Il y a quelques années, en Angleterre, des archéologues qui
travaillaient à la restauration d’une ancienne église ont exhumé des
squelettes de femmes mortes et enterrées entre 1729 et 1852. Ces
découvertes ont donné au Pr John Stevenson, un spécialiste de
l’ostéoporose à l’Institut Wynn pour la recherche métabolique (Londres)
l’occasion unique de comparer la densité minérale osseuse des femmes des
xviiie et xixe siècles, et celle des femmes d’aujourd’hui. Les
résultats de l’étude, publiés dans le Lancet, prouvent que l’ostéoporose
était rare : nos aïeules perdaient infiniment moins de masse osseuse au
cours de leur vie que nos mères et nos compagnes aujourd’hui. (1)
Pourtant, l’alimentation apportait alors beaucoup moins de calcium
laitier, et beaucoup moins de calcium tout court. En l’espace de deux
siècles, l’ostéoporose s’est installée dans notre quotidien, alors même
que nous n’avons jamais autant mangé de calcium. Visiblement, quelque
chose ne vas pas dans les recommandations actuelles.
L’un des messages nutritionnels récurrents dans les pays développés
c’est qu’il n’est pas possible de maintenir un statut adéquat en calcium
si l’on ne consomme pas de laitages. A se demander comment l’espèce
humaine qui a traversé plusieurs millions d’années sans une goutte de
lait (sauf celui de la mère) est encore debout.
En réalité, cette fable ne résiste pas aux faits.
Pourtant, les chiffres des apports conseillés en calcium sont bien là
! A lire leur précision, on pourrait croire que l’on dispose d’outils
précis et infaillibles pour déterminer la quantité de calcium dont nous
avons besoin. En fait, c’est faux et il serait préférable d’avouer nos
incertitudes plutôt que de faire croire à une femme de 55 ans qu’il lui
faut absolument 1 200 mg de calcium par jour.
Apports conseillés en calcium chez l’adulte (mg/j)
| France
| Belgique
| Suisse
| Canada
| Grande-Bretagne
|
Hommes
| 900
| 900
| 1000
| 1000
| 700
|
Femmes
| 900
| 900
| 1000
| 1000
| 700
|
Femmes de plus de 55 ans et hommes de plus de 65 ans
| 1200
|
|
|
|
|
Comment les besoins en calcium sont calculésLes besoins sont calculés à partir d’études dites « d’équilibre
calcique », au cours desquelles on tente de déterminer le niveau auquel
la quantité de calcium consommée égale la quantité éliminée. Selon des
études conduites jusqu’au milieu des années 1970, il est apparu qu’un
adulte devait recevoir environ 550 mg de calcium par jour pour que cet
équilibre soit assuré. C’est cette valeur qui a été retenue en 1992 par
les scientifiques européens. Pour s’assurer que 97,5 % de la population
européenne consommerait bien ces 550 mg de calcium, il a été fixé à
cette époque au niveau européen un apport conseillé de 700 mg de calcium
par jour.
Mais on avait négligé, dans ces études, qu’un peu de calcium quitte
le corps par la peau (environ 40 mg/j). Des chercheurs ont calculé que
pour compenser ces 40 mg de calcium supplémentaires, il faut consommer
chaque jour 200 mg de calcium alimentaire en plus des 550 déjà estimés.
Lorsqu’on prend une marge de sécurité statistique pour s’assurer que
97,5 % de la population recevra bien 750 mg de calcium par jour, on
parvient à des apports nutritionnels conseillés en calcium compris entre
800 et 1 000 mg par jour.
La course en avant des apports conseillés |
Comme l’ostéoporose continue de progresser et que l’on croit mordicus que la solution réside dans toujours plus de calcium, c’est depuis quelques années la course en avant. En 1992, la France a retenu pour ses apports conseillés le chiffre de 800 mg/j. Huit ans plus tard, elle les a augmentés de 100 mg. Allemagne, Autriche et Suisse faisaient mieux : + 200 mg. L’Italie, les Pays-Bas, le Canada et les Etats-Unis estiment que la population adulte ne peut pas s’en sortir à moins de 1000 mg de calcium par jour. Qui les arrêtera ?
|
Ces calculs paraissent frappés au coin de la rigueur, mais en
réalité, personne ne sait réellement de combien de calcium nous avons
besoin.
