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 Monsanto ? bienfaiteur de l'agriculture productiviste...

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MessageSujet: Monsanto ? bienfaiteur de l'agriculture productiviste...   Monsanto ? bienfaiteur de l'agriculture productiviste... Horlog10Mar 19 Oct - 14:13

Si vous avez 5 minutes à perdre (quoique) allez sur Google et tapez :

amarante de Palmer


Pourquoi ?

Pour comprendre la terre, le temps, l'évolution, la nature et ses règles, tout ça en même temps, si, si...
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argileblanche
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MessageSujet: Re: Monsanto ? bienfaiteur de l'agriculture productiviste...   Monsanto ? bienfaiteur de l'agriculture productiviste... Horlog10Mar 19 Oct - 14:59

je suis allée sur gooole , j'ai lu les articles de green peace , je suis bien contente que monsanto se retrouve avec des problèmes parce que la nature se rebelle !

je déteste monsanto ! pour moi , c'est la pire des sociétés !

merci Stone pour ces informations ! great
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Arwen
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Arwen



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MessageSujet: Re: Monsanto ? bienfaiteur de l'agriculture productiviste...   Monsanto ? bienfaiteur de l'agriculture productiviste... Horlog10Mar 19 Oct - 17:24

"Les cultures de plantes génétiquement modifiées sont techniquement en perte de vitesse aux Etats-Unis" par le Dr. Mae-Wan Ho


Les principales cultures avec des plantes génétiquement modifiées pour seulement deux caractères - tolérance aux herbicides et résistance aux insectes - sont ravagées par de ‘super mauvaises herbes’ et des ravageurs secondaires dans la zone principale des cultures OGM aux Etats-Unis, où les agriculteurs tentent de faire face dans une bataille perdue avec toujours plus d’intrants du même type ; un changement fondamental vers les pratiques de l’agriculture biologique peut être l’unique recours et la seule solution. Dr. Mae-Wan Ho

Rapport de l’ISIS en date du 01/02/2010S’il vous plaît, diffusez largement ce document, en gardant tous les liens inchangés, et communiquez-le aux élus et aux membres du votre gouvernement, en demandant la fin des cultures OGM et le soutien à l’agriculture biologique et sans OGM

Deux caractères représentent pratiquement tous les organismes génétiquement modifiés (OGM) cultivés dans le monde aujourd’hui : la tolérance aux herbicides (HT) conférée par une forme insensible au glyphosate du gène codant pour l’enzyme cible de l’herbicide, 5-énolpyruvylshikimate-3-phosphate synthase (EPSPS), provenant d’une bactérie du sol Agrobacterium tumefaciens, d’une part, et une résistance à des insectes due à un ou plusieurs gènes produisant des toxines et provenant de la bactérie du sol Bacillus thuringiensis (Bt).Les mises en cultures commerciales de plantes génétiquement modifiées ont commencé vers 1997 aux États-Unis, qui est le berceau des OGM, et elles ont augmenté rapidement au cours des années. A l’heure actuelle, les cultures d’OGM occupent environ 85-91 pour cent des superficies cultivées aux États-Unis par les trois principales espèces qui sont le soja, le maïs et le coton [1] (voir tableau 1), et qui totalisent à elles trois près de 171 millions d’acres.
Tableau 1. Cultures de plantes génétiquement modifiées en 2009 aux Etats-Unis En pour cent de la superficie totale

PlanteTous OGMHTBtGènes empilés
Soja 91910
0
Maïs 856863
46
Coton 887165
48
La bombe à retardement écologique qui accompagne les cultures génétiquement modifiées a été mise en marche et elle est sur le point d’exploser.Les cultures de plantes HT ont encouragé l’utilisation d’herbicides, d’où l’apparition de plantes adventices devenues résistantes aux herbicides et qui demandent toujours plus d’herbicides. Mais l’utilisation accrue d’herbicides toxiques et de mélanges d’herbicides mortels n’ont pas réussi à ralentir l’avancée des "super-mauvaises herbes" comme les amarantes de Palmer (ou ‘herbes à cochons’) dans les cultures d’OGM. Dans le même temps, des ravageurs secondaires sont apparus, telle que la punaise terne, contre laquelle la toxine Bt est impuissante : elle est devenue l’insecte le plus dommageable pour le coton américain. Des plantes monstrueuses qui ne peuvent plus être détruites

