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Le conflit du Proche-Orient sur le devant de la scène à New York à l'ouverture de l'Assemblée générale de l'ONU Le siège des Nations unies (ONU), à New York, Etats-Unis.
Les chefs d'Etat du monde entier vont commencer à défiler ce mercredi 21 septembre 2011 à la tribune de l'ONU à New York pour la traditionnelle Assemblée générale des Nations unies avec des discours importants attendus. Le projet d’adhésion de la Palestine à l’ONU s'annonce comme le sujet dominant de cette session.
Avec notre envoyée spéciale à New York, Frédérique Misslin
Palestine, 194e Etat ?
Notre dossier spécial
C'est une femme, la présidente du Brésil qui va donner le coup d'envoi. Le discours de Dilma Roussef sera suivi de ceux de Barack Obama et Nicolas Sarkozy, entre autres. Une dizaine de minutes pour chaque chef d'Etat et pas de figure imposée, le propos est libre. Il sera sûrement question des printemps arabes, de la gouvernance mondiale, et de la crise économique et financière.
Mais le conflit du Proche-Orient s'annonce comme le sujet dominant de cette session de l'ONU puisque les Palestiniens veulent déposer le vendredi 22 septembre devant le Conseil de sécurité une demande d'adhésion de leur pays. Evidemment, le sujet préoccupe tout le monde à l'ONU. Les diplomates sont à l'oeuvre pour éviter une confrontation autour de cette démarche palestinienne.
Les tractations se poursuivent en coulisses et de nombreuses rencontres bilatérales ont ou vont avoir lieu en marge de l'Assemblée générale. Le président français Nicolas Sarkozy a rencontré le 20 septembre Mahmoud Abbas le président de l'Autorité palestinienne pendant 45 minutes. Rien n'a filtré de cette entrevue.
Ce mercredi, le chef de l'Etat français doit rencontrer le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu à New York et Barack Obama s'entretiendra, lui, avec Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne.
Les Etats Unis ont prévenu : ils useront de leur droit de veto au Conseil de sécurité si les Palestiniens persistent. La Russie fait savoir, elle, qu'elle soutiendra certainement une demande d'adhésion. L'Europe reste divisée sur la question et n'a pas divulgué de position commune. La France répète qu'elle prendra ses responsabilité, une formule mystérieuse, à dessein.
Le projet d'adhésion de la Palestine embarrasse les diplomates à l'ONU
Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Le ballet diplomatique continue autour de Mahmoud Abbas à New York. Le président palestinien rencontrera ce mercredi Barack Obama qui tentera à son tour de le convaincre de renoncer à son projet d’adhésion de la Palestine à l’ONU.
Lorsque l’on évoque la question palestinienne avec les diplomates réunis à New York, l’embarras est palpable. Personne ne veut se risquer à prendre position publiquement.
« On attend e voir un texte de résolution pour pouvoir se prononcer sur cette base là. Pour le moment, nous n’avons pas de texte », dit cette diplomate européenne.
Les pays de l’Union européenne gardent le silence. Rien n’a filtré des entretiens entre Mahmoud Abbas et Nicolas Sarkozy ou avec le Britannique William Hague.
Et quand on demande au chef de la diplomatie française Alain Juppé sa position sur la demande palestinienne, il répond : « Une réponse, peut être, demain lorsque le président de la République s’exprimera sur le sujet ».
Si personne ne parle, c’est que les Européens espèrent encore trouver un accord de dernière minute pour dissuader les Palestiniens de venir devant le Conseil de sécurité. En coulisses, les Etats-Unis de leur côté font tout pour convaincre le plus grand nombre de pays possible de ne pas soutenir la démarche palestinienne auprès de l’ONU.
source: rfi