La plupart des études qui portent sur les bilans calciques, en
particulier chez la femme, sont des études à court terme. Leurs
conclusions ne peuvent pas s’étendre aux besoins en calcium à long
terme. « Parce que l’organisme sait s’adapter à des apports plus
faibles, parce que les études d’équilibre calcique sont critiquables,
parce que l’activité physique influence la rétention de calcium, les
résultats de ces études sont difficiles à interpréter », reconnaît-on à
l’école de médecine de l’université d’Oslo (Norvège), où une équipe de
chercheurs de pointe travaille sur ces questions. Le ministère de la
santé norvégien a retenu le chiffre arbitraire de 800 mg de calcium par
jour, mais à l’université d’Oslo toute proche, on préfère avouer qu’«on
ne sait toujours pas quels sont les besoins physiologiques en calcium ».
Même son de cloche à l’Ecole de santé publique de Harvard (Boston),
où l’on a publié plusieurs études sur les relations entre calcium
alimentaire et ostéoporose. « Pour savoir réellement comment le corps
s’adapte à différents apports de calcium sur le long terme, il faudrait
qu’on dispose d’une batterie d’études de longue durée, ce qui n’est pas
le cas », dit-on du côté de Harvard. Le Pr Walter Willett, qui dirige
l’Ecole de santé publique de Harvard et qui est membre du Conseil
scientifique de LaNutrition relève d’ailleurs la cacophonie qui règne
dans l’établissement des besoins de la population en calcium : « des
experts gouvernementaux américains et britanniques ont établi des
valeurs dites optimales chacun de leur côté à partir des mêmes études
scientifiques. Résultat : aux Etats-Unis on estime qu’un adulte a besoin
de 1 000 mg par jour, mais en Grande-Bretagne c’est le chiffre de 700
mg qui a été retenu, soit 30 % de moins ! »
Ce qu’on ne vous dit pasL’un des secrets les mieux gardés de toute cette cuisine des apports
conseillés en calcium, c’est que les besoins réels varient
considérablement selon le mode de vie. Mais chut, ne l’ébruitez pas. En
fait, il est absurde de donner des chiffres « prêt-à-porter » comme le
font pourtant les autorités sanitaires et les nutritionnistes en
culpabilisant celles et ceux qui ne se hisseraient pas au niveau de
consommation fixé.
Plus on mange de protéines animales, plus on élimine de calcium :
chaque fois qu’on avale un gramme de protéines animales en plus, on perd
environ 1 mg de calcium. De même, plus on mange de sel, plus on perd de
calcium : 1 gramme de sodium (soit 2,5 g de sel) en plus, fait fuir 15
mg de calcium. Ces mouvements sont largement liés à l’acidification
qu’entraînent d’une part les groupes soufrés des protéines, qui donnent
naissance à de l’acide sulfurique, et d’autre part le chlore du sel à
l’origine de la synthèse d’acide chlorhydrique. Les céréales sont
également très acidifiantes ; on ne sait pas très bien si elles font
fuir du calcium, mais c’est très probablement le cas.
Concrètement, cela signifie simplement qu’avec un régime alimentaire
moins acidifiant, on peut se contenter de consommer un peu de calcium
chaque jour sans mettre son squelette en danger.
Le régime qui acidifie ou qui alcalinise |
Les aliments qui contiennent du chlore, comme le sel de table, acidifient l’organisme parce que ce chlore donne naissance à de l’acide chlorhydrique. Le blé et les protéines animales qui contiennent des acides aminés à base de soufre favorisent pour cette raison la production d’acide sulfurique. Au contraire, fruits et légumes apportent du bicarbonate de potassium qui neutralise cette acidité et apporte une charge alcaline nette à l’organisme. C’est aussi le cas du bicarbonate de sodium contenu dans les eaux minérales gazeuses. Depuis la transition agricole, au Néolithique, l’alimentation est devenue acidifiante et cette tendance s’est aggravée au cours du dernier siècle parce que nous consommons toujours autant de céréales, et plus de viande, de laitages, et de sel. A cause de notre régime moderne, nous baignons dans une acidose chronique. Or dans ce contexte, nos os souffrent. L’explication est simple : pour neutraliser cet excès d’acide, le corps mobilise du citrate et du bicarbonate osseux. Comme ils sont liés à du calcium, ce calcium est éliminé dans les urines. Cela fait très longtemps que ce mécanisme est connu, et encore plus longtemps qu’il est suspecté puisque la première évocation date de 1880. Dès 1920, Henry Clapp Sherman, de l’université Columbia, a établi que l’excès de protéines animales augmente l’élimination du calcium osseux et ceci a été confirmé à maintes reprises. Par exemple, lorsqu’on multiplie par deux la consommation de protéines animales (de 35 à 78 g/j), le calcium éliminé dans les urines augmente de 50 %.
