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| FRENCHREVOLUTION! | |
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Servan Grand spirituel Confirmé
| Sujet: FRENCHREVOLUTION! Jeu 26 Mai - 10:16 | |
| A Paris, les Indignés voudraient prendre la Bastille par l’Express.fr Publié le 26 mai 2011 par #FrenchRevolution
Partout en France, les Indignés de la Puerta Del Sol ont fait des émules. A Paris, la place symbolique de la Révolution française sert de point de point de départ à la contestation. Ni syndicat. Ni parti. Ceux qu’on appelle déjà « les indignés de la Bastille » relaient à Paris le mouvement espagnol de la Puerta Del Sol. Depuis vendredi, avec autant de volonté que leurs modèles et malgré leur petit nombre, ils tentent de rassembler, sans mot d’ordre précis.
11h30 mercredi. Place de la Bastille. Ils sont une dizaine à se rejoindre ce matin, pour la plupart étudiants. Espagnols et Français confondus. Ils montent, tranquillement leur stand d’information. De simples tréteaux de bois sur lesquels ils installent tracts, coupures de presse et banderoles de fortune. Marqué à l’encre blanche, le sol conserve les stigmates des nuits précédentes: le nom du mouvement « Démocratie réelle maintenant » côtoie les « Indignez-vous! » et « Tu es à genoux, lève-toi! »
Les villes de France qui rassemblent Toulouse et Lyon réunissent chaque jour depuis une semaine entre 200 et 300 personnes. A Perpignan, un campement a été évacué Place de la République mais 130 personnes s’y rendent quotidiennement. Enfin, à Montpellier, une centaine de manifestants se retrouvent Place de la Comédie.
Alors que sur la place madrilène, des dizaines de milliers de manifestants ont recrée un village alternatif, à Paris, ils sont chaque jour 300 à se réunir dès 19h devant les marches de l’opéra afin de « casser ce système sociétal » qui ne leur convient pas. « Ils » ne se revendiquent d’aucun parti, d’aucun syndicat et tiennent à affirmer une organisation spontanée sans leader, ni porte-parole. « Même si les gens ont du mal à y croire », sourit une étudiante française en anthropologie.
« Pas de revendications particulières »
« Nous n’avons pas encore de revendications particulières, nous exprimons un ras-le-bol général de la situation », martèle une étudiante espagnole. Présents sur la place, symbole historique de la Révolution, depuis vendredi dernier, ils ont tenté de reprendre le mouvement trans-pyrénéen en installant quelques tentes samedi, rapidement délogées. « Mais nous avons dormi là… sans tente », raconte cette même étudiante.
Désireux de dépasser le cliché de l’étudiant révolté, celui qui a le temps de refaire le monde, quelques indignés vont distribuer leurs tracts informatifs à la Défense. Ils aimeraient que « les travailleurs de tous bords les rejoignent afin de trouver une réelle force de proposition », explique la jeune anthropologue.
Le stand de fortune du mouvement spontané.
LEXPRESS.fr/Angélina Guiboud
Les badauds s’approchent timidement du stand. Un jeune homme, t-shirt violet et large bermuda, les accueille, souriant. Les discussions s’envolent et certains rêvent d’une société nouvelle. Etonnés par le relais des journaux, ils prennent un tract et promettent de revenir.
A l’image des révolutions arabes ou de l’indignation espagnole, le mouvement « Démocratie réelle maintenant » s’est répandu grâce au web. D’autres actions de ce type ont pris forme via Facebook et Twitter.
Dimanche, dès 14h, ces Indignés à la française organisent un « grand rassemblement populaire ». L’occasion, pour eux, de grossir les rangs.
FRENCHREVOLUTION | |
| | | Servan Grand spirituel Confirmé
| Sujet: Les médias n'ont pas tout compris à la French revolution Dim 29 Mai - 12:08 | |
| Les médias n'ont pas tout compris à la French revolution
Fervente partisane de la French revolution - ce mouvement de protestation qui s'inspire de la jeunesse espagnole - Hela Khamarou déplore la frilosité des médias français vis à vis de ce rassemblement. Sélectionné et édité par Hélène Decommer Temps de lecture : 4 minutes
Bon ca y est, les médias s’intéressent à nous. Mais ce qui leur importe c’est de faire des images aussi fortes que celles du CPE en 2007 ou du 21 avril 2002.
Les médias sont enfin là, se disent qu’il y a peut-être un truc qui est en train de se passer, sous leurs yeux ébahis, et qu’une contestation sociale européenne est peut-être en train de naître.
Entre 500 et 700 personnes sur la place de la Bastille, à Paris, tous les soirs, mais ça ne leur suffit pas. Je vous préviens j’ai compté à vue d’œil, mais hier soir nous étions vraiment nombreux par rapport à la mobilisation de ce weekend.
On a doublé les effectifs, et les gens restent sur la place, ils s’installent, ils écoutent, ils prennent la parole. La parole est à tous d’ailleurs. Des commissions ce sont créés, la Commission internationale, la commission logistique, la commission information/médias.