C’est ‘The Day of the Triffids’, des superweeds, et non pas les plantes génétiquement modifiées elles-mêmes, comme cela est évoqué dans le roman de John Wyndham – parce que les "super mauvaises herbes" ne peuvent plus être détruites et contrôlées dans les champs [2] : elles ont été créées par les mises en cultures successives de plantes HT [tolérantes à un herbicide] génétiquement modifiées, comme on a pu le voir sur les nouvelles de la chaîne de télévision ABC.La scène se déroule au moment des récoltes dans l’Arkansas en octobre 2009. Des agriculteurs au visage sombre et fermé, confrontés à des scientifiques, parlent des champs infestés par des plantes géantes d’amarantes qui peuvent résister à l’herbicide glyphosate, quoi qu-on fasse pour tenter de les détruire.
Un agriculteur a dépensé 0,5 million de dollars en trois mois pour essayer de nettoyer en vain ces "mauvaises herbes" monstrueuses, qui bloquent les moissonneuses-batteuses et brisent les outils manuels.
Déjà, on estime qu’un million d’acres de soja et de coton se sont trouvés infestés dans l’Arkansas. L’amarante de Palmer, une adventice du groupe des ‘herbes aux cochons’, est la ‘mauvaise herbe’ la plus redoutée. Elle peut atteindre 7-8 mètres de haut, résister au flétrissement lors des fortes chaleurs et des sécheresses prolongées, produire des milliers de graines et elle a un système racinaire qui absorbe les éléments nutritifs qui ne profitent plus aux cultures.
Si rien n’est fait, cette adventice peut prendre le dessus sur les champs en une année.Pendant ce temps, dans le comté de Perquimans, en Caroline du Nord, l’agriculteur et technicien de la vulgarisation agricole Paul Smith vient de trouver la ‘mauvaise herbe’ invasive dans son domaine [3], et il devra, lui aussi, embaucher une équipe d’émigrés pour supprimer ces ‘mauvaises herbes’ à la main. Ces mauvaises herbes résistantes devraient continuer par s’installer dans les comtés voisins. Elles ont déjà développé une résistance à au moins trois autres types d’herbicides.La résistance aux herbicides chez les ‘mauvaises herbes’ n’est pas nouvelle. Dix espèces de ‘mauvaises herbes’ en Caroline du Nord et 189 espèces de ‘mauvaises herbes’ à l’échelle nationale des Etats-Unis ont déjà développé une résistance à certains herbicides.« Il est peu probale que l’on sorte un nouvel herbicide », a déclaré Alan York, professeur de l’agriculture retraité de la North Carolina State University, l’Université de l’Etat de la Caroline du Nord, et expert national en malherbologie [la science des ‘mauvaises herbes’].
Des mauvaises herbes résistantes au glyphosate, à partir des cultures à grande échelle des plantes génétiquement modifiées

Le glyphosate est l’herbicide le plus largement utilisé aux Etats-Unis et dans le monde dans son ensemble. Il a été breveté et vendu par Monsanto depuis les années 1970 sous le nom commercial et sous une formulation exclusive, le ‘Roundup’. Sa popularité a cru avec l’introduction de cultures d’OGM HT [tolérantes aux herbicides]. Les données du Département américain de l’Agriculture [Ministère de l’Agriculture aux Etats-Unis] ; indiquent que l’utilisation du glyphosate sur les principales cultures a augmenté de plus de 15 fois entre 1994 et 2005 [4].L’EPA [ Environmental Protection Agency, l’agence gouvernementale des États-Unis pour l’environnement] avait estimé en 2000-2001, que 100 millions de livres de glyphosate avaient été utilisés sur les pelouses et les exploitations agricoles chaque année [5], et qu’au cours des 13 dernières années, il avait été appliqué sur plus d’un milliard d’acres [6].Il ne fallut pas attendre bien longtemps pour voir apparaître les ‘mauvaises herbes’ résistantes au glyphosate, tout comme des ‘mauvaises herbes’ résistantes à tous les herbicides utilisés dans le passé étaient apparues.La Weed Science Society of America, l’Association Scientifique de Malherbologie des Etats-Unis, a signalé que neuf espèces de ‘mauvaises herbes’ résistantes au glyphosate ont été confirmées aux États-Unis ; on trouve parmi ces espèces : la petite herbe à poux (Ambrosia artemisiifolia), une espèce voisine ‘waterhemp commune’ (Amaranthus rudis), l’herbe à poux géante (Ambrosia trifida), la Vergerette poilue (Conyza bonariensis), ‘l’herbe aux chevaux’’, horseweed (Conyza canadensis), le ray-grass italien (Lolium multiflorum), le sorgho d’Alep ou Johnsongrass (Sorghum halepense), espèce gynoïque donnant des plantes mâles et des plantes femelles, et l’amarante de Palmer (Amaranthus palmeri), appartenant au groupe de ‘herbes aux cochons’.

