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 LES AMÉRINDIENS AU CANADA

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xenia la chamane
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xenia la chamane



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MessageSujet: LES AMÉRINDIENS AU CANADA   LES AMÉRINDIENS AU CANADA Horlog10Jeu 18 Fév - 12:03

LES AMÉRINDIENS AU CANADA

L'arrivée des Amérindiens en Amérique remonte à 12 000 ans environ, mais de récentes découvertes archéologiques feraient remonter les premières migrations à 40 000 ans. Venant de Sibérie, ils auraient traversé le détroit de Béring, plusieurs fois à sec au cours de la dernière grande glaciation, puis peuplé le continent américain.

Ils tiraient leur subsistance de la chasse et de la cueillette, des activités qui exigent l'accès à un vaste territoire. La pêche était également très importante, tout comme la pêche à la baleine, la chasse au phoque et la capture d'autres espèces marines. Les Autochtones employaient de nombreuses plantes pour les rites religieux et les cérémonies et ils s'en servaient également comme médicaments et comme nourriture.

Dans le territoire qui correspond de nos jours au sud de l'Ontario et le long du Saint-Laurent, les Iroquois pratiquaient l'agriculture et avaient adopté un mode de vie plus sédentaire avant l'arrivée des Européens.

Voici la présentation de quelques tribus amérindiennes du Canada :

Les Algonquins

Histoire
D'abord nommés Algoumequins par les Malécites et les Micmacs, puis Algonquins par les Européens, c'est plutôt le terme Anishnabe, «les vrais hommes», que les Algonquins préfèrent utiliser pour s'identifier. Leur territoire traditionnel s'étendait du lac des Deux-Montagnes, dans la région de Montréal, jusqu'en Abitibi-Témiscamingue et en Ontario, leur permettant d'exercer ainsi le contrôle sur la rivière des Outaouais, principale route des fourrures. L'environnement de ce peuple nomade fut fortement perturbé au début du 20ème siècle, après que les colons, prospecteurs et bûcherons affluèrent en Abitibi. Toutefois, le lien intime qui unit les Algonquins à la nature leur permet de conserver et de perpétuer leur culture. Encore aujourd'hui, certaines familles passent tout l'hiver dans leurs territoires de chasse, tout comme le faisaient leurs ancêtres au siècle dernier.

Population et langue
Les Algonquins du Québec sont au nombre de 8 293, dont un peu plus de la moitié vit dans les neuf communautés de la nation algonquine (deux en Outaouais et sept en Abitibi-Témiscamingue.) Les autres sont plutôt installés en ville, comme à Montréal, Ottawa, Val-d'Or ou Senneterre. On trouve également des communautés algonquines en Ontario. La langue algonquine demeure bien vivante, puisqu'elle est encore parlée par 60 % de la population. Selon les communautés, la langue seconde est le français ou l'anglais.

Art et culture
Les vêtements en peau et en poil d'orignal, les paniers en écorce de bouleau, les broderies en perles et le tikinagan (porte-bébé traditionnel que seuls les Algonquins, les Cris et les Atikamekw continuent d'utiliser) constituent les trésors de l'artisanat algonquin.

Les Micmacs

Histoire
À l'embouchure du Saint-Laurent, porte d'entrée maritime du Québec, les Micmacs furent les premiers à rencontrer au 16ème siècle, les nouveaux arrivants européens. Leur habileté à la pêche et à la navigation en ont fait par la suite des aides précieux pour les explorateurs comme pour les marchands. Traditionnels alliés des Français, ils ont participé à plusieurs batailles, dont celle de la Restigouche dans la baie des Chaleurs. Aujourd'hui très impliqués dans l'exploitation des ressources naturelles et le développement touristique, les Micmacs s'attachent à mettre en valeur leur propre histoire par le développement de sites ancestraux, ainsi que par la pratique de la traditionnelle pêche au saumon.

Population et langue
Parmi les 4 540 Micmacs que compte actuellement le Québec, presque 60 % résident au sein des deux communautés de Listuguj et Gesgapegiag, la troisième, Gaspé, n'ayant pas de territoire défini. Quelque 15 000 autres Micmacs vivent au Nouveau-Brunswick, sur l'Île-du-Prince-Édouard et en Nouvelle-Écosse. De cette population, 40 % parlent toujours leur langue ancestrale.

