Dossier issu d'une conférence donnée le 31 octobre 2001 à Zurich par le Dr Klinghardt, directeur d'une clinique spécialisée dans le traitement de la douleur à Santa Fe, pionnier dans les traitements nutritionnels des effets dévastateurs des métaux lourds, ainsi que par le Dr Patricia Kane (USA), spécialiste de la nutrition et des maladies neurologiques graves, en particulier des enfants autistes. Ensemble, ces deux chercheurs livrent leur grande expérience et leurs résultats spectaculaires par la méthode de désintoxication avec l'aide de la Chlorella.
L'incontournable poison collectif
Les métaux lourds, tels que le mercure, sont maintenant cachés partout. Il faut révéler que des maladies telles que des infections virales, des mycoses, la tuberculose, le cancer, la sclérose en plaques, les maladies auto-immunes, les dérèglements de la glande thyroïde, certains maux de tête, certaines allergies, certains problèmes dermatologiques, pieds et mains froids (symptôme important), suées nocturnes, candidoses, herpès et mononucléose, sont dus à la présence de mercure. Particulièrement dans le cas des candidoses, le système immunitaire conduit le corps à produire des microchampignons ayant pour fonction de se lier au mercure. Le corps se débrouille mieux avec ces microchampignons qu'avec des dépôts intra ou extracellulaires.
Il existe deux sources principales de pollution au mercure :
1) les plombages
2) la mère
Le corps de la mère utilise le fœtus comme "poubelle" pour se débarrasser de ses propres métaux lourds. Des quantités importantes de mercure passent du corps de la mère au fœtus. On trouve aussi beaucoup de mercure dans le lait maternel. Cet empoisonnement du jeune enfant a pour conséquence une croissance diminuée, un plus petit cerveau, un système immunitaire et un poids corporel réduits.
La plus grande erreur de la médecine est de combattre les infections sans se soucier d'éliminer les métaux.
Par ailleurs, l'accumulation de neuro-toxiques dans le corps provoque un effet de synergie destructive. On peut prendre l'analogie d'un chat dans un magasin de porcelaine : sa présence ne comporte que peu de danger. Il en est de même pour un chien. Mais s'ils sont mis ensemble dans ce magasin, cela peut entraîner un désastre. Récemment, dans une émission télévisée américaine de Scott Mayer, il a été dit que le sang de tous les sujets contient actuellement plus de 70 produits chimiques.
Voici une grande découverte : lorsque le mercure est évacué du corps, les autres toxines s'échappent d'elles-mêmes. Par contre, tant que le mercure est présent, les autres toxines doivent être éliminées une par une.
Stopper le cycle infernal
Les neuro-toxines soit chimiques, soit métalliques, sont filtrées en permanence par le foie et transportées dans l'intestin par la bile. Mais celui-ci les réabsorbe, créant un cycle sans fin, générateur de maladies chroniques. Si l'on peut rompre ce cycle par un capteur à neuro-toxines, on peut asister à une guérison rapide. Cela est possible avec une algue appelée la Chlorella.
Aujourd'hui, la meilleure méthode est de se désintoxiquer en permanence en consommant de la Chlorella (à chaque repas), car il est devenu impossible de se soustraire à la pollution générale.
En cas de maladie chronique sérieuse, les doses sont de 5 à 6 g, 4 fois par jour pendant 6 semaines. Au bout de ces 6 semaines, la quantité de substances neuro-toxiques circulantes est réduite de 90%. On observe des améliorations dans un temps plus court lorsque les doses sont plus importantes.
Nota : Si l'on possède des amalgames dentaires conventionnels, il convient de les faire enlever au plus tôt, mais progressivement, chez un dentiste équipé et conscient des dangers du mercure.
A savoir que 50% du mercure est absorbé par le cerveau.
Ceux et celles qui ne veulent pas prendre en compte le fait que la plupart des aliments actuels sont des vecteurs neuro-toxiques cumulatifs, devront choisir entre la sclérose en plaques, le cancer du sein et autres. Les végétariens n'échappent pas au système.