Les amarantes de Palmer ‘’mauvaises herbes’’ résistantes au glyphosate


Les amarantes de Palmer résistantes au glyphosate sont apparues pour la première fois à la fin de l’année 2004 aux Etats-Unis dans le comté de Macon, en Géorgie, et elle s’est propagée depuis vers d’autres parties de la Géorgie, ainsi qu’en Caroline du Sud, en Caroline du Nord, dans l’Arkansas, le Tennessee, le Kentucky et le Missouri [7].En Géorgie, environ 100.000 acres de terrains cultivables sont fortement infestés par l’amarante et on a maintenant confirmé la présence de l’amarante résistante au glyhosate dans 29 comtés, selon le spécialiste des ‘mauvaises herbes’ ou adventices, Stanley Culpepper de l’Université de Géorgie.
En 2007, 10.000 acres de terre cultivables, infestées par l’amarante résistante au glyphosate, ont été abandonnées dans le conté de Macon.Rick Cole, le manager du développement technique chez Monsante, a rapporté que le problème était "gérable". Il a conseillé aux agriculteurs des cultures de rechange, alternatives, et l’utilisation de différentes marques d’herbicides. Les représentants et chargés des ventes pour Monsanto sont amenés à encourager les agriculteurs à mélanger les herbicides : le glyphosate et de plus anciens, tel que le 2,4-D, interdit en Suède, au Danemark et en Norvège, en raison de leurs liens avec des cancers et des dommages neurologiques et pour la reproduction. Cette matière, le 2,4-D active est un composant de l’agent orange utilisé au Vietnam dans les années 1960.Il a été signalé que des agriculteurs de l’état de Géorgie, aux Etats-Unis, sont revenus à des cultures conventionnelles avec des plantes non OGM. Des spécialistes des ‘mauvaises herbes’ à l’Université de Géorgie estiment qu’une présence moyenne de deux plantes d’amarante de Palmer sur chaque longueur de 6 m d’un semis en ligne de coton, peut réduire le rendement d’au moins 23 pour cent [8].
Une unique plante adventice de ce type peut produire 450.000 graines. De nombreux champs dans les états de l’Arkansas, du Tennessee, du Nouveau-Mexique, du Mississippi et, plus récemment, de l’Alabama, sont également infestés.La matière active herbicide ‘paraquat’ est recommandée pour une utilisation dans des programmes de conservation avec des itinéraires techniques de travail du sol, en mélanges avec jusqu’à trois autres herbicides, chacun ayant un mode d’action différent.Des scientifiques de l’Université de l’état du Tennessee, aux Etats-Unis, ont identifié, non seulement des ‘mauvaises herbes’ d’amarantes de Palmer résistantes au glyphosate, mais aussi résistantes vis-à-vis d’un autre herbicide de la famille des sulfonylurées : le trifloxysulfuron sodique. La résistance au glyphosate se manifeste avec la plus grande facilité Des prédictions critiques avaient été formulées quant aux ‘mauvaises herbes’ résistantes au glyphosate, bien avant que les cultures de plantes OGM tolérantes à cet herbicide, HT, ne soient introduites, tout simplement en prenant en compte les pollinisations croisées entre les plantes cultivées HT et les espèces sauvages apparentées à ces ‘mauvaises herbes’.Mais ils avaient négligé les mécanismes de la "fluidité du génome" qui peuvent altérer les génomes et les gènes en réponse aux stimuli environnementaux, permettant à la plupart des plantes de ‘mauvaises herbes’ de devenir résistantes aux herbicides, indépendamment des pollinisations croisées. J’avait attiré l’attention sur ces mécanismes dans mon livre Genetic Engineering Dream or Nightmare , the Brave New World of Bad Science and Big Business [9] , ‘Rêve ou cauchemar du genie génétique, le Brave Nouveau Monde de la mauvaise science et des grandes affaires’, publié pour la première fois en 1997/1998.Des chercheurs, dirigés par Todd Gaines à l’Université de l’état du Colorado, à Fort Collins aux États-Unis, ont procédé à une enquête sur les populations d’amarantes de Palmer résistantes au glyphosate en Géorgie. Ils ont découvert que le gène codant pour l’enzyme EPSPS responsable de la métabolisation de l’herbicide glyphosate a été amplifié (multiplié) de 5 à 160 fois dans les plantes résistantes au glyphosate, par rapport aux plantes sensibles à cette matière active à effet herbicide [10].
Le niveau d’expression génétique est positivement corrélé avec le nombre de copies du gène. Ils ont montré par coloration fluorescente du gène concerné que les copies du gène amplifié étaient présentes sur chaque chromosome.L’amplification génique est l’une des réponses physiologiques les plus courantes des cellules et des organismes vis-à-vis des agents ‘sélectifs’ présents dans leur environnement, et cela est connu au moins depuis les années 1980 [9].
La résistance au glyphosate a été confirmée chez 16 espèces de mauvaises herbes à partir de 2009.
Les mécanismes identifiés à ce jour comprennent la réduction de l’absorption de glyphosate, et / ou des mutations dans le gène EPSPS qui font qu’il est moins sensible à l’inhibition par l’herbicide.
L’amarante de Palmer résistante au glyphosate est le premier cas d’une résistance basée sur le mécanisme de l’amplification génique. Elle confirme la facilité avec laquelle la résistance aux agents désagréables et nuisibles présents dans l’environnement peuvent évoluer [9], et de l’inanité de cette "guerre chimique contre la nature".

