DES MEDECINES NATURELLES URGENTISSIMMEEE!!!! Ven 18 Mar - 8:18 | |
| Je pensais surtout au tétanos et à la rage. La rage est surement plus difficile a avoir que le tétanos.
A la boutique, un jour, j'ai voulu nettoyer un peu un meuble pour le mettre en valeur, juste passer un bon coup de chiffon et de la térébenthine, il y avait une épingle rouillée que je n'avais pas vu, le sang a giclé, je te dis pas, vu la saleté du meuble, l'épingle rouillée, je n'étais pas rassurée.
Les vaccins ROR, ne sont pas indispensables, rougeole, oreillons et rubéole, peuvent être assez facilement traités.
C'est comme tout il y a des controverses.
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| | | argileblanche Grand spirituel Confirmé
| Sujet: Re: URGENT: DEFENSE DES MEDECINES NATURELLES URGENTISSIMMEEE!!!! Ven 18 Mar - 21:30 | |
| il me semble aussi qu'il y a sur le forum un sujet sur le vaccin pour lutter contre le tétanos ...il ne serait pas utile non plus , il suffirait de tout de suite se désinfecter en cas de blessures ... | |
| | | Arwen Aucun Rang
| Sujet: Re: URGENT: DEFENSE DES MEDECINES NATURELLES URGENTISSIMMEEE!!!! Sam 19 Mar - 0:00 | |
| Le tetanos. Je resume:
Le tétanos est une maladie qui atteint les personnes âgées et pas les autres (ou exceptionnellement) pourquoi ? parce que le sang d'une personne en bonne santé et jeune, véhicule suffisamment d'oxygène pour éradiquer la toxine. Qu'est-ce qui est néfaste dans le tétanos ? en fait, c'est, je crois, une bactérie et cette bactérie libérerais une toxine qui ne serait pas liberée dans le sang, donc pas en contact avec les anticorps ... je ferais un sujet la dessus.
Lisez, vaccination, verités indesirables, c'est un professeur en biologie qui l'a ecris et ce livre s'adresse en premier lieu au medecins, pour leur ouvrir les yeux ... c'est assez technique mais bien fait, ce qui fait que l'on peut comprendre. | |
| | | Arwen Aucun Rang
| Sujet: Re: URGENT: DEFENSE DES MEDECINES NATURELLES URGENTISSIMMEEE!!!! Sam 19 Mar - 0:40 | |
| Voila, c'est fait : Le tétanos et les mensonges de la vaccination | |
| | | argileblanche Grand spirituel Confirmé
| Sujet: Re: URGENT: DEFENSE DES MEDECINES NATURELLES URGENTISSIMMEEE!!!! Sam 19 Mar - 18:58 | |
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| | | melahel Grand spirituel Confirmé
| Sujet: Re: URGENT: DEFENSE DES MEDECINES NATURELLES URGENTISSIMMEEE!!!! Lun 21 Mar - 21:58 | |
| Démenti de Thierry Thévenin relatif à la rumeur d’interdiction des plantes médicinales au sein de l’Union Européenne
Depuis fin septembre circule une fausse information sur Internet (ce qu’on appelle un « hoax ») qui inquiète un certain nombre de nos citoyens, des producteurs de plantes médicinales, de nombreux professionnels de santé, des membres du syndicat des Simples… Il s’agit en fait d’un mauvais canular, un texte signé Heidi Stevenson, que Thierry Thévenin (botaniste et secrétaire général des SIMPLES) a bien voulu analyser ici. Le texte original y est reproduit à la suite.
ANALYSE : Ce texte, construit comme un texte de propagande, est erroné; il accumule raccourcis et effets d'annonce chocs. Il discrédite ainsi son auteur et ses objectifs. Ceci étant dit, c'est dommage, car il a le mérite de mettre en lumière un phénomène bien réel et inquiétant : l'inflation galopante des outils et des procédures réglementaires qui, sous le louable prétexte de protéger le public le déresponsabilisent et l'assujettissent progressivement aux rares groupes de pression ou d'intérêt - groupes de lobbying - (industriels, distributeurs, médias,...) qui sont suffisamment organisés et puissants pour avoir les moyens de décrypter, analyser, orienter ces mesures ou même plus simplement d'exister légalement en passant à travers le crible de ces dispositions juridiques d'une incroyable complexité.