|
En France, un homme adulte consomme en moyenne chaque jour 90 g de
protéines, une femme 70 g. La plupart de ces protéines sont d’origine
animale. Si l’on mange 40 g de protéines animales en moins, y compris
des laitages, on peut espérer réduire de 40 mg les pertes de calcium, ce
qui diminue les besoins en calcium de 200 mg environ.
En France, un adulte se procure environ 12 g de sel par jour. Si l’on
mange 2 à 3 g de sodium en moins, alors on diminue aussi ses besoins en
calcium de 200 mg.
Si l’on ne veut pas manger moins de protéines animales, on peut aussi
augmenter les fruits et légumes, qui avec leur potassium sont
alcalinisants et réduisent aussi les besoins en calcium. Dans une étude,
lorsqu’on a fait passer la consommation moyenne de potassium d’un
groupe de femmes ménopausées de 2,3 à 5,4 g/j, le calcium urinaire a
baissé de 64 mg. Ceci correspond à une « économie » théorique sur les
besoins alimentaires en calcium de l’ordre de 300 mg/j. (2)
Même les effets néfastes sur le calcium urinaire d’un régime riche en
sel sont neutralisés lorsqu’on ajoute à la ration alimentaire du
citrate de potassium. (3)
C’est d’ailleurs l’enseignement qu’il faut tirer d’une étude qui a
comparé un régime végétarien strict à un régime lacto-végétarien. Le
régime végétarien, qui s’accompagnait d’une eau minérale riche en
calcium, apportait bien moins de calcium que le régime agrémenté de
laitages, pourtant les analyses pratiquées n’ont pas montré que les
végétariens souffraient d’un manque de calcium osseux. En fait, le
calcium alimentaire était un peu mieux absorbé par l’organisme au cours
du régime végétarien que pendant le régime lacto-végétarien. (4)
Plus il y a de calcium, moins il est absorbé |
Un enfant américain de 8 ans reçoit environ 900 mg de calcium par jour. Des analyses poussées ont permis d’établir que 28 % de ce calcium était effectivement absorbé, soit 246 mg/j. (5) A comparer avec le statut d’un petit Chinois du même âge dont l’alimentation apporte 360 mg de calcium par jour. Les mêmes techniques d’analyse permettent de constater que 63 % de ce calcium est absorbé, soit 226 mg. Une valeur très proche de celle observée chez un petit Américain ! (6) |
Deux fois moins de calciumVoilà pourquoi si vous suivez un régime alimentaire alcalinisant, du
type de celui que nous proposons sur LaNutrition.fr, avec suffisamment
de fruits et légumes, une place modérée accordée aux protéines animales
et moins de sel, vous n’avez pas besoin de beaucoup de calcium. De
combien, alors ? Tentons ensemble un calcul.
Nous avons vu avec quelles précautions il faut prendre les résultats
issus des études d’équilibre calcique. Mais supposons, pour pousser le
raisonnement jusqu’au bout, que ces résultats soient justes. Ces études
concluent que nous avons besoin de 800 à 1 000 mg de calcium par jour.
Maintenant, si vous consommez 5 g de sel en moins et si vous mangez un
peu moins de protéines animales - 20 g/j ce qui est l’équivalent d’un
steak de 100 g – vous n’aurez mathématiquement plus besoin que de 400 mg
de calcium pour conserver des os en bonne santé. On parviendrait à des
chiffres proches avec une consommation conséquente de fruits et légumes
ou avec un peu moins de céréales.
Le Pr Walter Willett arrive de son côté à une conclusion similaire.
Selon lui, la fourchette idéale pour les apports en calcium se situerait
entre 500 et 700 mg par jour selon l’âge, le niveau d’activité physique
et le régime alimentaire.