La punaise terne est le ravageur le plus dommageable pour le coton


En 2008, la punaise terne a infesté 4,8 millions d’acres de coton des États-Unis [11], ce qui en fait le ravageur le plus dommageable pour cette culture. Un autre insecte, Halticus bractatus, le ‘fleahopper’, se place au 5e rang des ravageurs du coton et il a infesté 2,3 millions d’acres.La ‘ceinture de coton’, vaste zone de production de cette espèce aux États-Unis, qui s’étend de la vallée de San Joaquin en Californie jusqu’à la Virginie du Sud, a largement écarté le charançon du coton et la tordeuse du tabac depuis l’introduction du coton Bt, qui représente maintenant 65 pour cent de la superficie cultivée en coton ( Tableau 1).Mais, comme en Inde et ailleurs [12], [13]( Farmer Suicides and Bt Cotton Nightmare Unfolding in India , Mealy Bug Plagues Bt Cotton in India and Pakistan, SiS 45), les ravageurs secondaires posent de sérieux problèmes, notamment la punaise terne.La punaise terne (TPB), Lygus lineolaris, a été l’un des ravageurs du coton, depuis que les documents de relevés d’observations ont été conservés.
Avant 1995, elle était contrôlée avec des insecticides ciblant d’autres insectes nuisibles comme la tordeuse des bourgeons de tabac et le charançon des capsules. Selon des chercheurs de l’Université de l’État du Mississippi, le Centre de recherche et de vulgarisation du Delta [14], depuis l’adoption généralisée de coton Bt et l’éradication du charançon du coton, moins d’insecticides ont été utilisés, et, comme conséquence, la punaise terne est devenue le principal insecte ravageur du coton.
Les coûts supplémentaires pour contrôler les insectes proviennent de l’augmentation des pulvérisations foliaires, de la hausse des frais de technologie et de la résistance des ravageurs, a déclaré Jeff Gore, entomologiste et chercheur à ce Centre de recherche, s’exprimant lors de la Conférence du Coton 2010 à Beltwide, dans l’état de la Nouvelle Orléans [15]
En 1995, la mise en culture d’un acre de coton coûtait de 12,75 $ à 24 $ ; en 2005, un semis de ‘Bollgard’, le coton ‘Roundup Ready’, avec un traitement des semences ‘Cadillac’, aurait coûté environ 52 $ l’acre. Or, en 2010, avec ‘Bollgard II’ et ‘Roundup Ready Flex’, les agriculteurs auront à dépenser 85 $ ou plus par acre.« Dans l’état du Mississippi, nous avons des producteurs qui consacrent plus de 100 $ pour lutter contre les insectes du feuillage. Si vous ajoutez les frais technologiques et les traitements de semences, vous comprendrez pourquoi nos superficies de coton sont en baisse », déclare Gore.Pour compliquer le problème, la punaise terne TPB est devenue résistante à plusieurs classes d’insecticides, notamment dans les régions du delta, dans les états du Cebtre-Sud des Etats-Unis [14].Alors que la punaise terne TPB est un ravageur du coton tout au long de la saison de croissance, elle est particulièrement dommageable au cours de la période de floraison, quand le parasite se reproduit abondamment, de sorte qu’il y a à la fois des adultes et des stades immatures qui se nourrissent sur les plantes à ce moment.L’alimentation des insectes se produit sur les pièces florales reproductrices. Les ravageurs insérent leurs pièces buccales dans les petites capsules. Il n’est pas rare que les punaises ternes TPB arrivent à causer la perte de la quasi-totalité de la culture, en l’absence d’un contrôle efficace dans certaines régions de production du Delta.Les producteurs du Centre-Sud ont consulté Gore à propos de la plantation d’une variété non-Bt, en particulier avec la hausse des coûts de la technologie Bt [15]. « Nous avons quelques producteurs qui ont mis en place de petites superficies de coton non Bt et ils vont sans doute tirer un bon profit avec cela. »« Mais si on commence à revenir en arrière et à adopter le coton non Bt, je vous promets que la tordeuse des bourgeons de tabac va revenir, et nous ne voulons pas être amenés à reprendre des applications foliaires contre la tordeuse du tabac devenue résistante, en plus des traitements contre la punaise terne. Le coût que nous aurions à dépenser [pour le contrôle des ravageurs] dans cette situation serait astronomique ».La punaise terne TPB a été le ravageur numéro 1 dans le Centre-Sud au cours des quatre à cinq dernières années, et elle a conduit un grand nombre de producteurs de coton sur le delta du Mississippi, à ne plus pouvoir supporter le coût des pulvérisations insecticides.Gore a aussi révélé que les tétranyques ont également su gagner une réputation de « briseurs de budget » dans le Sud, ainsi que les pucerons et les punaises. « Au cours des 15 dernières années, nous avons pratiquement doublé notre taux d’application avec le ‘Bidrin’ et triplé notre taux d’application avec l’acéphate. Donc, nous ne sommes pas seulement amenés à faire des pulvérisations plus fréquentes, mais nous appliquons des quantités plus élevées et qui coûtent plus cher », dit Gore. .Il a souligné que l’un des effets secondaires résultant de l’emploi des insecticides du groupe des néonicotinoides pour le contrôle de la punaise, réside dans une certaine résistance qui s’est développée chez le puceron du coton. « Nous commençons à entendre de nombreuses plaintes auprès des consultants à travers le Centre-Sud ».

Futilité de la recommandation qui consiste à faire plus de la chose qui est elle-même à l’origine du problème