Art et culture
Les Micmacs de Gaspésie perpétuent la mémoire de leurs traditions, à travers leurs spécialités artisanales, comme les paniers en frêne et en foin d'odeur, les vêtements de peau ou d'autres très belles pièces ornées de perles. Les sites d'interprétation qu'ils ont ouverts transmettent également la connaissance de leurs modes de vie ancestraux.

Les Atikamekw

Histoire
Appelés Têtes-de-Boule, du fait de leur coiffe ronde, aux 18ème et 19ème siècles, les Atikamekw ont depuis repris leur nom d'origine qui signifie «poissons blancs», désignant la corégone qui constitue la base de leur alimentation. Uniquement présents au Québec et intimement liés à la forêt, les Atikamekw ont dû se faire une place entre les territoires des Algonquins, des Cris et des Innus (Montagnais.) Ils ont toutefois eu une part active dans le commerce des fourrures, à l'époque où la Compagnie de la Baie d'Hudson avait établi des postes de traite sur leurs territoires. L'exploitation forestière et la construction de la voie ferrée ont ensuite considérablement modifié leur cadre et leur mode de vie. La nation concentre aujourd'hui ses efforts sur le développement économique, l'éducation des jeunes et le tourisme, dans le respect des traditions et de l'environnement.

Population et langue
Les trois communautés atikamekw de Weymontachie (Wemotaci), Obedjiwan (Opitciwan) et Manawan se trouvent en plein cour du Québec, en Haute-Mauricie et dans Lanaudière, et regroupent plus de 80 % des 5 224 Atikamekw recensés. Aujourd'hui, les Atikamekw parlent toujours leur langue d'origine et également le français.

Art et culture
Spécialisés dans les confections en tous genres à base d'écorce de bouleau, y compris les fameux canoës légers et profilés, les Atikamekw produisent également quelques ouvres admirables de sculpteurs et de peintres, ainsi que des vêtements en peau d'orignal. Ils sont aussi passés maîtres depuis des millénaires dans l'art de fabriquer la pâte de bleuets et le sirop d'érable, lequel est considéré aujourd'hui comme étant une spécialité nationale du Canada.

Les Abénaquis

Histoire
Poussés au 17ème siècle hors de leurs territoires ancestraux, situés en Nouvelle-Angleterre, les Abénaquis, ou Abénakis, sont dès lors venus s'installer définitivement au Québec. Ils y ont fondé les deux communautés situées sur la rive sud du Saint-Laurent, à la hauteur de Trois­Rivières : Odanak, «bienvenue» et Wôlinak, «la baie».

Population et langue
La nation abénaquise, rassemblée sous son nom d'origine Wabanaki, qui signifie «pays du soleil levant», compte aujourd'hui 1 965 membres, dont environ 20 % habitent les deux communautés. Tous parlent communément le français. Quelques personnes âgées utilisent encore la langue abénaquise.

Art et culture
Les vanneries abénaquises en frêne et en foin d'odeur sont très réputées. Certains artistes connaissent encore les secrets des danses traditionnelles et de la fabrication du masque du soleil, du masque de maïs et des totems identifiés à l'animal gardien de la tribu. Les Abénaquis ont ouvert le premier musée amérindien du Québec, qui renferme une impressionnante collection d'artéfacts et d'ouvres d'artistes.

Les Innus (Montagnais)

Histoire
Les Montagnais tiennent leur nom des Européens qui désignaient ainsi ces habitants des petites montagnes de la Côte-Nord, avec lesquels ils entretenaient de nombreux échanges. Mais, entre eux, les Montagnais se sont toujours appelés Innus, ce qui signifie «hommes véritables». Peuple de chasseurs, de pêcheurs et de cueilleurs nomades, les Innus migraient traditionnellement, l'automne venu, de leurs campements d'été situés sur le littoral nord du Saint-Laurent, vers leurs riches territoires de chasse, au cour du Québec - Labrador et près du lac Saint-Jean, en remontant les rivières Saint-Jean, Romaine, Georges, Sainte-Marguerite ou Mistashipu. La nation innu fut la première à s'organiser politiquement et culturellement face à l'évolution de l'identité autochtone.