Si vous en doutez ou si voulez mesurer cette complexité, allez explorer l'adresse suivante : http://ec.europa.eu/health/human-use/herbal-medicines/index_en.htm (in english, sorry...) et notamment « la brève description de la procédure » qui nous intéresse à la page : http://ec.europa.eu/health/files/eudralex/vol-2/a/vol2a_chap1_2005-11_en.pdf où on apprend que la motivation des concepteurs poursuit bien entendu le double objectif suivant: « the protection of public health and the free movement of medicinal products. »
Et si la même somme de « génie », énergie, temps passé, hommes et moyens gigantesques mis en oeuvre pour établir ces outils pour la « protection de la santé et liberté de mouvement des préparations médicinales » étaient plutôt affectés à un véritable programme d'éducation, de formation des consommateurs et des prestataires (producteurs, transformateurs, prescripteurs, vendeurs) ?
Il aura fallu près de deux ans de travail de plusieurs dizaines d’experts représentants des 27 pays – du 23/11/2005 au 07/09/2007 – pour que la commission HMPC 1 (The Committee on Herbal Medicinal Products) reconnaisse aux graines de fenouil commun (Foeniculum vulgare L. ssp. ) ses indications de drogue antispasmodique expectorante ou digestive, indications connues depuis des siècles dans les cultures populaires euro-méditerranéennes et chinoises. Le cas de la feuille de vigne rouge (Vitis vinfera L. ssp.) prendra 3 ans: entamé le 31 octobre 2007, il aboutira seulement le 15 juillet de cette année... etc.
Combien de temps faudrait-il, combien d'argent cela coûterait-il au contribuable européen pour valider et autoriser la diffusion légale des milliers de remèdes végétaux traditionnels potentiels (le Pr Paul Fournier 3 avait recensé 1500 espèces médicinales rien que pour la France métropolitaine, plus de 20 000 espèces auraient été « couramment » utilisées à travers le monde ; sans même parler des remèdes composé ; environ 17000 formules pour la seule médecine traditionnelle chinoise) ?
La réponse est simple : c'est impossible et cela ne se fera jamais. Seront jetés dans le no-man's land de l'illégalité – ou bien peut être dans un futur musée européen des arts médicinaux premiers - des multitudes de remèdes créoles, berrichons, tibétains, nigériens ou cévenols et de remèdes de la tradition orale méprisée qui ne justifieront pas des « éléments bibliographiques appropriés »... à moins qu'ils ne « passent leur licence » dans l'éprouvette de quelque ethnopharmacologue patenté de l'industrie pharmaceutique pour renaître sous la forme d'un médicament dûment breveté et reconnu par l'EMA (European Medicines Agency).
La politique - inévitable - qui est poursuivie à travers la Directive 2004/24/CE est partiale et réductrice. Elle passe par l'hégémonie des 3 cultures dominantes au niveau mondial : occidentale (« officielle »), chinoise (MTC) et indienne (ayurvédique) et encore, cette hégémonie étant elle même traitée « au rabais ».
Le rempart de la réglementation est-il vraiment l'outil le plus pertinent aujourd'hui pour protéger un citoyen européen globalement ignorant et passif en matière de protection et de gestion de sa propre santé ? Et globalement en voie « d'érosion » généralisée au niveau de son savoir médicinal traditionnel ?