Il est cependant décevant et prévisible que les conseils académiques officiels uniquement donnés aux agriculteurs reposent sur les mêmes pratiques traditionnelles que celles qui ont créé les problèmes en premier lieu : traiter davantage et pulvériser plusieurs mélanges de différents types de pesticides, y compris ceux qui sont interdits en raison de leur trop forte toxicité. L’industrie des semences, quant à elle, est prête à vendre des variétés cultivées OGM avec des caractères génétiquement modifiés et empilés jusqu’à huit dans le même matériel, au double du prix des semences [16].Décevant également est l’effort persistant de certains gouvernements et de scientifiques des services publics gouvernementaux pour promouvoir la technologie des OGM qui a failli, et qui, comme je l’ai précisé, était déjà obsolète depuis le début des années 1980 [9].Un document Sciencexpress (indiquant une publication rapide, probablement sans examen préalable par les pairs), intitulé « La sécurité alimentaire : le défi pour nourrir 9 milliards de personnes » [17] co-écrit entre autres par le professeur John Beddington, un responsable scientifique au Royaume-Uni, bien que quelque peu dédaigneux des cultures actuelles d’OGM, contient néanmoins des promesses que nous avons entendues pendant plus de 30 ans.
« La prochaine décennie verra le développement de combinaisons de caractères désirables et l’introduction de nouvelles caractéristiques comme la tolérance à la sécheresse.
Au milieu du siècle, des options beaucoup plus radicales impliquant des caractères hautement polygéniques peuvent être faisables. Il y a en outre d’autres promesses “d’animaux clonés avec une immunité innée conçue par génie génétique pour des maladies“ » et plus encore.Le glyphosate [matière active] et le ‘Roundup’ |spécialité commerciale], toujours annoncés comme « moins toxiques pour nous que le sel de table » dans une brochure du Biotechnology Institute, l’Institut de biotechnologie, faisant la promotion des cultures d’OGM, avec des plantes tolérantes à des herbicides décrites comme des « guerriers contre les mauvaises herbes » [18], sont en réalité hautement toxiques comme l’indiquent de nouvelles découvertes [19], [20] ( Death By Multiple Poisoning, Glyphosate and Roundup , SiS 42 ; Ban Glyphosate Herbicides Now , SiS 43).Treize ans de cultures de plantes génétiquement modifiées aux Etats-Unis ont accru l’utilisation globale des pesticides vers 318 million de livres [21] ( GM Crops Increase Herbicide Use in the United States , SiS 45). La charge de morbidité supplémentaire pesant sur la nation, est à elle seule considérable.L’Inde a appris les amères leçons du coton Bt Lessons from Bt Cotton [22]à travers une situation tragique concernant l’aggravation des suicides dans les milieux agricoles et, en commun avec ce qui est observé aux Etats-Unis, une catastrophe écologique avec les ravageurs principaux et secondaires chez le coton, des ravageurs devenus résistants, de nouvelles maladies, et surtout, avec des sols appauvris en nutriments et en micro-organismes bénéfiques, à tel point que ces sols pourraient cesser de soutenir la croissance des plantes et les récoltes dans une décennie.
Leur seul salut est un retour à l’agriculture biologique, qui s’est déjà révélée beaucoup plus durable et plus rentable que le coton Bt [12]. Ceci peut également s’appliquer aux Etats-Unis.

Un changement fondamental dans les pratiques agricoles est nécessaire de toute urgence


Le marché des produits biologiques est en plein essor aux États-Unis, malgré le ralentissement économique. Selon un nouveau rapport du Département américain de l’Agriculture, les ventes au détail d’aliments biologiques a augmenté pour atteindre 21,1 milliards de dollars en 2008, en partant de 3,6 milliards de dollars en 1997 [23](voir fig. 1).
Le marché est si actif que les fermes biologiques ont lutté, parfois pour produire en quantité suffisante, afin de suivre la croissance rapide de la demande des consommateurs, conduisant à des pénuries périodiques de produits biologiques.Traduction des produits indiqués dans le tableau ci-dessous, du haut en bas : Viandes, poissons, volailles. Condiments. Aliments à grignoter. Céréales, pains. Préparations alimentaires conditionnées. Boissons. Produits maitiers. Fruits et légumes.En ordonnées : valeur en milliards de dollars US.