Population et langue

Au nombre de 14 304, les Innus représentent la nation amérindienne la plus populeuse au Québec. Ils vivent à 70 % dans leurs neuf communautés, toutes établies sur la Côte-Nord, à l'exception d'une, située au Lac-Saint-Jean, et d'une autre, du côté de Schefferville, tout au nord. En plus du français, la langue innu est employée par la quasi-totalité des Montagnais.

Art et culture
Les Innus réalisent des ouvres remarquables en sculpture (bois, panache de caribou ou pierre), en dessin, en peinture, en gravure ainsi qu'en artisanat (à base de cuir, perles, fourrure et vannerie). Le caribou et le saumon sont deux animaux très importants chez les Innus. La nation compte de nombreux musiciens reconnus et possède par ailleurs deux musées d'importance.

Les Inuits


Histoire
Au Canada, les Inuits occupent les terres éloignées de l'Arctique, du détroit de Béring jusqu'au Groenland. Au Québec, leur pays ancestral s'appelle Nunavik, «la très grande place où l'on vit», situé au nord du 55ème parallèle, entre la baie d'Hudson et le Labrador. Peuple courageux et habile, les Inuits ont adapté depuis des millénaires leur mode de vie et leurs coutumes - alimentaires, vestimentaires et sociales, notamment - aux rigueurs du climat, ainsi qu'à une faune et une flore bien spécifiques. En signant, en 1975, avec le gouvernement la Convention de la Baie-James et du Nord québécois, les Inuits ont donné le coup d'envoi de leur essor économique. Aujourd'hui, ils prospèrent particulièrement dans les domaines du transport aérien et de l'alimentation, notamment dans le commerce international du caribou et de l'omble chevalier. Leurs villages nordiques se sont modernisés, sous l'impulsion de nouvelles institutions inuites.

Population et langue
Inuit, qui signifie «homme, être humain», est désormais le terme à employer pour désigner ceux que l'on appelait autrefois Esquimaux, «mangeurs de viande crue». Ils sont 9 145 Inuits à vivre majoritairement dans les 14 villages du Nunavik. Une soixantaine d'entre eux sont établis à côté de Chisasibi, un village cri de la Baie-James. Tous parlent l'inuktitut, leur langue ancestrale. Ils maîtrisent également l'anglais et, de plus en plus, le français.

Art et culture
Inspiré de légendes et de coutumes encore très vivantes, comme les danses et les chants traditionnels, l'art inuit fascine. Les sculptures inuites taillées dans la stéatite (pierre de savon) de même que les gravures sont très appréciées des collectionneurs et des galeries d'art du monde entier. Les vêtements en peau et les broderies témoignent également de l'ingéniosité et du talent artistique de ce peuple enraciné dans sa culture.

Les Cris

Histoire
Les territoires des Cris se situent dans le bassin de la Baie-James, entre la forêt boréale et la taïga. Dans cette région peu propice à l'agriculture, les Cris nomades ont développé de grandes compétences en matière de chasse, de trappe et de pêche, ainsi qu'une volonté farouche de protéger l'environnement. Après avoir été des acteurs de premier plan dans la traite des fourrures, ils ont également été au centre de négociations, en 1975, avec les gouvernements fédéral et provincial concernant l'exploitation hydroélectrique de leur région, marquant ainsi un tournant décisif dans leur mode d'autogestion. Les Cris du Québec ont, depuis, pris en charge leurs intérêts et accédé à une importante croissance économique.

Population et langue
Les neuf communautés, qui regroupent la presque totalité des 13 027 Cris, sont dispersées dans la région la plus nordique du Québec encore accessible par la route. La plus récente de ces communautés, Oujé-Bougoumou, inaugurée en 1993, s'est vu décerner un prix par l'ONU pour son architecture, qui marie admirablement modernité et tradition. Deuxième nation en importance au Québec sur le plan démographique (on retrouve également des Cris en Ontario, au Manitoba et en Saskatchewan), la majorité de la population parle le cri et utilise l'anglais comme seconde langue. Les jeunes sont toutefois de plus en plus nombreux à s'initier au français.