Ou bien ce rempart serait-il celui - stratégique - d'une citadelle administrative pour la conquête de laquelle se battent sans merci les quelques groupes de lobbying précités, afin de s'en disputer l'une de ses concessions les plus profitables : le marché de la « santé naturelle »? Ce texte de Mme Heidi Stevenson, relayé par Alliance for Natural Health International (ANH) sur une multitude de sites Internet, ne serait-il pas un épisode maladroit de cette lutte ? Quoi qu'il en soit, je ne souscrirai pas à l'appel de Mme Stevenson car je crois que l'avenir de la « protection de la santé et liberté de mouvement des préparations médicinales » des citoyens de l'Europe passera, non pas par une lutte médiatique ou juridique pour des droits ou des espaces commerciaux, mais plutôt par la revendication – y compris s'il le faut par une certaine résistance citoyenne – d'espaces légaux d'éducation et de formation pour la préservation et la transmission des savoirs médicinaux traditionnels. L'ensemble de ces savoirs est immense et précieux, il est le fruit d'innombrables siècles d'adaptation, d'innovation, d'expérimentation des peuples. Ne laissons pas accaparer, appauvrir ou enfermer ce patrimoine commun dans des cadres prétendus sécuritaires, juridiques ou scientifiques, lesquels ne sont bien souvent en réalité que des outils servant des monopoles ou des intérêts particuliers. Et faisons également attention à ne pas nous laisser berner par des discours de propagande marketing visant à nous faire défendre au nom d'un prétendu principe de libre échange, un mode de consommation néolibéral aveugle et outrancier de ce même patrimoine. Les plantes médicinales ne sont pas un vulgaire produit commercial, leur délivrance au consommateur ne doit pas être une activité marchande soumise aux seules règles de la spéculation et du profit. Il serait important et urgent, au regard du regain d'intérêt croissant qu'elles suscitent en Europe, de créer un statut professionnel légal communautaire accompagné d'outils d'éducation populaire et de formation professionnelle adaptés pour une continuité sûre et durable de l'expression de cet élément essentiel de la culture humaine.
Encore et toujours, je revendique une réhabilitation rapide du métier d'herboriste dans notre pays, qui prenne en compte les évolutions multiculturelles et les exigences environnementales qui caractérisent notre époque et notre continent ainsi qu'une intégration de la transmission des savoirs populaires relatifs aux plantes médicinales dans l'éducation en général et dans l'éducation à la santé en particulier.
TEXTE ORIGINAL : Heidi Stevenson, samedi 25 septembre 2010. En gras les commentaires de Thierry Thévenin. « Grande victoire pour l’industrie pharmaceutique : Les plantes médicinales bientôt interdites dans L'UE » C'est faux ! C'est la vente d'une plante en tant que médicinale (c'est à dire délivrée avec des indications thérapeutiques) qui sera interdite tant qu'on aura pas obtenu une AMM (autorisation de commercialisation) auprès de The Committee on Herbal Medicinal Products (HMPC). Il s'agit d'ailleurs de l'aboutissement effectif de la Directive N° 2004/24/CE du 31 mars 2004 4 relative aux savoirs traditionnels (plantes médicinales traditionnelles), directive citée plus bas par Mme Stevenson. « C’est quasiment fait. Nous allons voir disparaître les préparations à base de plantes, ainsi que la possibilité pour les herboristes de les prescrire. » Pure désinformation. Il me semble que cela est juste destiné à susciter de l'émotion chez le lecteur. « L’industrie pharmaceutique, qui depuis quelques décennies tente d’éliminer toute concurrence, a presque atteint son but. Le 1er avril 2011 - dans moins de huit mois - pratiquement toutes les plantes médicinales seront illégales dans l’Union Européenne. » Non et non ! C'est un raccourci. Cette directive est censée permettre une procédure d'autorisation de mise sur le marché « simplifiée » pour l'enregistrement des médicaments traditionnels à base de plantes sans exiger les renseignements et les documents classiques des tests et essais sur la sécurité et l'efficacité, à condition qu'il existe suffisamment de preuves d'une l'utilisation médicinale du produit – éléments bibliographiques ou rapports d'experts - pendant une période d'au moins 30 ans, dont au moins 15 ans dans la Communauté Européenne.
Toutefois, cette procédure même « simplifiée » par rapport à celle qui est prévue pour les médicaments classiques, reste trop lourde et coûteuse pour des petites structures artisanales, surtout si elles ont une grande gamme de remèdes à faire valider. Ce sont donc les petits acteurs de la filière qui seront poussés vers l'illégalité le 1er avril 2011. « L’approche adoptée aux Etats-Unis est un peu différente, mais a le même effet dévastateur. Les gens sont devenus des réceptacles pour toutes les cochonneries que l’industrie pharmaceutique et l’agrobusiness choisit de déposer, et nous n’avons d’autre choix que de payer le prix qu’ils demandent.