Le message à retenir ici, c’est qu’on peut très bien s’en sortir avec
deux fois moins de calcium que ce qui est martelé par la propagande
laitière. Ce faisant, on se rapproche du niveau de consommation de
calcium observé en Afrique ou en Asie. En 1990, un habitant d’un pays en
voie de développement consommait en moyenne 344 mg de calcium par jour,
contre 850 mg dans les pays développés. Ce niveau d’apport, dans le
voisinage des 400 à 500 mg/j, et dans un contexte d’alimentation
alcalinisante couvre parfaitement les besoins de l’os puisque
l’ostéoporose est très rare dans ces pays. Il a aussi le mérite de
ralentir le remodelage osseux, à l’origine de l’ostéoporose, comme je
l’ai expliqué dans ce livre.
Les apports conseillés en calcium promulgués par les agences
gouvernementales et les ministères de la santé des pays développés s’ils
sont peut-être adaptés à la partie de la population qui s’alimente très
mal (excès de céréales, de laitages, de viandes et charcuteries, de
sel) ne peuvent pas être déclinés universellement. Ils n’ont pas de sens
pour vous qui mangez des fruits et légumes et salez peu. Si vous êtes
dans ce cas, pas de « calcium panique » : vos besoins sont modérés,
facilement couverts par votre alimentation. Et les laitages n’ont pour
vous aucun intérêt, sinon gustatif.
Quand le calcium laitier aveugle les experts |
Les experts officiels et les médecins ne ratent pas une occasion de décourager la population de prendre des compléments de vitamines. Selon eux, cela risque de nuire à l’objectif prioritaire qui est de corriger l’alimentation pour qu’elle soit « variée et équilibrée ». Bien. Mais dès qu’il s’agit du calcium, plus question de corriger quoi que ce soit. On entérine une situation nutritionnelle déséquilibrée en faisant la promotion des suppléments de calcium laitier. En effet, l’alimentation actuelle est trop acide, trop riche en protéines animales, donc très gourmande en calcium. Au lieu d’encourager la population à revenir à une alimentation « plus équilibrée » donc moins demandeuse de calcium, les experts ont fixé les besoins en calcium à un niveau sidérant, ce qui revient à assurer durablement des revenus confortables à l’industrie laitière. D’accord, c’est faux, mais au moins c’est simple !
|
Pourquoi tous les ministères, toutes les Afssa et tous les PNNS du
monde insistent-ils sur le calcium ? Les raisons sont multiples :
influence du discours laitier, réductionnisme médical. Les
nutritionnistes officiels – au contraire des biochimistes et des
scientifiques - sous-estiment la capacité du public à saisir des
concepts complexes. D’où ces discours caricaturaux dont nous sommes
assommés depuis que le corps médical a fait main basse sur la nutrition,
qui était à l’origine une discipline relevant de la biochimie. Quelques
exemples :
« Les graisses apportent 9 calories (kcal) au gramme, donc en
mangeant très peu de graisses, vous maigrirez. » Cette stratégie a
accéléré l’épidémie d’obésité aux Etats-Unis.
« Pour se mettre à l’abri de l’infarctus, il faut faire baisser
agressivement le mauvais cholestérol. » Moyennant quoi, on s’aperçoit
aujourd’hui qu’il est plus intéressant d’augmenter le « bon »
cholestérol.
« Il y a du calcium dans les os, donc en mangeant plus de calcium, on
aura des os plus solides. » On a vu ce qu’il en était tout au long de
ce livre.
Tous ces leitmotivs ont en commun de délivrer des messages simples,
que les médecins et les diététiciens peuvent facilement s’approprier et
qu’ils feront passer au grand public.
A titre d’exemple, comparez dans le tableau ci-contre le discours
tenu par les autorités sanitaires d’une part, et celui qu’il
conviendrait de tenir si l’on voulait rester fidèle aux connaissances
réelles.
On voit clairement l’avantage qu’il y a pour le gouvernement et les
experts à assurer que la prévention de l’ostéoporose passe par plus de
calcium et plus de laitages. On a là un modèle linéaire simple avec un
bénéfice visible, simple lui aussi, facile à communiquer, très
médiatique.