Art et culture
Forts d'un long héritage culturel, les Cris sont des experts dans la confection de vêtements et de gants en peau d'orignal, magnifiquement ornementés de perles et de broderies. Quant aux fameux appelants - oiseaux servant d'appeau - qu'ils fabriquent en brindilles de mélèze, ils sont devenus de véritables objets de décoration. La sculpture, la peinture et la musique sont également des domaines dans lesquels brillent de nombreux artistes cris.

Les Hurons-Wendat


Histoire
Originaires des Grands Lacs, plus particulièrement de la baie Georgienne, les Hurons-Wendat sont venus s'installer dans la région de Québec en 1650. Le nom de Huron leur a été donné par les Européens du fait de leur coiffe en forme de hure, tandis que Wendat, «les gens de l'île», est le nom sous lequel ils se sont toujours désignés en référence à leurs origines. La nation wendate a connu une période des plus prospères lorsqu'elle était au centre des échanges entre Européens et Amérindiens et comptait une vingtaine de villages pour ses 40 000 membres répartis en quatre clans : ceux du chevreuil, de la pierre, de l'ours et de la corde. Décimés plus tard par les maladies et les guerres entre nations, les Hurons-Wendat d'aujourd'hui sont les descendants du clan de la corde qui, forts de leur puissant héritage culturel, ont particulièrement à cour de développer leur savoir-faire de façon moderne, tout en préservant leurs traditions.

Population et langue

Il reste une seule communauté huronne dans tout le Canada, celle de Wendake, anciennement appelée Village-des-Hurons et établie depuis 300 ans dans la banlieue de Québec. Là résident quelques 1 100 Hurons-Wendat, sur les 2 873 que compte la nation aujourd'hui. Même si certains tentent de faire revivre leur langue ancestrale, les Hurons parlent avant tout le français.

Art et culture
La communauté de Wendake dispose de nombreux attraits touristiques, comme son église classée monument historique, ses maisons Nouvelle-France et son village traditionnel reconstitué. La valorisation du patrimoine Huron-Wendat, appuyée par le développement du commerce et de l'artisanat, atteste du dynamisme ancestral de ces gens d'affaires amérindiens.

Les Mohawks

Histoire
Membres de la «Confédération des Cinq Nations iroquoises», les Mohawks formaient une nation puissante, dont la force s'appuyait sur une organisation sociale très structurée et une tradition sédentaire empreinte de spiritualité. Leurs territoires s'étendaient sur une grande partie de la Nouvelle-Angleterre. Aujourd'hui, ils se situent entre le Québec, l'Ontario et l'État de New-York. Malgré la proximité et l'influence des villes environnantes, les Mohawks ont su garder leurs valeurs traditionnelles bien ardentes, tout en assumant la gestion de leur éducation, de leur santé et de leur service de police. Leur habileté légendaire à travailler en hauteur, sur des chantiers de grands ponts ou de gratte-ciels, est une réalité encore bien vivante aujourd'hui.

Population et langue
Sur le plan démographique, la nation mohawk arrive en troisième position parmi les Autochtones du Québec, avec ses 10 718 membres. La grande majorité d'entre eux réside dans les trois communautés mohawks de Kahnawake, Akwesasne et Kanesatàke. La langue mohawk est parlée par 15 % de la population. L 'anglais reste habituellement le plus employé.

Art et culture

Sculpteurs et artistes peintres renommés, les Mohawks sont aussi reconnus pour leur joaillerie et leur vannerie. Chacune de leurs communautés, situées dans la grande région de Montréal, accueille de nombreux visiteurs venus retracer l'histoire de la nation et admirer le travail de ses artisans, comme les vêtements de peau richement décorés de bijoux en argent, ornés de perles ou de sculptures en pierres iroquoises.


Source : http://www.authentikcanada.com/
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http://creationsylvieerwan.centerblog.net/
 
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