L’industrie pharmaceutique et l’agrobusinesss sont presque arrivés à contrôler chaque aspect de notre santé, depuis la nourriture que nous mangeons jusqu’à la façon dont nous nous soignons quand nous sommes malades. Soyez-en sûrs : cette prise de contrôle prendra tout ce qu’il reste de notre santé. Dès le 1er avril prochain Dans l’un des pires poissons d’avril de tous les temps, la directive européenne pour les produits à base de plantes médicinales traditionnelles (THMPD) a été décrétée le 31 mars 2004. Elle réglemente l’usage des produits à base de plantes qui étaient auparavant librement échangés. » Librement échangés!? Certainement pas : en France, en tout cas, le libre échange des plantes n'existe plus légalement depuis le début du XIIIè siècle, époque de l'institution des corporations des professions de santé (apothicaires, herboristes, médecins, épiciers...). De même, dans le plus grand nombre – la totalité ? - des autres pays de l'Union, des dispositions réglementaires légifèrent depuis très longtemps sur la question de l'échange des plantes médicinales.
A mon avis, dans ce texte, ce sont les gros distributeurs de compléments alimentaires qui « crient au loup » car ils sont en guerre médiatique contre leur « ennemi naturel »: les gros distributeurs de l'industrie pharmaceutique. Les producteurs du syndicat Simples ainsi que tous les petits acteurs indépendants de l'herboristerie européenne se trouvent quelque part dans un espèce de no-man's land au beau milieu du front de la bataille et dans l'ombre de ces deux géants. « Cette directive demande à ce que toutes les préparations à base de plante soit soumises au même type de procédure que les médicaments. Peu importe si une plante est d’un usage courant depuis des milliers d’années. »
Cette affirmation est encore fausse. En fait les exigences pour ces plantes sont réduites par rapport à celles d'un médicament classique. Une étude bibliographique scientifique détaillée et des rapports argumentés d’experts doivent apporter des éléments sur le recul d’usage traditionnel pour faire apparaître plausible l’efficacité du produit et réduire la nécessité de réaliser des essais précliniques et cliniques si l’usage traditionnel montre l’innocuité de ce produit dans des conditions spécifiées. Alors, l’autorité pourra conclure à un niveau satisfaisant de sécurité et d’efficacité du produit. En l’absence de données suffisamment documentées pour pouvoir bénéficier d’un classement en usage médical bien établi (dix années de recul), le recul d’utilisation est, pour relever d’un classement en usage traditionnel, d’au moins trente années, dont au moins quinze dans la communauté. Ce dernier point génère de fait une discrimination culturelle injuste en faveur de la culture européenne et plus généralement bibliographique. « Le coût de cette procédure, estimé de 90 000 à 140 000 euros par plante, est bien au-delà de ce que la plupart des fabricants peuvent payer et chaque plante d’un composé doit être traitée séparément. »
Je ne sais pas si ces chiffres sont réels mais il est clair qu'un remède traditionnel chinois ou ayurvédique composé parfois de 10 ou 15 espèces ne sera jamais « rentable » si on lui impose un tel « péage ». « Peu importe si une plante utilisée depuis des milliers d’années est sans danger et efficace. Elle sera considérée comme un médicament. » Même raccourci que précédemment. « Bien sûr, les plantes sont loin d’être des médicaments. » Je ne suis pas forcément d'accord avec cette affirmation. Cela dépend de la définition entendue pour le terme médicament. Si médicament signifie produit pharmaceutique standardisé, je suis d'accord : les plantes ne sont pas des médicaments ; mais si « médicament » signifie remède alors je ne suis pas d'accord. Il est indéniable que les plantes médicinales peuvent être des remèdes thérapeutiques même si elles ont le plus souvent d'autres usages.