Figure 1 Growth in US organic market 1997 to 2008

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Croissance du marché américain de l’agriculture biologique de 1997 à 2008
Les surfaces cultivées en agriculture biologique certifiées ont plus que doublé, passant de 1,3 millions d’acres en 1997 à un peu plus de 4 millions d’acres en 2005 (soit 0,5 pour cent de toutes les terres agricoles aux États-Unis). Dans la même période, le nombre d’exploitations bio est passé de 5.021 à 8.493, et la taille moyenne des fermes certifiées biologiques est passée de 268 acres à 477 acres.Alors pourquoi les agriculteurs américains ne tirent-ils pas profit d’un marché en pleine expansion ? On pense [24]que les agriculteurs biologiques potentiels peuvent choisir de continuer avec les méthodes de production classiques en raison de "pressions sociales venant d’autres agriculteurs proches, qui ont une opinion négative de l’agriculture biologique", ou en raison d’une incapacité de surmonter les effets de la baisse des rendements et des bénéfices au cours de la période de transition.Cela n’est pas surprenant en raison de la propagande négative et persistante qui est menée par les partisans des OGM, y compris par les organismes gouvernementaux de réglementation, contre l’agriculture biologique. (Voir par exemple la récente tentative de l’Agence de normalisation des aliments au Royaume-Uni pour prouver que les produits de l’agriculture biologique ne sont pas plus nutritifs que les aliments conventionnels [25]( UK Food Standards Agency Study Proves Organic Food Is Better , (Etude par l’Afssa britannique démontre la supériorité des aliments ’bios’) SiS 44).Les revendications habituelles sont que les rendements de l’agriculture biologique sont moindres et que cette pratique requiert plus d’énergie que l’agriculture conventionnelle, d’une part, et que les produits de l’agriculture biologique ne produisent pas plus d’éléments nutritifs pour une bonne santé, et qu’ils sont moins hygiéniques que les produits conventionnels, d’autre part ; toutes ces fausses allégations sont correctement réfutées dans le rapport de l’ISIS Now : * Organic * Sustainable * Fossil Fuel Free [26], avec des preuves tirées de la littérature scientifique publiée, ainsi que d’autres études.Le plus pertinent pour les agriculteurs américains est une étude de Kathleen Delate de l’Université de l’état de l’Iowan et Cynthia A. Cambardella du Département américain de l’Agriculture, qui évaluent les performances des exploitations agricoles au cours des trois ans de transition qu’il faut pour passer d’une production classique à la production biologique certifiée [27].L’expérience qui a duré quatre ans (trois années de transition et la première année d’agriculture biologique) a montré que, bien que les rendements aient diminué au départ, ils ont été égalisés lors de la troisième année, et à partir de la quatrième année, les rendements en agriculture biologique étaient supérieurs par rapport aux pratiques classiques, à la fois pour le soja et le maïs.Notre rapport [28] décrit également l’énorme potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre - au point même de nous libérer entièrement des combustibles fossiles – grâce à l’agriculture biologique et des productions alimentaires relocalisées (et des systèmes d’énergies renouvelables).
C’est une combinaison unique des dernières analyses scientifiques, des études de cas et des recherches conduites sur les fermes, et en particulier des expériences et des innovations provenant des agriculteurs eux-mêmes et qui souvent peuvent confondre les scientifiques universitaires attachés à des théories dépassées et obsolètes, dont la technologie des OGM est un exemple flagrant.À peu près en même temps que notre rapport a été publié, l’Evaluation internationale des connaissances, des sciences et des technologies pour le développement (IAASTD) a également été publié.
L’IAASTD est le résultat de trois ans de délibérations entre 400 participants scientifiques et des représentants d’organisations non gouvernementales, venant de 110 pays à travers le monde [29].
Ils sont arrivés à la conclusion que la petite agriculture biologique est la voie à suivre pour faire face à la faim, aux inégalités sociales et aux catastrophes environnementales [30].( "GM-Free Organic Agriculture to Feed the World ", SiS 38).
Un changement fondamental dans les pratiques agricoles est nécessaire, maintenant et de toute urgence, avant l’effondrement complet du secteur agricole.
The Institute of Science in Society,The Old House 39-41 North Road, London N7 9DP telephone : [44 20 7700 5948] [44 20 8452 2729] Traduction, définitions et compléments :

