Les Pierres d'Ica. Figurines d'AcambaroEn 1976, Robert Charroux a publié un livre « L’énigme des Andes » dans lequel il retrace notamment sa rencontre avec le Dr Cabrera et les pierres d’Ica. Ces pierres gravées constituent selon ses propres termes une véritable « bibliothèque préhistorique ». Combats entre hommes et dinosaures ou interventions chirurgicales nous sont comptés.
En 1945, W. Julsrud découvre à Acambaro, au Mexique, 32 000 poteries et figurines intactes qui, elles aussi, relatent des scènes de cohabitation entre hommes et dinosaures.
Pierre Tréand, archéologue reconnu, découvre en 1986 au cours de fouilles à Serre-de-Brigoule (sud de la Drôme en France) des silex qui portent les traces d’une intervention humaine. Le sédiment, daté du Burdigalien donc de l’ère tertiaire, a été authentifié. Là encore, des représentations de dinosaures apparaissent.
Etant pragmatique, j’ai abordé avec prudence mais sans à priori les découvertes énumérées ci-dessus.
Il ne s’agit pas dans ce dossier de retracer chaque découverte dans leurs détails. Des liens sont fournis pour ceux qui souhaitent connaître chaque étape.
Mon objectif est d’analyser les faits et d’essayer de fournir des réponses qui ne relèvent pas de la pure fantaisie.
Les pierres d’IcaIl ne s’agit pas de quelques pierres mais de milliers de pierres gravées. Une grande partie de ces pierres est visible au Musée privée du Dr Cabrera mais également au Musée régional d’Ica.
Au premier abord, ces pierres peuvent être comparées à une gigantesque bande dessinée. Cette dernière retrace la vie d’animaux disparus bien avant l’apparition de l’homme comme les dinosaures.
Elles ressuscitent également en images une civilisation qui possédait de toute évidence de grandes connaissances en médecine, en astronomie ou en géographie.
Le Dr Cabrera a rassemblé une incroyable collection de galets arrondis, de pierres plates et de blocs rocheux d’andésite. Certaines pierres pèsent 200 kg.
Il est à noter que le Docteur Javier Cabrera Darquea était chirurgien, Professeur à l’Université d’Ica et une personnalité de l’élite scientifique du Pérou.
Il a attendu une partie de sa vie que la communauté scientifique vienne analyser sa découverte. Attente vaine d’ailleurs.
Sur ces pierres, on peut lire une histoire qui se déroulait il y a plusieurs millions d’années. Des animaux parfaitement dessinés apparaissent : dinosaures et ptérosaures par exemple. On peut également y voir des hommes qui chassent des dinosaures.
Il est impossible de décrire toutes les scènes tant les pierres sont nombreuses. Les plus significatives représentent :
Des hommes qui utilisent une loupe
Des astronomes qui observent le ciel avec un télescope
Des chirurgiens qui pratiquent une césarienne sous anesthésie mais également une greffe du cœur qui semble avoir réussie (l'ensemble de l'opération est décrite sur une vingtaine de pierres) (fin de la transplantation cardiaque; le mèdecin coud la paroi abdominale).
Des cartes de la Terre telle qu'elle était il y a 13 millions d'années
Officiellement, il s’agit de faux. Ce rejet en bloc a été effectué sans la moindre étude sérieuse sur le terrain.
S’il s’agissait de quelques pierres, je serais la première à approuver cette affirmation. Mais, nous parlons de milliers de pierres trouvées dans une région habitée par des paysans péruviens.
Je ne vois pas comment ces villageois auraient pu retranscrire avec autant de précision des animaux préhistoriques et encore moins des opérations chirurgicales.
Je ne pense pas que la paléontologie soit enseignée dans ces régions agricoles. Et d’ailleurs, je ne vois pas dans quel but ces gens l’auraient fait. Il faudrait des dizaines d’années pour mettre en œuvre un tel travail.