C'est d'ailleurs pourquoi je plaide depuis plusieurs années pour le retour officiel d'herboristes formés et reconnus qui puissent aider le public à utiliser sereinement les plantes médicinales pour le bien de leur santé au quotidien. « Ce sont des préparations faites à partir de sources biologiques. Elles ne sont pas nécessairement purifiées, car cela peut modifier leur nature et leur efficacité, comme pour tout aliment. C’est une distorsion de leur nature et de la nature de l’herboriste de les prendre pour des médicaments. »
Pas pour moi : les plantes médicinales peuvent soigner ou soulager des maladies et sont donc des médicaments. Il est toutefois évident que leur variabilité et leur recul d'usage souvent extrêmement important doit permettre de les différencier des médicaments de synthèse et de ne pas leur faire subir les mêmes obligations de contrôle et d'évaluation que ces derniers ; obligations qui seraient en l'occurrence abusives et inadaptées. « Cela, bien sûr, ne compte pas pour le monde pharmaceutique européen contrôlé par Big Pharma, qui a gravé le corporatisme dans le marbre de sa constitution. Le Dr. Robert Verkerk de l’Alliance for Natural Health, International (ANH) décrit le problème qui se pose si l’on demande à ce que les préparations à base de plantes répondent aux mêmes normes de conformité que les médicaments : Faire passer un remède classique à base de plante provenant d’une culture médicale traditionnelle non-européenne au travers du système d’Autorisation de Mise sur le Marché de l’UE s’apparente à faire passer une cheville carrée dans un trou rond. Le système de régulation ignore les traditions spécifiques et n’est donc pas adapté. Une adaptation est requise de toute urgence si la directive est discriminatoire à l’égard des cultures non-européennes et viole par conséquent les droits de l’homme.» C'est vrai, ce système est discriminatoire ; il favorise les remèdes issus des cultures dominantes. Il relègue à terme en dehors du circuit légal les cultures minoritaires et/ou orales.
Cela relance d'ailleurs l'idée souvent abordée dans les réunions du syndicat de créer des ponts et de la solidarité entre les producteurs Simples et d'autres producteurs et herboristes du monde. « Droit commercial. Pour mieux comprendre comment cela peut se produire, il faut savoir que les lois du commerce ont été au centre des initiatives visant à mettre tous les aspects de l’alimentation et la médecine sous le contrôle de l’industrie pharmaceutique et de l’agrobusiness. C'est le modèle hypocrite, hégémonique et faussement libéral des multinationales qui gagne du terrain dans toutes les institutions politiques. « Si vous avez suivi ce qu’il s’est passé aux Etats-Unis concernant le lait cru et la Food and Drug Administration (FDA) qui déclare que les aliments se transforment par magie en médicaments quand on affirme qu’ils sont bons pour la santé, vous avez pu remarquer que la Federal Trade Commission (FTC) a pris part au processus. » Dans notre pays, ce principe de l'allégation thérapeutique qui « fait » le médicament est inscrit depuis longtemps dans le Code de la santé publique. A ce sujet, en France, La définition du médicament s’est considérablement étendue au cours du XXème siècle. A l’origine, pour simplifier, c’est une substance qui prévient ou traite les maladies, ainsi que l’avait d’ailleurs établi l’ordonnance du 4 février 1959 (JORF du 8/02/1959). Ensuite elle va également s’appliquer à toutes les substances qui peuvent restaurer, corriger ou modifier les fonctions organiques selon l’ordonnance n°827-67 parue au JORF du 28 septembre 1967, (ceci pour principalement répondre à l’apparition de la pilule contraceptive). En fait cette nouvelle définition, beaucoup plus floue, va permettre de justifier l’extension du monopole de la pharmacie à de très nombreux produits hygiéniques ou diététiques. « Les aliments et les médecines traditionnelles sont considérés comme des questions commerciales plutôt que comme une question de droits de l’homme. Cela place les désirs des grandes corporations, plutôt que les besoins et désirs des gens, au centre des lois sur les aliments et les plantes. C’est cette distorsion qui transparaît dans les déclarations outrageusement absurdes de la FDA, affirmant par exemple que les Cheerios (des céréales de petit-déjeûner) et les noix sont presque des médicaments simplement parce qu’on dit que c’est bon pour la santé. »
En France, à ce jour, il faut que la plante (ou plutôt la drogue) n'ait pas d'autres usage que thérapeutique pour être considérée comme une plante médicinale. ("Une plante médicinale est une plante présentant des propriétés médicamenteuses, sans avoir ni ne pouvant avoir aucune utilisation alimentaire, condimentaire et hygiénique" article L. 512, CODE DE LA SANTE PUBLIQUE). La directive N° 2004/24/CE ne semble pas remettre ce principe en cause. « Le but de tout cela est de sécuriser le monde pour le libre-échange des méga-corporations. Les besoins et la santé des gens ne rentrent tout simplement pas en considération. Comment combattre cette intrusion sur notre santé et notre bien-être Ce n’est pas chose faite, du moins, pas tout à fait. Si vous tenez aux plantes, et si vous vous souciez des vitamines et autres suppléments, agissez s’il vous plait. Même si ces questions
vous semblent sans importance, pensez aux gens pour qui ça l’est. Doit-on leur interdire le droit au traitement médical et aux soins de santé de leur choix ? L’ANH lutte activement contre ces intrusions. Ils vont actuellement devant les tribunaux pour tenter de stopper la mise en application de la THMPD. Nous ne pouvons qu’espérer qu’ils réussiront, mais l’histoire récente montre qu’aucune manoeuvre légale ne peut s’opposer à ce rouleau compresseur. Nous ne pouvons pas nous asseoir et attendre les résultats de leurs efforts. Nous devons voir leurs efforts comme faisant partie d’un tout, dans lequel chacun de nous joue un rôle.
