Depuis des années que l’on annonce la fin des antibiotiques, le scénario de l’horreur est en train de se réaliser.
Vous avez certainement lu ce récit paru mardi dernier dans Le Parisien :
« Début juin, une vacancière est rapatriée d’urgence de Grèce. Son cas est pris en charge par le service réanimation (de l’hôpital Jacques-Cartier de Massy dans l’Essonne, NDLR). Après trois semaines de tests, la bactérie Klebsiella pneumoniae qui affecte les poumons et les voies respiratoires, est décelée chez cette patiente. »
« Dans la foulée, une partie de ce service — les chambres les plus proches de la vacancière — est placée à l’isolement. Des dépistages sont réalisés chez d’autres patients. Quatre d’entre eux ont été contaminés. Mais comme certains avaient été entre-temps placés en unité de soins dans les étages 2 et 4 de la clinique, ils ont eux aussi transmis la bactérie à 13 autres malades. Parmi eux, 3 sont décédés fin juillet. (C’est moi qui souligne) »
Présente pendant près de six mois dans l’organisme
« A la fin du mois de juillet, 2 patients contaminés par la Klebsiella ont été transférés vers les hôpitaux de Bligny, à Briis-sous-Forges (Essonne) et Antony (Hauts-de-Seine). Un troisième séjourne encore à l’hôpital privé de Massy. (…)
« Klebsiella pneumoniae reste présente dans l’organisme durant près de six mois. (…) »
La bataille de l’information a commencé sans délais puisqu’un expert anonyme de l’Institut de Veille Sanitaire (InVS) a aussitôt annoncé, via une interview téléphonique à un journaliste de Doctissimo, que la bactérie était bien présente, qu’il y avait eu cinq morts, et non pas trois, mais qu’ils n’étaient pas liés à la bactérie, information reprise un peu partout dans la presse.
Toujours est-il que la bactérie Klebsiella pneumoniae est bel est bien une de ces redoutables superbactéries qui sont en train d’arriver en France, et qui résistent à tout traitement, y compris aux antibiotiques les plus puissants.
Il s’agit évidemment de la suite logique et inévitable du drame de l’Eschericia Coli (ECEH), cette autre bactérie résistante aux antibiotiques, qui venait d’Egypte et qui a fait 35 morts en Allemagne au printemps, plus 3 255 malades graves dans seize pays (Allemagne, Danemark, Suède, Autriche, Canada, France, République tchèque, Grèce, Pays-Bas, Luxembourg, Norvège, Pologne, Espagne, Suisse, Grande-Bretagne et Etats-Unis). L’E. Coli provoque un syndrome hémolytique et urémique, c’est-à-dire une maladie grave des reins.
La nouvelle bactérie Klebsiella pneumoniae, elle, attaque les poumons et les voies respiratoires. C’est un microbe virulent qui est potentiellement mortel, et pas seulement pour les personnes âgées ou affaiblies.
Ce qui est particulièrement inquiétant est que cette bactérie se traitait il y a quelques années à peine sans problème par les antibiotiques classiques. Malheureusement, elle a désormais muté et résiste à tous les traitements.
Si le grand public n’a pas réellement commencé à s’inquiéter, il faut savoir que les autorités publiques seraient totalement impuissantes face à une contamination de grande ampleur par une de ces bactéries, qui pourrait par exemple se transmettre dans nos hôpitaux.
En effet, nos hôpitaux sont des nids à microbes. C’est le lieu idéal pour que se transmettent les bactéries, mais surtout pour qu’elles s’y développent : car l’usage massif d’antibiotiques puissants qui s’y pratique engendre la naissance de souches toujours plus résistantes. On estime que 750 000 patients contractent chaque année une infection dans un établissement de soins, et que 4 200 d’entre eux en décèdent, soit quasi-autant que les accidents de la route.
Mais alors qu’une répression aveugle frappe les automobilistes et que, « pour votre sécurité », les autorités passent leur temps à installer de nouveaux radars (en particulier sur les lignes droites bien larges descendant en pente douce, parfaitement dégagées, et limitées à 70 km/h), aucune mesure n’est prise pour s’attaquer à la surconsommation chronique d’antibiotiques dans la population et dans les hôpitaux.
Que faire ?
En tant que lecteur de Santé & Nutrition, vous n’êtes pas du genre à attendre que les pouvoirs publics vous envoient un courrier sur votre santé pour vous prendre en main. Comme vous avez raison !
En particulier, vous limitez déjà votre recours aux antibiotiques en utilisant, autant que faire se peut, les antibiotiques naturels, à savoir :
contre la bactérie Candida albicans, l’extrait de pépins de pamplemousse ;
comme antiseptique naturel, les feuilles de chou blanc bouilli ;
de la tisane d’écorce de cannelle pour guérir maux de gorge, rhumes et rhumes de poitrine ; dans laquelle vous ajoutez des clous de girofle pour accroître l’effet antiseptique…
de l’ail, contre les pneumonies : vous savez que l’extrait d’ail contient de l’allicine, un puissant agent antibactérien. Son action au niveau des poumons est particulièrement forte car ce composé volatil s’élimine par cette voie, tuant bactéries et virus au passage ;
de la berbérine quand vous avez besoin d’un anti-inflammatoire : depuis toujours, vous savez que cet alcaloïde est efficace pour les infections de la bouche et des gencives, surtout lorsqu’il est mélangé avec de la teinture de myrrhe et de l’eau ou du xérès ;
du vinaigre de cidre comme antibactérien. Il est bon pour la tension et combat les staphylocoques à l’origine de maux d’oreilles ;
l’huile essentielle d’arbre à thé : antifongique, antivirale et bactéricide à large spectre, l’huile essentielle de Melaleuca Alternifolia (arbre à thé) est active contre le streptocoque (bactérie responsable de l’angine ou des infections urinaires ou intestinales, par exemple) ;
enfin, vous conservez TOUJOURS sur vous des graines ou de l’essence de propolys, sans doute le plus puissant anti-infectieux, antifongique, antiseptique, et antibiotique que l’on trouve dans la nature (et que les abeilles fabriquent pour aseptiser leurs ruches). La propolys a de plus un pouvoir anesthésique, cicatrisant et anti-inflammatoire et augmente le métabolisme cellulaire.
Je m’arrête là car une simple recherche sur Google, en tapant « antibiotiques naturels », vous fera arriver sur des dizaines d’autres traitements naturels des infections, champignons, etc.
Bien entendu, je ne vous dis pas que les solutions ci-dessus vous sauveront automatiquement en cas d’infection par une superbactérie. Mais il est certain que c’est en les utilisant MAINTENANT que vous pouvez limiter au maximum l’usage d’antibiotiques, et donc conserver, et faire conserver à vos proches, un système immunitaire robuste, qui pourrait s’avérer extrêmement utile en cas de crise sanitaire de grande ampleur.
Cela pourrait en tout cas faire pour vous ou quelqu’un que vous aimez, une différence décisive, un jour, pas forcément si lointain.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis