LE DISCERNEMENT
Quoi de plus précieux que le discernement ? Le discernement nous permet de nous orienter dans la perception de l'univers et des autres. Dans le domaine scientifique, comme dans le domaine psychologique, cette qualité est largement développée. Elle a permis de construire de véritables écoles de pensée. Dans le domaine médical, le diagnostic permet de mettre en évidence la maladie dont souffre le malade. Diverses sciences se sont construites sur cette base. Or quelque chose est en train d'ébranler ces constructions. Le terme d'ébranlement est du reste un euphémisme car il s'agit véritablement d'un cataclysme annonçant le passage vers une autre conception de la réalité.
Le discernement c'est-à-dire l'attribution à quelqu'un ou à quelque chose d'une qualité développe cette qualité. En pédagogie, on le sait, si on considère un élève comme intelligent, il va accroître cette qualité. À l'inverse, si on considère un élève comme inintelligents, il va générer un comportement qui va conforter l'enseignant dans son impression. On a même assisté à des expériences où l'on a volontairement permuté les appréciations : un élève estimé peu doué ayant reçu une fiche stipulant qu'il était doué et inversement, un élève estimé très doué, ayant reçu une fiche stipulant qu'il ne l'était pas, développèrent les qualités de la fiche et non les leurs ! Cela revient à dire que le regard que l'on porte sur la réalité la modifie dans le sens de notre discernement.
Le discernement crée l’autre de la manière dont il est discerné !
En le percevant de la manière dont nous le cataloguons, nous contribuons inconsciemment à développer en lui les qualités perçues. On peut même dire que dans nos rapports humains nous créons, suivant les mêmes règles, les personnages que nous côtoyons. Un personnage estimé d’emblée non sympathique va se comporter de cette manière et conforter notre discernement. En fait nous créons notre réalité de toute pièce par la nature impitoyable de notre regard : « je te l’avais bien dit ».
Notre discernement devient une farce, une farce qui nous saute à la figure et fait écrouler, tel un château de cartes, des écoles de pensées et des méthodes que l’on admirait encore il ya quelques instants… C’est effrayant, nous sommes cernés, plus moyen de nous échapper, mais quelle leçon de vie et quelle responsabilité soudaine : nous créons ce qui nous arrive !
LES DIX-CERNEMENTS
1. EFFET MIROIR.
L’autre nous dérange par le défaut que nous avons en nous et que nous ne voulons pas voir.
Un exemple ? On dit que « l’âne est têtu ». Mais qui es têtu ? L’âne qui n’a rien demandé à personne, ou celui qui essaye de le faire avancer contre son gré ? Enervant !
Alors que penser de l’enseignant qui collait sur un enfant un bonnet d’âne ? Perturbant ? Que pensez de nous même lorsque nous critiquions les autres.
2 EFFET METTEUR EN SCENE.
Nous cataloguons les autres et les percevons d’une certaine manière, manière dont ils vont se comporter, accréditant illusoirement notre discernement. Nous créons les autres par notre regard à la manière d’un metteur en scène. Comme tous nos personnages ne sont pas que bons, certains nous dérangent. Ils sortent de notre propre ombre et nous interpellent. Alors nous nous demandons ce que nous leur avons fait. La réponse est dans le fait que nous les avons créés dans notre conscience. En elle, ils prennent vie, parlent, agissent et parfois nous agressent. Agaçant ?
3. EFFET BOULE DE CRISTAL.
Les prédictions finissent par se réaliser non pas parce qu’elles sont justes, mais parce que nous leur accordons un crédit et qu’en fait nous créons ces événements.
« Nostradamus, Nostradamus tu n’a rien prédit, tu as créé ces événements par ta prédiction » dit G.P. Grabovoï.
Tous ceux qui fréquentent les voyantes vont frémir. « N’en perdez pas la boule ! ».