Il suffit de passer par là un soir, et de constater que les jeunes Français commencent à se donner tous rendez-vous à Bastille tous les soirs, à l’heure de l’apéro, mais sans apéro. Et oui, sur les marches de la Bastille, la consigne a été donnée : on ne boit pas, on ne fume pas. On veut donner une image responsable de ce mouvement spontané, né d’un appel sur la toile en relais aux mouvements qui poussaient comme des champignons en Espagne.
Il faut en finir avec l’image de ces jeunes qui sont des débauchés, des parasites de la société, qui ne savent que faire la fête (d’ailleurs quel mal y-a-t-il à cela ?), qui sont irresponsables et fainéants. Alors il a été décidé en assemblée générale qu’on éviterait l’alcool et les clopes, aussi par respect pour les passants.
L’autogestion de ce mouvement est spectaculaire. C’est une Agora à ciel ouvert. La démocratie à découvert et sous nos yeux.
D’ailleurs, et c’est ce qui plait aux médias, il y a un effet domino. Les pays sont touchés les uns après les autres par ces rassemblements impromptus et pacifistes. La Puerta del Sol a été le catalyseur, et le "péril jeune" a touché la Grèce, le Portugal, La Grande Bretagne, la France,…
Mais ce qui plait le plus aux médias c’est de pouvoir répondre à cette fameuse question : La contagion de la crise espagnole en France est-elle réelle ? A-t-telle un avenir ? Ou est-ce que le mouvement ne va pas s’essouffler ?
Alors laissez-moi vous répondre. Premièrement, je ne suis pas madame Irma. Ce qu’il adviendra de ce mouvement, aucun d’entre nous ne le sait. Et deuxièmement, pourrait-on traiter du fond du sujet ? Au lieu de vouloir du chiffre, demandez-vous pourquoi ces jeunes sont solidaires du mouvement espagnol et y voient une ressemblance frappante avec ce qui se passe en France au point de vouloir faire "bouger les choses" ici aussi.
Le dénominateur commun de tous ces mouvements c’est le problème de l’emploi des jeunes. Et on pourrait accoler à cela le problème du logement qui est inévitablement lié au premier point. Peut-être serait-il bon – je n’émets là qu’une idée – de parler du chômage des jeunes, de ces chiffres effrayants qu’on ose enfin affichés dans les médias.
On parle de 40% de chômage chez les jeunes en Espagne, idem en Grèce, 30% en Irlande et en Slovénie, et entre 20-25% partout ailleurs sauf en Allemagne, qui a mis en place un programme sur l’alternance qui fonctionne parfaitement. Une solution à méditer en France ? Sans nul doute. Sauf que les politiques s’en foutent. Ils ne pensent qu’à l’échéance de 2012.
La pénurie de l’emploi chez les jeunes, c’est quoi concrètement ? Cela veut dire qu’un jeune en Europe, lorsqu’il finit ses études, est en premier lieu confronté au chômage. Il n’a même pas eu l’occasion de goûter à ce monde des "actifs" qu’on l’a aussi tôt jeté dans la case chômeurs.
Et je ne parle pas là des stagiaires qui eux, ont l’amère impression de mettre un pied dans le monde du travail, pour se rendre compte presque aussi vite qu’ils n’en font pas partis. Ce n’est qu’une illusion d'optique. Ils effectuent bel et bien un travail qui s’apparente à un emploi dissimulé, mais ils ne sont ni comptabilisés dans les effectifs de la boite dans laquelle ils sont, ni rémunérés à leur juste valeur (un bac+5 rémunéré à 30% du SMIC pour un temps plein ça vous parait normal ?), ni encadrés par des syndicats professionnels. Ils n’ont que les droits que certains militants se sont acharnés à faire valoir en 2005 en créant le collectif Génération Précaire, qui a abouti en 2006 à un statut du stagiaire. Mais c’est encore loin d’être suffisant.
De la même façon qu’il existe des syndicats étudiants, pourquoi ne pas créer des syndicats-stagiaires ? Qu’elle soit au sein d’une branche d’un syndicat professionnel, ou totalement autonome, il faut que les jeunes se mobilisent. Aujourd’hui en France et en Europe, il faut passer par la case "stage", sinon c’est retour à la case départ. Il faut multiplier les expériences peu rémunérées afin de trouver un premier emploi, souvent un CDD.
Vu que c’est un passage obligé, parlons de la précarité des jeunes en France en traitant de sujets concrets tels que la massification des stages qui remplacent des premiers emplois et des périodes d’essai parce que l’économie est en crise, alors faisons des coupes budgétaires sur l’avenir des jeunes.
Et bien les "jeunes" sont à la Bastille, pour vous dire que cette situation de précarité systémique ne peut plus durer. Au lieu de parler de sécurité et d’immigration, les jeunes européens veulent qu’on parle de leur avenir professionnel. Écoutons-les !
source: nouvelobs | |
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