C’est à nous -à chacun d’entre nous- d’agir. Si vous vivez en Europe, envoyez s’il vous plait une lettre ou un message à votre Membre du Parlement Européen. Consultez cette page pour trouver qui c’est et comment le contacter. Puis, envoyez une lettre déclarant, en termes non équivoques, que vous soutenez fortement l’action de l’ANH pour stopper la mise en application de la THMPD et que vous espérez qu’ils vont aussi prendre position pour les droits des gens à choisir les remèdes médicinaux. Imaginez-vous devant vos enfants ou petits-enfants vous demandant pourquoi vous ne l’avez pas fait. Comment allez-vous leur dire que leur bien-être ne vous intéressait pas ? Comment allez-vous leur dire que regarder la dernière émission de téléréalité importait plus que de consacrer quelques instants à écrire une simple lettre ?
C’est seulement en luttant activement que cette farce contre notre bien-être peut être stoppée. Si nous restons dans l’apathie, alors ça arrivera. Notre droit à protéger notre santé et celle de nos enfants est dans la balance. Si vous vous souciez du bien-être de vos enfants et petits-enfants, vous devez agir. Exprimez-vous, car maintenant, c’est le moment de vérité. Vous pouvez rester assis et ne rien faire, ou vous pouvez vous exprimer. Et après l’avoir fait, parlez-en à toutes les personnes que vous connaissez. Dites-leur qu’il est temps d’agir. Il n’y a vraiment pas de temps à perdre. »
Je le redis, je ne souscrirai pas à l'appel de Mme Stevenson car il est erroné, subjectif et présente, à mon avis, un ton manipulateur qui dessert la cause qu'il veut soutenir. Il existe en France et dans bien d'autres pays d'Europe des herboristes, des usagers, des producteurs, des enseignants, des scientifiques, universitaires, thérapeutes, médecins et même des politiques qui croient à l'avenir de la médecine traditionnelle des plantes et oeuvrent pour sa reconnaissance objective et indépendante à l'échelle européenne. Puissent-ils se rencontrer et se fédérer pour aboutir le plus rapidement possible. Thierry Thevenin, 18 octobre 2010 1HMPC, Secretariat, European Medicines Agency, 7 Westferry Circus, Canary Wharf, London E14 4HB 2 On peut avoir un exemple de la teneur de ce travail en allant voir la page http://www.scribd.com/doc/22771402/Harpagophytum-procumbens-zeyheri-radix-Assessment-Report 3 FOURNIER (P.), 1947-1948 - Le livre des plantes médicinales et vénéneuses de France – 3 vol. - Editions Paul Lechevalier – Paris ( ouvrage réédité en 1999 par Connaissances et Mémoires Européennes). 4 Directive No. 2004/24/EC, publiée au Journal officiel n° L 136 du 30/04/2004 p. 0085 - 0090 http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:32004L0024:FR:HTML
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| | | Arwen Aucun Rang
| Sujet: Re: URGENT: DEFENSE DES MEDECINES NATURELLES URGENTISSIMMEEE!!!! Lun 21 Mar - 22:47 | |
| haaaa, ben voila, merci Melahel de confirmé comme je l'ai ecrit, j'ai deja lu ce teste en 2009 et 2010 y a que la date qui change | |
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| Sujet: Re: URGENT: DEFENSE DES MEDECINES NATURELLES URGENTISSIMMEEE!!!! | |
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| | | | URGENT: DEFENSE DES MEDECINES NATURELLES URGENTISSIMMEEE!!!! | |
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