Evidemment, pour tenir ce discours, les experts sont obligés de prendre des libertés avec la physiologie et la biologie :
- l’idée que la rétention de calcium atteint un maximum lorsqu’on augmente les apports est une simplification ;
- l’adaptation de l’absorption intestinale du calcium n’est vue, dans
ce modèle, que comme un moyen de prévenir les déficits en calcium et pas
de protéger d’une surcharge calcique ;
- les valeurs seuil n’ont été mesurées que sur un petit groupe de filles et seulement à court terme mais jamais à long terme ;
- les effets sur l’os d’une alimentation très riche en calcium ne sont que transitoires.
Mais les experts estiment qu’ils peuvent faire ce genre d’impasses,
et ils le font d’autant plus facilement qu’ils sont pour la plupart très
étroitement liés à l’industrie laitière. Ce faisant, ils prennent à
titre personnel des risques considérables, comme ils en font courir à la
population dans son ensemble. Pourquoi ? D’abord parce qu’en tenant ce
discours caricatural on néglige forcément d’autres facteurs bénéfiques à
l’os. Ensuite parce que leurs recommandations peuvent conduire à une
consommation excessive de laitages, dont les conséquences sur la santé à
long terme sont encore largement inconnues.
A l’inverse, l’idée, défendue dans ce livre, que l’on préviendra
l’ostéoporose en mettant en oeuvre plusieurs mesures préventives, qui
varient selon le mode de vie, le sexe, l’âge, etc. a l’inconvénient de
n’être pas très facile à communiquer. Et même si le message passe, il
est difficile à appliquer : il est toujours plus simple de changer un
élément dans son mode de vie (plus de lait) que d’en modifier plusieurs
(plus de sport, de fruits, de légumes, moins de sel, de viandes, de
laitages, etc…).
Deux points de vue sur l’ostéoporose
| Les autorités sanitaires et l’industrie laitière
| Le scientifique prudent
|
Pour prévenir l’ostéoporose, quel est l’objectif à poursuivre ?
| L’os doit être aussi lourd que possible.
| L’os devrait être aussi stable que possible.
|
Quel est le meilleur moyen pour y parvenir ?
| Plus on consomme de calcium, plus l’os est lourd.
| Le remodelage osseux doit être modéré.
|
Quel niveau de consommation de calcium ?
| Aussi élevé que possible pour parvenir au pic maximum de masse osseuse.
| Le calcium alimentaire n’est qu’un des facteurs qui modulent la solidité de l’os.
Il ne doit ni manquer, ni être en excès.
|
Comment établir l’apport conseillé en calcium ?
| Les besoins en calcium correspondent au niveau qui permet de retenir le plus de calcium.
| Les besoins en calcium varient selon l’activité physique et l’environnement.
|
Pour prévenir l’ostéoporose, quelles doivent être les recommandations nutritionnelles ?
| Il faut recommander une grande quantité d’aliments riches en calcium. Les laitages sont indispensables à raison de 3 à 4 par jour.
| Il faut recommander une alimentation moins acidifiante (moins de protéines animales, moins de sel, plus de fruits et légumes). Les laitages ne sont pas indispensables. Il ne faut pas en consommer plus de 2 par jour.
|
[1]Lees B, Molleson T, Arnett TR, Stevenson JC. Differences in
proximal femur bone density over two centuries. Lancet. 1993 Mar
13;341(8846):673-5.
[2] Sebastian A, Harris ST, Ottaway JH, Todd KM, Morris Jr RC 1994
Improved mineral balance and skeletal metabolism in postmenopausal women
treated with potassium bicarbonate. N Engl J Med 330:1776–1781
[3] Sellmeyer D. Potassium citrate prevents increased urine calcium
excretion and bone resorption induced by a high sodium chloride diet. J
Clin Endocrinol Metab 2002, vol. 87, no5, pp. 2008-2012.
[4] Kohlenberg-Mueller K. Calcium balance in young adults on a vegan
and lactovegetarian diet. J Bone Miner Metab. 2003;21(1):28-33.
[5] Abrams SA, Stuff JE. Calcium metabolism in girls: current dietary
intakes lead to low rates of calcium absorption and retention during
puberty. Am J Clin Nutr 1994;60:739-43.
[6] Lee WTK, Leung SSF, Fairwathertait SJ, et al. True fractional
calcium absorption in Chinese children measured with stable isotopes
(42Ca and 44Ca). Br J Nutr 1994;72:883-97.
www.lanutrition.fr