voir PDF à demander à Yonne.lautre@laposte.net (bien spécifier le titre de l’article) Jacques Hallard, Ing. CNAM, consultant indépendant.Relecture et corrections : Christiane Hallard-Lauffenburger, professeur des écoleshonoraire.Adresse : 19 Chemin du Malpas 13940 Mollégès FranceCourriel : jacques.hallard921@orange.frFichier : ISIS OGM GM Crops Facing Meltdown in the USA French version.3 [1] Adoption of genetically engineered crops in the U.S. : Extent of adoption. USDA Economic Research Service, 1 July 2009, http://www.ers.usda.gov/Data/biotec...[2] Super weed can’t be killed, abc news, 6 October 2009, http://abcnews.go.com/Video/playerI...[3] “N.C. farmers battle herbicide-resistant weeds”. Jeff Hampton, The Virginian-Pilot. 19 July 2009, http://hamptonroads.com/2009/07/nc-...[4] Who benefits from gm crops ? The rise in pesticide use, executive summary, Friends of the Earth International, Amsterdam, January 2008.[5] 2000-2001 pesticide market estimates : usage, U.S. Environmental Protection Agency, http://www.epa.gov/oppbead1/pestsal...[6] Glyphosate-resistant weeds : can we close the barn door ? Weed Science Society of America, 18 November 2009, http://www.wssa.net/WSSA/PressRoom/...[7] “’Superweed’ explosion threatns Monsanto heartlands”, Clea Caulcutt, 19 April 2009, http://www.france24.com/en/20090418...[8] “Paraquat fights glypohsate resistant palmer amaranth”, 30 September 2009,http://paraquat.com/english/news-an...[9] Ho MW. Genetic Engineering Dream of Nightmare ? The Brave New World of Bad Science and Big Business, Third World Network, Gateway Books, MacMillan, Continuum, Penang, Malaysia, Bath, UK, Dublin, Ireland, New York, USA, 1998, 1999, 2007 (reprint with extended Introduction). http://www.i-sis.org.uk/genet.php[10] Gaines TA, Zhang W, Wan D et al. Gene amplification confers glyphosate resistance in Amaranthus palmeri. PNAS Early Edition 2009, www.pnas.org/cgi/doi/10.1073...[11] ARS survey helps growers track two key cotton pests. PHYSORG.com, 1 December 2009, http://www.physorg.com/news17891235...[12] Ho MW. Farmer suicides and Bt cotton nightmare unfolding in India. Science in Society 45 (in press)[13] Ho MW. Mealy bug plagues Bt cotton in India and Pakistan. Science in Society 45 (in press)[14] Catchot A, Musser F, Gore J, Cook D, Daves D, Lorenz G, Akin S, Studebaker G, Tindall K, Stewart S, Bagwell R, Leonard BR and Jackson R. Midsouth Multtistate Evaluation of Treatment Thresholds for Tarnished Plant Bug. 2009, Mississippi State University Extension Service, http://msucares.com/pubs/publicatio...