PLANETE EXTRASOLAIRE SEMBLABLE A LA TERRE
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La découverte de cette planète extrasolaire le 25 avril 2007 est le fait d'une équipe de 3 laboratoires partenaires : le CNRS, l'Observatoire de Genève et le Centre d'astronomie de Lisbonne. La planète se trouve à une distance de 20,5 années lumières de la Terre. Cette étoile fait partie des 100 étoiles les plus proches de notre système solaire et sa masse est d'environ 1/3 de celle du Soleil. La planète détectée aurait une température comprise entre 0 et 40° Celsius, ce qui la place clairement dans la catégorie des planètes habitables. Cela signifie aussi que sa distance à l'étoile est convenable : ni trop près, ni trop éloignée. On dit qu'elle se trouve dans la zone habitable du système, cela implique aussi qu'elle est à l'abri des radiations nocives de son étoile mère. Cela dit, seul un champ magnétique comparable à celui de la Terre pourrait garantir cela.
Point très intéressant concernant cette température, c'est qu'elle autorise la présence d'eau liquide à sa surface et pourquoi pas d'océans. En effet, la masse relativement faible de la planète, environ 5 fois celle de la Terre pour un rayon d'une fois et demi celui de la Terre, signifie qu'elle est constituée de roches comme la Terre et/ou qu'elle est recouverte d'un océan.
Un système solaire à cinq planètes détecté dans notre galaxie
Mardi 6 novembre, au cours d'une conférence de presse organisée par la NASA, une équipe d'astronomes américains a annoncé avoir découvert une cinquième exoplanète tournant autour de l'étoile 55 de la constellation du Cancer, ce qui en fait le système solaire le plus riche connu - le nôtre excepté.
Dans la "course" médiatique qui oppose les deux principaux groupes explorant ce domaine, les Américains rattrapent ainsi les Franco-Suisses. En avril, ceux-ci avaient dévoilé l'existence, dans un système à trois planètes, d'un corps de petite taille, peut-être rocheux comme la Terre, et particulièrement bien positionné dans la banlieue de son étoile : dans la cruciale zone d'habitabilité, c'est-à-dire à un endroit où la température serait assez clémente pour que l'eau demeure à l'état liquide.
L'équipe américaine emmenée par Debra Fischer (université de San Francisco) et Geoff Marcy (université de Berkeley) n'a pas voulu être en reste. Leur nouvelle planète se promène elle aussi dans la zone d'habitabilité mais, de la taille d'une demi-Saturne, il s'agit d'une géante gazeuse qu'on ne peut qualifier de cousine de la Terre. Néanmoins, Debra Fischer a rappelé que, dans notre système solaire, les planètes gazeuses possédaient toutes de grands satellites composés, eux, de roches : "S'il y a une lune autour de cette nouvelle planète géante, elle peut avoir des étendues d'eau liquide à sa surface", a ainsi extrapolé l'astronome.
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