4. EFFET CRISTALLISATION.
A force de penser négatif nous créons le négatif qui finit pas se densifier et prendre forme. Les formulations et les affirmations négatives créent le négatif (mal-é-diction). Dans le positif comme dans le négatif le verbe est créateur :
« Au début était le verbe et le verbe était en Dieu et le verbe était Dieu » St Jean.
Pensées et formulations négatives donnent ce que l’opinion publique perçoit sous forme de magie noire. La croyance en des actions extérieures est fortement ancrée dans les esprits.
5. EFFET DIAGNOSTIC.
Le corps réagit à notre environnement en nous alertant sur nos excès et nos conflits. Ces réactions s’estompent toutes seules généralement avec le temps. Mais lorsque l’on « colle » sur ces réactions des étiquettes « maladies » elles sortent l’individu du temps évolutif et le figent. « Vous avez le… ». Le temps s’arrête. La réaction devient possession. Les gens affirment posséder la maladie : « Ils disent qu’ils ont la maladie». Ce mal devient leur bien !
La maladie ne se soigne pas et ne se guérit pas, elle se dissout. En dehors de cette approche, elle demeure sur le plan informationnel et, après le travail du médecin, continue son action de sape.
6. LES NOTES DE CLASSE.
Par son attribution, la note crée en quelque sorte le niveau de la personne notée. La note concerne celui qui la donne. Elle reflète, dans le cas de l’enseignement, sa capacité de faire passer son cours.
Une mauvaise note reflète son incapacité. La bonne note reflète sa capacité. Le discernement entre les « bons » et les « mauvais » élèves crée les « bons » et les « mauvais » élèves.
7. LE COMBAT.
Combattre quelque chose ou en faire circuler l’info sur internet renforce cette chose par l’attention qu'on lui porte. Plus on la combat et plus on la renforce, puisqu’elle n’existe que dans notre conscience. Elle s'estompe et disparaît lorsque l'on cesse de la regarder. (Les photo reporter savent que leur présence sur des lieux d’affrontement a tendance à accroitre la violence)
La réalité est fille de la conscience. Elle n'est pas extérieure à nous, elle est en nous !
Le combattant tire sur sa propre « ombre » !
Beaucoup d’entre nous sont tellement persuadés que le monde existe extérieurement à nous qu’ils aurons du mal à lâcher prise. Les « trois grands textes » que nous fournissons à la fin des « dix cernements » les aideront beaucoup.
8. LES DIX COMMANDEMENTS.
Lorsque les grands prêtres édictèrent les dix commandements, ils contribuèrent à créer ce qui au paravent était absent dans la conscience des hommes. Ils ont créé le mal qu'ils interdisaient.
Ce qui n'existe pas dans la conscience, n'existe pas dans la réalité.
« L'arbre qui tombe dans une forêt où il n'y a personne fait il du bruit ? » Non !
Le bruit est une sensation qui ramène à l'observateur ! Sans observateur point d’observé !
Certains scientifiques vont même jusqu’à se demander si le monde continuerait d’exister en l’absence d’observateur ! Insupportable ! (On vous avez prévenu !)
9. EFFET DU REGARD PSY.
Le discernement des comportements que dénombre le psy les crée par son regard et les soigne par son art. On est dans un savant cercle vicieux qui peut durer longtemps et qui dure et perdure. « Combien de séances faudra-t-il, docteur ? ». La réponse vous l’avez compris : une seule !
« Cela vous chatouille, ou cela vous gratouille ? »
10. L’AGE.
Le discernement de l’âge crée, par mimétisme, les signes extérieurs et intérieurs du vieillissement. On raconte qu’un couple d’une cinquantaine d’année est venu s’installer dans un village Suisse, complètement isolé du monde, où ne vivaient que des hommes jeunes. Parvenus à un âge avancé, ce couple ne présenta aucun signe visible de vieillissement.
Par Serge Fitz ©www. sante-info-russie.com