Un nettoyage permanent est donc devenu indispensable pour garder la santé.
De même, qu'il se produit une synergie entre les méthodes efficaces de traitement. Aussi, l'efficacité de la Chlorella est très améliorée par l'adjonction d'ail des ours, et encore améliorée avec la coriandre. Le mercure sort alors par la peau, la respiration, les selles et les urines.
L'importance des acides gras
Il est possible de réparer le système nerveux par une simple consommation d'acides gras. Actuellement, les maladies neurologiques sont statistiquement en grande augmentation. Les neuro-toxines sont les principales responsables de la sclérose en plaques, du Parkinson et de toutes les altérations de la fonction cérébrale.
Nous savons maintenant que l'autisme est lié aux bactéries intestinales résultant des lésions du système immunitaire provoquées par les vaccins et les métaux lourds. Le traitement de l'autisme consiste simplement à sortir les métaux lourds et rajouter des acides gras.
C'est une illusion de croire que l'on peut drainer des vaccins uniquement avec l'homéopathie – car les dommages des vaccins atteignent les enzymes et les acides gras du corps. Il faut donc agir sur les métabolismes et réparer les enzymes un par un. Pour cela, on doit sortir le cuivre, le plomb, le mercure et les métaux lourds de l'organisme. Là seulement, les enzymes affaiblis peuvent réassimiler les graisses indispensables au système nerveux.
Dans les maladies infantiles en général, la recette est la suivante : 6 g de Chlorella 4 fois par jour. C'est une dose forte qui représente 24 comprimés 4 fois par jour. Cela supprime les neuro-toxines circulantes. La flore intestinale se renormalise et tous les germes anaérobies disparaissent de l'intestin.
On peut soigner l'autisme, l'épilepsie, les retards d'apprentissage chez les petits enfants avec une thérapie simple : 6 g de Chlorella 4 fois par jour ail des ours 5 gouttes de teinture mère.
Les réactions au traitement de désintoxication
Avant, on traitait la syphilis avec du mercure. En enlevant le mercure, certaines bactéries se redéveloppent. C'est pour cela que pendant la désintoxication, des infections apparaissent. C'est un problème qui a fait reculer beaucoup de patients. Il y a une phase où toutes les maladies chroniques ressortent.
Il n'y pas de désintoxication des métaux lourds sans apparition d'infections. La maladie dont on est atteint semble s'aggraver. On a des courbbatures, des maux de tête... et on sait à ce moment qu'on évacue vraiment les métaux lourds.
L'étape suivante, c'est le traitement des infections. Il n'y a plus de difficultés car, en l'absence de métaux toxiques, les maladies répondent très facilement aux thérapies classiques, alors qu'en leur présence, les traitements ne marchent pas.
L'intoxication au plomb
En 1997, une étude a été faite sur les squelettes humains morts depuis 400 ou 500 ans et aussi sur d'autres morts depuis 10 ans. Il apparaît que le taux de plomb dans nos os est actuellement 500 à 1000 fois plus élevé qu'il y a 500 ans. Ceci explique tous les problèmes de développement neurologique des enfants, les flambées de leucémie, de lymphome, d'anémie et de désordre du sang.
À partir de ces données, le Dr Kane a pu traiter des patients atteints de lymphome avec uniquement des injections de DMPS pour chélater le plomb.
Le DMPS est un chélateur crée en URSS pour soigner les mineurs intoxiqués par les métaux lourds. Lors de la catastrophe de Tchernobyl, les patients reçurent du DMPS à raison de deux injections hebdomadaires. Les personnes ainsi traitées ont eu la chance d'éviter une dégénérescence de la moelle épinière. Le DMPS a en effet la propriété d'évacuer rapidement plusieurs sortes de métaux.
Ce produit appelé EDTA en Allemagne, est réservé au corps médical.