En étudiant à la loupe une image qui représente un dinosaure attaqué par des hommes, j’ai eu une révélation. Ce détail me fait dire, aujourd’hui, que ces pierres sont bien authentiques.
Le titanosaure d’IcaDans son livre, P.Charroux, parle du combat d’hommes avec un brachiosaure ou un sauropelta. Il se trompait.
En examinant la photo, j’ai effectivement reconnu un sauropode mais pas n’importe quel sauropode : il s’agit
Dinosaure sauropode. Zoom image
Quand le livre a été publié, les paléontologues venaient à peine de découvrir quelques fossiles fragmentaires de ce groupe totalement inconnu jusqu’alors. Saltasaurus a été découvert en 1970.
Très schématiquement, les titanosauridés avaient une structure similaire à celle d’un diplodocus mais avec un cou plus court et un crâne haut perché.
Mais, surtout, ce sont les seuls sauropodes à posséder une cuirasse osseuse.
Fragments de la cuirasse osseuse de Saltasaurus
Des dinosaures titanosauridés possédaient une armure à plaques. Comme vous pouvez le voir sur la photo, la structure de la tête, du cou et de la queue est bien celle d’un sauropode. Mais, l’animal porte sur le dos des plaques osseuses.
Fait surprenant, beaucoup de titanosauridés vivaient en Amérique du Sud. D’après les fossiles, ils étaient les dinosaures herbivores dominants de ce continent de la fin du Crétacé.
Crâne de titanosaure
Il est à noter que les paléontologues ont cru pendant longtemps que tous les sauropodes n’avaient pas d’armures. Par exemple, les huit fragments d’une cuirasse osseuse trouvés près d’un squelette de Saltasaurus avaient d’abord été attribués à un ankylosaure. C’est d’ailleurs pour cette raison que R.Charroux fait référence au sauropelta. Mais, l’animal représenté n’a rien d’un ankylosauridé.
Ce n’est qu’en 1996 que Ruben Martinez a trouvé un crâne complet de titanosaure. Il est très proche dans sa forme de celui des diplodocidés ou brachiosauridés.
Quand un faussaire s’amuse à monter un canular, il s‘arrange en principe pour que ce soit cohérent. Un petit plaisantin n’aurait pas dessiné un dinosaure totalement inconnu mais plutôt un dinosaure officiellement reconnu.
Si cette représentation a semblé impossible à l’époque c’est simplement parce que nous n’avions pas encore connaissance de ce groupe spécifique de sauropodes.
D’autres dinosaures impossiblesA 30 km de Bakou, en Azerbaïdjan, se dresse un rocher taillé en forme de dinosaure. Les géologues ont exclu l’hypothèse de l’érosion naturelle et pensent qu’il s’agit d’une œuvre humaine remontant à environ 10 000 ans avant notre ère.
Des dessins rupestres de dinosaures ont été trouvés sur des roches de la vallée de l’Amazone en Amérique.
Le 9 février 1856, The Illustred London News, a rapporté une étrange découverte faite en France : » En creusant un tunnel de chemin de fer entre St-Dizier et Nancy, on a trouvé une chauve-souris géante de 3,22 m d’envergure. L’animal était noir, il poussa des cris et mourut. Un savant local l’identifia comme un ptérodactyle préhistorique.
Les roches où l’animal fut découvert dateraient de plus d’un million d’années. Un creux dans la roche correspondait exactement au corps de l’animal. En 1964, une hypothèse fut formulée : « il s’agirait peut-être d’un cas d’hibernation d’un animal se nourrissant de l’eau-mère des roches ».
Pierre Tréand découvre en 1986 au cours de fouilles à Serre-de-Brigoule (sud de la Drôme en France) des silex qui portent les traces d’une intervention humaine. Voir Les Dinosaures de l'impossible
Les figurines d’AcambaroCes figurines, découvertes en 1945, au Mexique, représentent des dinosaures, des reptiles, des serpents, des chameaux et des personnages.
Une femme face à un reptile
Toutes les céramiques ont été découvertes sur une aire d’environ ½ hectare dans le mont du Toro.
