- malbigent a écrit:
- En plus terre à terre pour ce qu'il en est des comportements humains...
Salut tout le monde,
C'est vrai que c'est plus terre à terre, mais peut-on réellement parler de comportement dans un espace cloisonné, un monde si limité.
Moi j'y vois plutôt de la réactivité à un stimuli dans un environnement clos.
En fait qu'est ce que cela prouve?
Mon avis:
Exemple 1 de la porte ouverte:Les mammifères ne sont pas masochiste, si ils ont possibilité d'éviter la punition ils le font.
Donc stratégie d'évitement = fuite et comme il y a réussite, il y a renforcement de l'estime de soi.
Il reste en bonne santé mais sait-on ce qu'il pense?
Exemple2 Impossibilité de fuite:Le mammifère subit sans pouvoir se soustraire physiquement, il en restera traumatiser d'où l'ancrage de maladies psychosomatique sur le long terme.
Il en restera longuement affecter mais sait-on ce qu'il pense.
Exemple3 deux individus sans possibilité de fuite:Pendant le stimuli douloureux, les deux protagonistes se jettent l'un sur l'autre pensant peut être que l'autre est la cause de tout cela et qu'en le soumettant il parviendra à stopper ce processus.
Le mammifère croit en une sortie somme toute illusoire ce qui lui permet de garder espoir et donc sa santé.
Pour moi il s'agit d'une expérience d'une débilité extrême et je vais m'en expliquer.
En elle même elle n'a rien de débile, ce qui l'est par contre c'est son existence inutile.
Pourquoi?Par ce que tout ceci a été déjà expérimenté inconsciemment sur l'homme pendant la deuxième guerre mondiale et que ce dernier pense et peut communiquer avec ses semblables.
D'où l'inutilité et la débilité de reproduire ces tests sur des mammifères avec lesquels nous sommes incapable d'échanger.
Que ce soit les évadés, les victimes de la Shoah, les combattants tous ont vécu ce test et contrairement à ce que Henry Laborit dit ou oubli de dire, tous ont été traumatisés.
Il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour arriver à comprendre que cet expérience n'est que réactions au stimuli en situations confinées aussi bien sur le plan émotionnel que biologique.
La seule chose ou je lui porte crédit c'est dans l'expérience N°3 ou il met (sans le savoir) en évidence un système de croyance:
l'animal croit que l'autre est la cause de ses soucis.
Tiens, une question fugace traverse mon esprit:
Le rat est doué de croyance.
La croyance n'est elle pas la base du libre arbitre?
Tiens, tiens, à méditer.
J'aime beaucoup Henry Laborit d’ailleurs je conseille son livre ("Éloge de la fuite") mais je le trouve aussi très mécanique, il dissèque un comportement humain robotisé à l’extrême par sa culture, son entourage, son espace temps.
L'homme est un contenant emplie d'inconscience du à sa culture, son environnement, son entourage et vit par réactivité (inconsciemment) afin de préserver son intégrité biologique.
Je suis entièrement d'accord avec ça, mais comme tu l'as dit dans un dernier post où tu essayais de nous alarmer: "Les lignes bougent"
Je pense que ce qui te fait peur c'est le fait qu'aujourd'hui, "la culture" n'est plus nationaliste elle devient sel service par le métissage de nos sociétés.
Pour moi un monde nouveau et inconnu s'offre à nous, le danger c'est qu'il s'appauvrisse, s'uniformise, que l'on y perde beaucoup. Mais en même temps je ne peux m'empêcher de penser que c'est ça l'avenir, innover, changer notre fusil d'épaule, tester...
Bonne journée
à tous