[15] “Insect control pushes cotton costs higher”, Elton Robinson, Farm Press, 15 January 2010, http://deltafarmpress.com/cotton/co...[16] Benbrook C. Critical issue report : the seed price premium. The Organic Center. 2009 December. http://www.organic-center.org/repor...[17] Godfray HCJ, Beddington JR, Crute IR, Haddad L, Lawrence D, Muir JF, Pretty J, Robinson S, Thomas SM and Toulmin C. Food security : the challenge of feeding 9 billion people. Sciencexpress, 28 January 2010/10.1126/science.1185383[18] Weed Warrior Hebicide-Tolerant Crops, accessed 29 January 2010, http://www.biotechinstitute.org/res...[19] Ho MW and Cherry B. Death by multiple poisoning, glyphosate and Roundup. Science in Society 42 , 14, 2009[20] Ho MW. Ban glyphosate herbicides now. Science in Society 43, 34, 2009[21] Cherry B. GM crops increase herbicide use in the United States. Science in Society 45 (in press)[22] Ho MW. Lessons from Bt cotton. ISIS letter to Hilary Benn, UK Secretary of State for the Environment, 4 January 2010, http://www.i-sis.org.uk/lessonsFrom...[23] Marketing U.S. organic foods : recent trends from farms to consumers. Carolyn Dimitri and Lydia Oberholtzer, USDA Economic Research Service, September 2009, http://www.ers.usda.gov/Publication...[24] Marketing U.S. organic foods : recent trends from farms to consumers. Carolyn Dimitri and Lydia Oberholtzer, USDA Economic Research Service, September 2009, http://www.ers.usda.gov/Publication...[25] Ho MW.UK Food Standards Agency study proves organic food is better. Science in Society 44, 32-33, 2009.[26] Ho MW, Burcher S, Lim LC, et al. Food Futures Now, Organic, Sustainable, Fossil Fuel Free, ISIS and TWN, London, 2008. http://www.i-sis.org.uk/foodFutures.php[27] Delate K and Cambardella CA. Organic production : Agroecosystem performance during transition to certified organic grain production. Agronomy Journal 2004, 96, 1288-98.[28] Ho MW, Burcher S, Lim LC, et al. Food Futures Now, Organic, Sustainable, Fossil Fuel Free, ISIS and TWN, London, 2008. http://www.i-sis.org.uk/foodFutures.php[29] International Assessment of Agricultural Knowledge, Science and Technology for Development, IAASTD, 2008http://www.agassessment.org/index.c...[30] Ho MW. “GM-free organic agriculture to feed the world”. Science in Society 38, 14-15, 2008

Source : http://yonne.lautre.net/spip.php?article3959
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merci Astya pour toute cette documentation !

je suis bien contente que les cultures OGM posent problèmes ; la nature se venge toujours !
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