Un étrange reptile qui semble étouffer un homme
Comme d’habitude, les préhistoriens ont affirmé que cette affaire n’était qu’une fraude. Manque de chance pour eux, en 1972, trois figurines ont été analysées par la méthode de la thermoluminescence dans les laboratoires du Pensylvania Muséum (USA). Les résultats sont les suivants : les figurines datent de au moins 2 500 ans avant notre ère. Acambaro a ainsi été authentifié.
Cette figure d'Acambaro ressemble sans aucun doute à un dinosaure sauropode
Odilon Tinajero et ses deux fils qui ont récolté les 32 000 figurines pour le compte de Julrud savaient tout juste lire et écrire.
En 1945, on ne savait quasiment rien des dinosaures et de la faune préhistorique. Il est donc absurde de penser que ces gens là aient pu sculpter ces figurines.
Et la roue dans tout ça ?Il y a une chose qui frappe quand on regarde les pierres d’Ica ou les figurines d’Acambaro, c’est l’absence de représentation de la roue.
Pierre Charroux y fait rapidement allusion dans son ouvrage. Il l’explique en avançant l’hypothèse que cette civilisation avancée a pu suivre un autre chemin d’évolution.
Je ne le rejoins pas sur ce point. En effet, la roue est à la base de toute progression d’une civilisation dite « primitive » vers une civilisation dite « technologique ».
Sans cette géniale invention, nul moyen de transport ni agriculture moderne.
Ce qui m’a également intrigué c’est qu’en parallèle de cette absence de représentation de la roue, on peut voir par contre un homme chevauchant un animal dans les airs.
La logique me fait dire que les artistes qui ont dessiné les scènes n’appartenaient pas à une civilisation technologiquement avancée. S’ils avaient voulu reproduire un avion ou un engin spatial, ils auraient tout simplement dessiné ces engins de manière réaliste.
S’ils n’ont pas dessiné la roue c’est probablement parce qu’elle leur était inconnue.
Partant de ce principe, je pense que ces artistes n’ont fait que reproduire avec des symboles des choses qu’ils ont vus ou qu’on leur a retranscrit oralement sans vraiment les comprendre.
L’autre scène qui me fait dire que ceux qui ont gravé ces pierres avaient peu de connaissances est la retranscription de l’opération de la greffe du cœur.
Zoom image (Pierre d'Ica. Extraction du coeur)
Nous avons en effet d’un côté une opération chirurgicale à cœur ouvert reproduite dans ses moindres détails mais de l’autre un homme qui extrait des serpents du cerveau d’un patient.
Pierre d'Ica. Des serpents sont extraits de la tête d'un patient. Zoom Image
Cette scène est typique des superstitions liées aux maladies inconnues.
Quelques pistesLes géologues ont apporté la preuve qu’un ou plusieurs grands cataclysmes planétaires se sont produits dans le passé.
Le mythe du Déluge n’est aujourd’hui plus un mythe sauf pour les scientifiques les plus bornés.
Nous avons retrouvé à travers le monde entier des objets qui n’auraient jamais dû exister : mécanisme d’antycithère, modèles réduits d’avions, accumulateurs à piles sèches, cartes anciennes reproduisant le monde bien avant la dernière glaciation ….
Sans parler des nombreux vestiges archéologiques dont la construction reste une énigme et dont certains, comme le Sphinx de Gizeh, sont datés à une époque où l’homme dit "civilisé" n’était pas censé exister.
Alors, que doit-on en conclure ? Certaines civilisations anciennes étaient-elles technologiquement plus avancée qu'on ne le croit ?
Ou manque t-il un élément fondamental dans ce puzzle qui nous permettrait de comprendre ces incohérences ?
Les indices accumulés sont nombreux et disséminés dans le monde entier. Il faudrait pouvoir rassembler tous les éléments qui viennent en contradiction avec les théories officielles.
En effet, seule une analyse globale des éléments nous permettra d’établir une théorie cohérente. V.Battaglia (04. 2005)