Depuis, pour éviter le plomb dans l'essence, on l'a remplacé par de nouveaux produits qui sont carrément cancérigènes. Ainsi, on a pu voir aux USA la courbe des cancers augmenter suite à la suppression du plomb dans l'essence.
La fragilité de l'organe Cerveau
Les Dr. Klinghardt et Kane ont travaillé sur de multiples patients atteints de SEP, de Parkinson, d'épilepsie, d'Alzheimer... avec des résultats considérables. Leur recommandation de base est que, dans tous les cas, il faut absolument protéger le cerveau car il est très vulnérable.
Le cerveau est composé de 60% de lipides et d'acides gras. C'est un organe essentiellement graisseux. Les neurones sont protégés par de la myéline. Or, le mercure est soluble dans la graisse. D'où l'extrême vulnérabilité de cet organe.
Est-il possible de réparer les dégâts ? Oui, même dans le cas de maladies très sérieuses – et beaucoup de médecins travaillent maintenant aux Etats-Unis selon les méthodes du Dr Klinghardt.
Comment agit le mercure ?
Depuis des années, les mitochondries génératrices de l'énergie cellulaire font l'objet de tous les efforts dans la recherche en biologie.
Pas de chance, ce n'est pas là que s'effectuent les opérations de désintoxication, mais dans le peroxyzome que les graisses sont brûlées. De longues chaînes d'acides gras s'y forment lorsqu'il y a une intoxication au mercure, et ces chaînes ne peuvent plus être détruites. Au contraire, elles s'allongent de plus en plus et s'agglutinent à l'intérieur du peroxyzome qui, du coup, ne peut plus faire son travail de désintoxication.
Par ailleurs, on a récemment découvert l'existence de microtubules qui servent aux échanges internes dans le cerveau. Lorsque celui-ci est intoxiqué au mercure, les microtubules sont détruits. De nombreux travaux confirment maintenant que le mercure détruit le GTP, enzyme qui fabrique les microtubules...
Les cellules, privées d'échanges, sont rapidement paralysées.
Le mercure détruit aussi les protéines en se fixant sur celles-ci. Les dommages sont identiques à ceux que l'on retrouvent sur les protéines d'un cerveau Alzheimer.
À noter que le taux de mercure dans un Alzheimer est 4 fois plus élevé et pourtant tout le monde se précipite sur le facteur aluminium.
Le traitement de fond : la Chlorella
La quantité recommandée en moyenne est de 3 à 5 comprimés par jour pendant les repas.
Certains patients ne le supportent pas, pour une raison simple : des petites quantités de Chlorella mobilisent plus de mercure qu'elle ne peut en évacuer. Cela signifie que, lorsque l'on prend de la Chlorella en petites quantités, on agite le mercure dans tout le corps. C'est pourquoi il est recommandé d'ingérer environ tous les 10 jours, une dose de 40 à 50 comprimés.
Nous avons constaté que les personnes qui ne supportent pas 3 à 4 comprimés, se sentent extrêmement bien si elles en prennent 60. En fait, 60 comprimés évacuent davantage de mercure qu'ils n'en mobilisent.
La règle est simple : si quelqu'un ne supporte pas la Chlorella, on lui en donne davantage.
Pour enlever les amalgames
Si on en enlève 4 ou 5 le même jour, il est conseillé au patient d'avaler 20 comprimés juste avant la consultation. Quand les amalgames sont enlevés, et avant de poser les nouvelles obturations, faire un bain de bouche d'une dizaine de minute avec de la Chlorella diluée dans l'eau.
Ensuite, recracher ce liquide et bien se rincer la bouche. Lorsque le patient sort de chez son dentiste, il devrait prendre 20 comprimés de Chlorella. Il fera de même encore le soir de l'intervention et le lendemain matin.
Cette façon de faire est formidable car nous n'assistons plus à l'effondrement du patient comme c'était souvent le cas.
La Chlorella et l'élimination des métaux lourds