Pour que tout le monde puisse se nourrir correctement, même les plus démunis!

du bio pas cher voire gratuit pour les plus démunis
du bio pas cher voire gratuit pour les plus démunis de l'aide pour les producteurs et un meilleur revenu créer de l'emploi et égalité des salaires de l'utopie ??? NON !!! tout ceci est possible comment ??? comme ca : Dans notre société actuelle, nou...s sommes confrontés à plusieurs évidence. L'incidence du bio sur notre santé est indiscutable. Les catégories les plus défavorisées ont du mal à se nourrir correctement, voire à se nourrir tout court et ont un faible pouvoir d'achat. Nous pouvons également constater la détresse de nos agriculteurs face à une agro-industrie -que ce soit industrie de transformation ou circuit de distribution- qui leur achète leur production à très bas prix en les mettant en concurrence avec des produits d'importation ex. Israël, Espagne... Ces circuits de distribution et ces industries profitent néanmoins de marges confortables au détriment non seulement du producteur mais également du consommateur qui doit toujours payer le prix fort afin d'avoir de la nourriture de qualité. I/ OBJECTIFS : Créer un circuit court entre les producteurs bio et les consommateurs sans avoir de marge excessive ou redistribuer sous forme de dividendes. Donner la possibilité aux plus démunis d'avoir à moindre coût de la nourriture de qualité. Augmenter le pouvoir d'achat à travers une rémunération complémentaire mensuelle. Recréer du lien social entre les gens souvent isolés par la pauvreté en leur permettant de se rencontrer. Réduire les clivages sociaux. II/ LE PRINCIPE : Constituer des paniers bio composés des produits de premières nécessités (fruits, légumes, viandes, laitages, épicerie...). Le but du concept est non lucratif. Le circuit de distribution ne doit pas engendrer de lourdes charges (magasins, énergie, personnel...). Les bénéfices seront réinvestis de manière sociale. Mettre en place un système de parrainage pour les adhérents. Carte d'adhésion payante mensuellement pour bénéficier de la structure. III/ DEMARCHES : Proposer aux producteurs d'acheter leurs produits à un prix intermédiaire entre le prix d'achat des circuits de distribution traditionnelle et le prix de vente public dans ces mêmes circuits, afin de les proposer aux clients à un prix inférieur que ceux auxquels ils pourraient les trouver. Ce prix de vente comprendra une provision pour prime de parrainage. Exemple proposé ci-dessous. PRIX DU COLIS à la vente 65 € PRIX D'ACHAT idéal 50 € PRIME DE PARRAINAGE 1er niveau 3 € PRIME DE PARRAINAGE 2ème niveau 1 € PROVISION POUR TRANSPORT 2 € MARGE NETTE par colis 9 € IV/ COMMERCIALISATION : La promotion de la structure sera faite par réunion au domicile des adhérents grâce aux parrainages de leur relationnel ; réunions aux cours desquels le concept sera expliqué en totalité. Pour chaque filleul, l'adhérent bénéficiera d'une remise hebdomadaire de 3 € par filleul. Leur filleul pourra à son tour parrainer son relationnel et toucher lui-même 3 € pour chacun de ses filleuls, et son parrain touchera également 1 € de remise pour ceux-ci. Afin de faire profiter aux personnes qui en ont le plus besoin en priorité des avantages, les adhérents seront répartis en quatre catégories : les prioritaires, les adhérents bénéficiaires, les adhérents intermédiaires,les adhérents bienfaiteurs. Les adhérents prioritaires : jusqu'à 700 € Ils doivent bénéficier des minimas sociaux? être ou être potentionnellement au regard des ressources, bénéficiaires des Restaurants du Coeur. Dans cette catégorie nous veillerons à une répartition équitable des bénéficiaires entre les sous-catégories suivantes : handicapés, jeunes sans enfants, retraités, familles mono parentales et familles normales. Chacune de ces sous-catégories ne pourra dépassé 20 % des adhérents par rapport à une autre catégorie. Il y aura néanmoins une sous-catégorie super prioritaire, à savoir les agriculteurs bénéficiant des Restaurants du Coeur qui souhaiteraient intégrer la structure et qui ont vocation à en devenir un des fournisseurs. Ces adhérents n'auront pas l'obligation d'acheter le colis et pourront créer leur réseau afin de cumuler des parrainages suffisants pour aller jusqu'à la gratuité de leur colis. LES ADHERENTS BENEFICIAIRES : jusqu'à 1 500 € Adhérents pouvant bénéficier du programme de parrainage sous condition de plafond de ressources. Exemple : 1000 € pour un célibataire avec un loyer de 400 €. En revanche, ces adhérents devront eux acheter leur colis toutes les semaines avant de bénéficier du programme de parrainage. LES ADHERENTS INTERMEDIAIRES : jusqu'à 2 200 € Ces adhérents doivent obligatoirement avoir été parrainé par un adhérent prioritaire ou le parrain de leur parrain doit être prioritaire. La structure peut trouver un parrain prioritaire. Leur programme de parrainage sera différent : soit ils veulent bénéficier de réduction jusqu'à la gratuité du colis, dans ce cas ils devront cumuler d'abord suffisamment de filleuls de première et deuxième génération avant d'avoir leur colis gratuitement ; soit bénéficier de leur remise immédiatement avec un maximum de 50 % de remise sur leur colis. LES ADHERENTS BIENFAITEURS : supérieur à 2 200 € Ces adhérents ne peuvent bénéficier du programme de parrainage mais bénéficient tout de même d'un prix préférentiel sur l'achat de leur colis vendu avec une faible marge ainsi que la satisfaction de faire un acte citoyen. V/ COTISATIONS : Carte mensuelle à régler par tous les membres. Prix fixe à définir de l'ordre de 20-25 €. Ces cotisations serviront à payer les salaires, c'est-à-dire que plus il y aura d'adhérants plus des postes seront créés dans différents domaines -culture, livraison, logistique...-. VI/ UTILISATION DES BENEFICES : Les bénéfices seront utilisés soit pour l'achat de terres agricoles cultivées par les salariés de la structure, soit destinés à l'aide à l'installation d'agriculteurs, soit d'autres actions du même type visant de façon non lucrative au développement de l'agriculture biologique et de la création d'emploi. VII/ POLITIQUE DE SALAIRE : Politique d'équité des salaires. Les salaires seront plafonnés (maximum 2 500 €) répartis sur une base d'un salaire fixe de 1 500 € net + prime mensuelle de participation. La totalité des cotisations perçues sera répartie sous forme de salaire de manière équitable entre tous les employés de la structure. Dès que le nombre d'adhérent permet d'embaucher un salarié supplémentaire. Si pour une création d'un nouveau poste il est nécessaire d'appliquer à tous les salariés une baisse de prime, il y aura décision commune entre les salariés afin de créer un nouveau poste, sachant la priorité est la création d'emploi. VIII/ DISTRIBUTION : Plusieurs possibilités sont à étudier : La livraison à domicile dans un rayon de 15 km avec un supplément de 2 €. Une salle en prêt par la Mairie ou un emplacement où l'on pourrait organiser la distribution à jour fixe. Location d'un entrepôt. Chez les producteurs à jour et heure fixes. Chez le parrain (dans ces derniers cas, voir si possibilité de rétribution du service rendu : ex. 2 €/colis pris en charge, minimum 10 colis). Il serait préférable pour créer le lien social de pouvoir faire la distribution à jour et heure fixe, plutôt que de faire la livraison individuelle. De plus, une distribution en un seul lieu permettrait éventuellement de vendre à prix symbolique des boissons non alcoolisées à déguster sur place -café, jus de fruit...-. Ceci pourrait également permettre de créer un petit bénéfice à réinvestir selon la politique engagée. IX/ AVANTAGES POUR LES PRODUCTEURS : Croissance des ventes. Prix d'achat supérieur aux prix des circuits habituels. Possibilité de bénéficier de l'aide des salariés de la structure de manière ponctuelle. Reconnaissance de l'appartenance à la structure. Satisfaction de pouvoir aider à la création d'emploi, de faire bénéficier les plus démunis de leur produit de qualité et de pérenniser l'éthique alimentaire. Pouvoir passer du temps à produire et non pas de se créer les circuits courts eux-mêmes Afficher la suite

j'ai lu les grandes lignes du sujet, car trop long et surtout difficile à lire pour mes yeux fatigués...bref moi qui suis du finistère, pays du cochon et de la campagne profonde, le système d'achat en direct se fait de plus en plus mais pas assez car réprimendé par l'état...en tout cas la grande distribution s'en met pleins les fouilles, la grande distribution est puissante et dirige presque le monde, petit sarko est ami avec petit leclerc, du coup la loi d'il y a 2 ans d'autoriser la vente à perte n'a jamais vue le jour, dommage on aurait pu acheter un peu plus de choses mais les patrons de super ou hypremaché n'auraient pas pu s'acheter le porsche 4x4 à chaque mois...affligeant ce monde...

je pense qu'à un moment donné la solution sera d'en revenir au troc !

simple et efficace !

mais accompagné de générosité ...

Le troc... oui Argileblanche...

Certains s'y sont déjà mis avec le SEL (Système d'Echange Local), mais "y va y avoir encore du sport" avant que les consciences s'éveillent pour de bon, et que les choses deviennent fluides et idylliques.

Entre les délateurs et l'Administration

Aspect légal

En France, les transactions réalisées dans le cadre du SEL ne sont exonérées de TVA et d’impôts que dans la mesure où il s’agit d’une activité non répétitive et ponctuelle, type « coup de main » et n’entrant pas dans le cadre d'une profession.

En 1998, le procès en appel de trois adhérents du SEL Pyrénéen a abouti à leur relaxe. En septembre 1996, dans un petit village de l’Ariège, deux adhérents du SEL ont aidé un troisième à réparer son toit. Après dénonciation d’un voisin et enquête de la gendarmerie, les trois adhérents ont été poursuivis pour travail clandestin et utilisation de travailleurs clandestins, condamnés par le Tribunal de Foix le 06/01/1998 puis relaxés en appel à Toulouse le 17/09/1998 car les conditions caractérisant un travail clandestin n'étaient pas réunies.

Mais, toujours en France, si dans le cadre d'un SEL on se livre à une activité répétitive ou entrant dans le cadre de son métier, on se doit de le déclarer aux organismes concernés.

Source :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_d'%C3%A9change_local

merci pour les infos mon amie ,

je suis donc allé sur le lien , et en fait , c'est déjà un progrès , mais ce n'est pas ce dont je parlais , car dans ma solution , on ne compte pas , on est généreux mais dans la mesure de ses possibilités ( il ne s'agit pas non plus de se tuer au travail )

donc pas de monnaie d'échange ...

J'avais bien compris "ta" solution car ce serait également la mienne...

Ce que je voulais dire c'est qu'on n'est pas à l'abri des dérives...

Je suis en train de visionner "Solutions locales pour un désordre global" de Colinne Serreau et je réalise combien de bonnes idées généreuses, humanitaires sont vites appropriées, détournées par des salopards avides de fric... toujours à chercher la faille chez les petites gens.

Bref...

Je suis convaincue qu'à terme ils ne gagneront pas, et que notre idée du troc trouvera sa raison d'être tout naturellement.

ah , ok ! on est bien d'accord alors !

oui , moi aussi j'ai bon espoir qu'on y arrive ...